Vingt cinq ans après sa création, la société française propose une offre des systèmes de traitement et de désinfection de l’eau par UV, ozone, électrolyse de sel et oxydation avancée (AOP), dans plus de 70 pays à travers le monde.
Créé en 2000 par Benoît Gillmann en se positionnant sur le marché du traitement des piscines privées sans chlore par UV, BIO-UV Group est aujourd’hui reconnu en tant que un spécialiste européen des systèmes de traitement et de désinfection de l’eau pour les piscines collectives et privées, les eaux municipales et industrielles et d’autres secteurs d’activité. « Ces 25 années sont la preuve de notre engagement et de notre savoir-faire dans le domaine du traitement de l’eau. Nous avons su nous adapter, innover et nous développer à l’international pour devenir un acteur de référence », se réjouit Laurent-Emmanuel Migeon, P-DG de BIO-UV Group depuis 2013.
Parmi les dates clés dans l’histoire de la société française, on peut citer l’obtention, en 2004, de l’agrément du ministère de la Santé français pour la déchloramination des piscines publiques, son arrivée, en 2011, sur le marché du traitement des eaux de ballasts et son introduction en bourse sur Euronext Growth, en juillet 2018, pour une levée d’un montant de 10 millions d’euros – deux autres augmentations de capital ont été réalisées de 12,7 M€ en octobre 2020 et de 8 M€ en février 2025.
Ces tours de table successifs ont permis à l’entreprise d’élargir son portefeuille et de se déployer à l’international via les acquisitions de la filiale écossaise triogen de Suez, spécialisée dans le traitement de l’eau par ozone, UV et oxydation avancée (Advanced Oxidation Process ou AOP), en 2019, ainsi que de Corelec, fabricant français d’électrolyseurs au sel sous la marque Akeron (piscine résidentielle), en 2021. BIO-UV Group travaille également en étroite collaboration avec des partenaires locaux et des entreprises aux compétences complémentaires en termes d’expertise et de technologies afin de proposer des solutions de traitement de l’eau innovantes sur les marchés du traitement de l’eau maritime et des eaux usées.
En 2023, la société a inauguré une extension de 1 200 m2 de son siège social et site de production à Lunel (Hérault), portant la superficie totale du site à 6 400 m2. Ce projet, représentant un investissement de 2,2 M€, renforce les capacités du groupe afin d’accélérer l’innovation et la fabrication de nouvelles solutions. Les deux autres sites industriels se situent à Muret (Haute-Garonne) et à Glasgow (Écosse).
Un engagement fort pour la RSE
Aujourd’hui, BIO-UV est présent dans plus de 70 pays à travers le monde, avec un effectif de plus de 160 salariés pour un chiffre d’affaires de 39,6 M€ en 2024, dont plus de la moitié réalisée à l’export. La société est constituée de trois divisions : les solutions (39 % des ventes en 2024, soit 15,3 M€), qui s’articulent autour de projets globaux de traitement des eaux (eaux usées, industrielles, de ballast, aquaculture…) ; les produits (34 %, soit 13,4 M€), qui regroupe les équipements et systèmes de désinfection (UV-C, électrolyse de sel, ozone et AOP) des eaux récréatives, principalement en France et à l’export ; et les services (27 %, soit 10,8 M€), à savoir les prestations de services, de formation et de pièces détachées de l'ensemble des activités.
Au sein de la division Solutions, qui associe équipements et technologies (UV, ozone) et services d’ingénierie, il convient de souligner la part croissante des projets liés à la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) et à l’aquaculture, notamment à l’international. Quant à la division Services, cette activité est une source de revenus récurrents et augmente le développement du parc installé de BIO-UV Group, fort de plus de 15 477 systèmes.
Au-delà de son développement à l’internationale, via un partenariat avec Pinnacle Ozone Solutions pour s’ouvrir à de nouveaux projets d’envergure et de nouveaux marchés en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, la société française est certifiée ISO 26000 depuis fin 2024 confirmant ainsi son engagement pour la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Cela se traduit par la volonté de réduire l’empreinte carbone de 5 % par an, en mettant en œuvre des panneaux solaires sur ses sites pour une production d’énergie verte et le développement d’un plan de mobilité durable.
L’engagement RSE prend également la forme de la mise en place de projets de sous-traitance auprès d’établissements et de services d'aide par le travail (ESAT), favorisant l’inclusion des personnes en situation de handicap, etc. « Nous sommes maintenant prêts à relever les défis de demain et à accompagner nos clients vers une gestion plus durable et efficace de la ressource en eau », affirme Laurent-Emmanuel Migeon.