En remportant la reconstruction de la station d’épuration de Noisy-Rudignon, la filiale du groupe Serfim étend son rayon d’action au-delà du domaine de la dépollution des sols et du désamiantage.
Très bien implantée dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura), Serpol, filiale du groupe familial Serfim spécialisé dans les travaux publics et l’aménagement durable des territoires, a remporté son premier marché en Île-de-France, déployant ainsi ses activités de traitement des eaux dans la région parisienne, où l’entreprise est implantée depuis plus de 20 ans, en s’appuyant sur des partenariats locaux.
« Nos équipes étaient déjà reconnues pour leur expertise dans le domaine de la dépollution des sols et du désamiantage. Avec ce marché remporté pour la construction d’une station d’épuration, elles auront l’occasion de démontrer aux collectivités locales leur réactivité et la qualité de leur savoir-faire, en s’appuyant sur l’expertise en ingénierie épuratoire apportée par notre siège lyonnais », se réjouit Wilfried Vannier, directeur de l’agence Serpol Nord.
Ce premier marché consiste en fait en la reconstruction de la station d’épuration (STEP) de Noisy-Rudignon (Seine-et-Marne), sous maîtrise d’ouvrage de la Communauté de communes du Pays de Montereau. D’une capacité de 700 équivalents-habitants (EH) et doté d’un bassin de stockage-restitution, cet ouvrage permettra de traiter efficacement les eaux usées de la ville grâce à son procédé entièrement biologique.
Les filtres plantés de roseaux (FPR) permettent en effet de reproduire le cycle naturel d’épuration de l’eau, en combinant l’action épuratoire naturelle des plantes aux capacités filtrantes de granulats tels que le sable ou les graviers. Ce procédé, particulièrement adapté aux collectivités rurales, a déjà été largement mis en œuvre par Serpol depuis plus de 15 ans en Aura et Grand Est, avec plus de 200 références dans le domaine des FPR et des biodisques rien que dans la région Aura.
Dans le cadre de sa feuille de route Cap 2030, Serfim s’est fixé comme mission de préserver la ressource en eau et de régénérer la biodiversité. Plus largement, le développement de ces procédés biologiques de traitement des eaux s’inscrit pleinement dans la raison d’être du groupe familial : « Contribuer à une meilleure qualité de vie, en aménageant des territoires durables et respectueux du vivant », rappelle Wilfried Vannier.
