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SGS trace la voie en matière d’offre de détection de PFAS

26 octobre 2023 Paru dans le N°466 ( mots)
© SGS

L’offre de détection des PFAS dans les eaux de rejet et les eaux pluviales s'accélère en France. Premier levier d’action en date, l’obligation de contrôle pour 5000 sites industriels entrée en application début août. Accrédité sur l’ensemble des paramètres obligatoires, SGS développe une solution à double compétence étude-analyse. Objectif : devenir le premier opérateur en France en matière de détection des polluants éternels.

Depuis la publication de l’arrêté ministériel du 20 juin 2023 et de sa note d’application de début août, 5 000 industriels ont l’obligation d’analyser la présence des PFAS dans leurs eaux de rejet et leurs eaux pluviales. Les industriels disposent d’une période de 3 mois pour faire réaliser un rapport d’analyse indiquant le volume global de composés fluorés (AOF) qui est un marqueur de la présence de l’ensemble des molécules, et une analyse a minima sur 20 composés dont les seuils maximums ont été définis. À l’issue de ce rapport, ils doivent mettre en place des mesures pour assurer le suivi de leur PFAS et commencer à diminuer leur émission. Même si sur ce point, il n’existe pas encore d’obligation réglementaire.

Double compétence

Pour se positionner sur ce marché, SGS France a développé une stratégie d’identification des PFAS qui repose à la fois sur son maillage national et sur ses divisions d’analyses environnementales européennes. Une équipe dédiée de 70 techniciens et ingénieurs d’étude, répartis dans 13 agences sur le territoire, recueille sur les sites clients les échantillons, en prenant soin d’éviter les pollutions croisées afin de pouvoir réaliser par la suite une analyse approfondie. Les échantillons prélevés sont ensuite acheminés vers les laboratoires spécialisés en France et à Rotterdam. « Ainsi, au sein de SGS, nous avons les ressources pour nous rendre physiquement sur les sites industriels répartis au 4 coins de l’hexagone et pour réaliser une expertise de pointe des analyses qui vont permettre aux industriels d’adapter leur process afin de diminuer à terme leur impact », avance Sébastien Peureux, directeur commercial chez SGS France.

Principaux concernés et saisis du sujet : les secteurs de la chimie, la cosmétique, des biens de consommation courante, du traitement des déchets et les collectivités. « Au sein de SGS France, nous constatons une forte demande depuis le mois de septembre, d’autant plus que nous faisons partie des quelques laboratoires accrédités sur l’ensemble des paramètres obligatoires. Ce sont déjà plus d’une centaine d’échantillons qui ont été collectés par nos équipes »  se félicite Sébastien Peureux.

Tiers de confiance

Si de nombreux sites sont à l’étude, ce que viennent chercher les industriels, remarque SGS, c’est aussi une capacité à décrypter pour eux les modalités d’application de l’arrêté ministériel, et à définir la solution la plus adaptée pour leurs sites, en tenant compte de leurs autres obligations réglementaires afin qu’ils puissent maîtriser leur coût. En bref, le rôle d’un tiers de confiance…

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