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10 millions d’euros

25 janvier 2021 Paru dans le N°438 à la page 40 Dans le dossier : Gestion des eaux pluviales et du risque inondation : comment protéger les ouvrages? ( mots)

C’est le budget consacré par le Grand Besançon Métropole pour la construction d’un bassin d’orage qui pourra stocker 20.000 mètres cubes d’eaux. Si l’ouvrage constitue le plus grand dispositif mis en place pour limiter les apports de pollution dans le milieu naturel, la régie Eau et assainissement du GBM prévoit pourtant d’investir moins de 1?% du budget pour son système de pompage.

« Le cas du GBM illustre parfaitement la réalité des paramètres de dimensionnement d’un poste de relevage », souligne Augustin Berge, directeur général d’Hidrostal France. L’intensification des épisodes pluvieux et l’interdiction de rejeter les eaux pluviales directement dans le milieu naturel amènent les exploitants à multiplier depuis plusieurs années le nombre de construction de bassins d’orage et à augmenter les budgets de génie civil sans pour autant adapter en conséquence l’enveloppe consacrée au système de pompes. « On évoque souvent l’évaluation des risques en génie civil mais nous devons faire comprendre que l’optimisation du process repose avant tout sur le “système” des groupes de pompage. Sur ces postes, privilégier des passages libres importants permet de pérenniser l’installation. Grâce à notre roue centrifuge à vis, nous éliminons tant les risques de colmatage que l’usure prématurée des pompes installées, tout en conservant de très bon rendements » explique Augustin Berge, convaincu que la pédagogie est La solution.

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