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EEN de BlueSET : des solutions sur-mesure de phytoépuration

27 janvier 2021 Paru dans le N°438 à la page 72 Dans le dossier : Lixiviats : maitriser leur composition pour garantir le meilleur traitement ( mots)

Spécialiste de l’épuration par les plantes pour l’assainissement des eaux usées, l’entreprise BlueSET a depuis cinq ans, étendu son activité au traitement des effluents industriels et des lixiviats.

Sur l’installation de stockage de déchets non dangereux de Thiverval-Grignon (78) gérée par l’entreprise Sépur, elle a développé un système de filtres plantés qui permet d’une part de recueillir les lixiviats issus du centre de stockage, et d’autre part de traiter les eaux de ruissellement des toitures et les eaux de lavage des camions nettoyés chaque jour après leur tournée.
Les filtres ont été installés dans différents points intermédiaires du site pour retenir la plupart des polluants, les eaux ainsi traitées s’écoulent ensuite vers des bassins de rétention situés en aval. Des radeaux végétalisés ont été intégrés dans les bassins de rétention existants pour optimiser l’épuration naturelle des eaux. En parallèle, une noue d’infiltration végétalisée recueille les eaux de toiture et aussi les eaux traitées issues d’un filtre planté en amont. « Notre solution EEN pour Écosystème d’Épuration Naturelle est capable de traiter les polluants les plus critiques comme les hydrocarbures, les métaux lourds ou les agents chimiques », indique Arnaud Alary, président-directeur général de BlueSet.
Cette solution se base sur le biomimétisme : un processus d’ingénierie qui s’inspire des fonctionnalités épuratoires des zones humides naturelles. « À partir des résultats d’analyses des lixiviats et des eaux de ruissellement, nous avons défini les types de plantes les mieux adaptés aux spécificités du site ». La massette par exemple est capable de catalyser le dichlore et de le transformer en gaz. La grande prêle est efficace pour traiter les dérivés issus des médicaments. À chaque cas, sa solution. « Si un site présente une forte concentration en ammonium, nous recommandons d’installer un aérateur en amont du traitement pour optimiser la qualité des eaux traitées », détaille Arnaud Alary. Cette option n’était toutefois pas nécessaire sur le site de Thiverval-Grignon pour répondre aux normes de rejets.
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