En complément des programmes analytiques réglementaires, Sénéo suit de près l'évolution des paramètres émergents dans l'eau.
« Depuis novembre 2015, des analyses mensuelles portant sur des micropolluants non réglementés sont effectuées dans l'eau brute et l'eau produite par l’usine du Mont Valérien. Chaque année, un bilan de ces résultats est réalisé par les experts en risque sanitaire du Cirsee, notre centre de recherche, en intégrant les résultats analytiques de l'année précédente. La dernière évaluation montre que les risques sont négligeables pour les micropolluants quantifiés dans l'eau produite du site », explique Anne Brehant, adjointe au directeur d’agence de production de l’Ouest parisien à Suez Eau France, opérateur de l'usine du Mont Valérien.
Au travers des travaux de recherche du Cirsee, le groupe français continue d'accompagner Sénéo dans l'anticipation des paramètres émergents susceptibles de susciter une attention croissante en raison de leurs effets potentiels sur la santé humaine et l'environnement. « En collaborant avec les instituts de recherche publics et les autorités sanitaires françaises et internationales, le Cirsee anticipe les futures molécules d'intérêt scientifique et les évolutions de la réglementation en conséquence. Grâce à son panel d’instruments analytiques, notre laboratoire développe des méthodes analytiques capables de détecter ces molécules de façon fiable, à l'état de traces (souvent difficiles à analyser car très petites et solubles).
À l'aide de ses plateformes d’essais, le Cirsee définit les conditions de traitement pour éliminer efficacement ces molécules », poursuit Anne Brehant. En 2025, les études se poursuivent avec l’appui du Cirsee sur les dernières préoccupations médiatiques telles que les pesticides nouvellement recherchés comme les métabolites du chlorothalonil, ou encore le tritium, le chlorure de vinyle monomère (CVM), l’acide trifluoroacétique (TFA) et les microplastiques.

