Ce projet pilote vise à démontrer et à valider la combinaison de la technologie de membranes de nanofiltration à fibres creuses du Néerlandais avec les procédés d’oxydation avancés (AOP).
Le défi posé par les micropolluants dans les eaux usées urbaines est de plus en plus prégnant, avec notamment des impacts négatifs sur les milieux aquatiques. Les réglementations nationales et européennes évoluent pour imposer des exigences plus strictes. La directive eaux résiduaires urbaines (Deru 2) révisée, qui inclut l’élimination des micropolluants, a été adoptée au niveau européen et elle est en cours de transposition dans la législation nationale de chaque État membre, y compris la France.
Afin d'anticiper et de se préparer à cette future réglementation, la société publique chargée des services d’eau potable et d’assainissement pour la Métropole Nice Côte d'Azur, Eau d'Azur, mène, au sein de la station d’épuration urbaine (STEP) Haliotis de Nice, un projet de recherche visant à démontrer et à valider la combinaison de la technologie de membranes de nanofiltration à fibres creuses (HFNF) du Néerlandais NX Filtration avec les procédés d’oxydation avancés (AOP).
L’objectif de ce projet pilote est de rechercher les meilleures technologies à appliquer en tant que traitement quaternaire, ou « traitement tertiaire avancé », afin d’éliminer efficacement les micropolluants présents dans les effluents avant leur rejet dans l’environnement. Cette initiative est essentielle pour la future STEP Haliotis 2, qui aura une capacité annuelle de 45 millions de mètres cubes.
Le financement du projet, d’une durée de 12 mois, de fin juillet 2025 à fin juillet 2026, est assuré, outre par les deux partenaires Eau d’Azur et NX Filtration, également par l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. L’Université de Nice, elle, apporte son expertise, enrichissant davantage cette collaboration multidisciplinaire avec l’échange de connaissances et l’analyse des résultats.
