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PHYTOREMÉDIATION ET BIOREMÉDIATION : LE RÔLE CLÉ DES HÉLOPHYTES

29 avril 2025 Paru dans le N°481 à la page 84 Dans le dossier : Stations végétalisées : une alternative durable pour le traitement des eaux pluviales et des eaux usées ( mots)

Pour dépolluer durablement sols et eaux chargés en métaux lourds, azote, phosphore ou composés organiques, les procédés de phytoremédiation et de bioremédiation misent sur l’action combinée des plantes semi-aquatiques (hélophytes) et des micro-organismes de leur rhizosphère. 

Quatre mécanismes principaux sont mobilisés : 

- Phytoextraction : absorption et transfert des polluants dans la plante, 

- Phytostabilisation et rhizofiltration : immobilisation au niveau des racines, 

- Phytodégradation : transformation des polluants en composés moins nocifs. 

Les bactéries associées aux racines jouent un rôle crucial dans la dégradation ou la transformation des contaminants. Cette synergie plante-micro-organismes est au cœur de nombreux systèmes de traitement naturel. 

D’après les travaux d’Aquaterra Solutions, cinq espèces se démarquent : Phragmites australis, Typha latifolia, Juncus effusus, Scirpus lacustris et Iris pseudacorus. Tolérantes aux stress et dotées de systèmes racinaires denses, elles sont particulièrement efficaces pour les filtres plantés, les ZRV ou les systèmes flottants.

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