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L’indispensable préparation

11 juillet 2022 Paru dans le N°453 à la page 38 Dans le dossier : Réseaux d’eau potable : de nouvelles techniques de réhabilitation ( mots)

Si, au lieu de remplacer purement et simplement une conduite (ou de l’éclater), on veut la réhabiliter de l’intérieur, il faut évidemment au préalable s’assurer de son état intérieur et la préparer à recevoir la nouvelle canalisation (chemise, tube ou autre).

Des firmes spécialisées telles que Ax’eau, Birdz, Sewerin, Xylem, entre autres proposent leurs services ou leurs appareils, (robots, caméras…), mais également les sociétés de travaux, à l’image d’Orea, tendent de plus en plus à intégrer ces outils. 

« C’est la phase fondamentale, la plus importante, qui nous renseigne sur la suite du chantier. Nous envoyons une caméra pour déterminer le profil de la canalisation, en général mal connu, et examiner son état. Puis on peut utiliser différents engins pour gratter, raboter, parfois envoyer de l’eau à 500-600 bars. On peut alors tirer la nouvelle canalisation… et de nouveau envoyer la caméra pour contrôle. Il s’agit de ne pas abîmer la gaine lors du tirage, sinon elle ne passera pas le test de pression lors de la réception. Ce qui n’est encore jamais arrivé » explique Philippe Ferrer (Primus Line). 

A Saint-Étienne, Orea a réalisé un curage à 3 000 bars d’une conduite d’adduction d’eau potable de 600 m en DN500 en travaux préparatoires avant réhabilitation. « Il est essentiel de réaliser une préparation parfaite afin de garantir une bonne mise en œuvre de la solution de réhabilitation. Nous avons développé l’hydro-fraisage robotisé sous contrôle vidéo dans le but de garantir une parfaite préparation de la canalisation d’accueil » explique Vincent Ducamp d'Orea. 

Axeo TP a également intégré des équipes et des outils pour assurer elle-même l’inspection et le nettoyage avant d’installer la gaine Reline. « A Pont de Chatou, par exemple, la canalisation à réhabiliter était inutilisée depuis un an, et tellement oxydée qu’il a fallu la racler au “cochon”. Puis nous avons vérifié en vidéo, installé et solidifié la gaine, et refait une inspection » se souvient Bruno Faraoni (Axeo TP). 

Même ressenti pour Philippe Lagubeau, de la Sade. « Nous inspectons et nettoyons nous-mêmes, avec des outils spécifiques. Il arrive toutefois que nous fassions appel à des prestataires pour des opérations particulières. Dans la région de Montpellier, par exemple, les eaux sont très incrustantes et laissent des concrétions de calcite, très dures, qu’il faut décaper à très haute pression » détaille-t-il.

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