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Réduire les délais et limiter les coûts

16 février 2018 ( mots)
En milieu urbain, les techniques de désorption thermique in situ ont le vent en poupe, parce qu’elles permettent de dépolluer à pratiquement 100 % les pollutions aux hydrocarbures, sans devoir excaver, et cela même sous des bâtiments existants. L’ISTD en cela a permis d’apporter les solutions techniques à des problèmes de pollution jusqu’ici techniquement intraitables. C’est ce que fait Haemers Technologies. La technologie Smart BurnerTM a été inventée par Jan Haemers et Dr. Hatem Saadaoui et représente la dernière génération de traitement par désorption thermique on site et in situ. Comme pour les traitements par désorption thermique conventionnels, les terres contaminées sont d’abord chauffées à une température suffisante pour que les polluants volatils et semi-volatils s’évaporent (phase de désorption). Ces polluants, une fois en phase vapeur, sont extraits par aspiration (utilisation d’un système d’extraction SVE ad hoc) et font l’objet d’un traitement : incinération directe dans le brûleur Smart BurnerTM ou récupération par condensation sous forme de produits. Le processus est basé sur deux principes fondamentaux. 1. Le sol est chauffé par conduction, ce qui permet de s’affranchir des hétérogénéités inhérentes au sous-sol. 2. Les polluants contenus dans les terres sont soit récupérés et recyclés, soit réutilisés comme source de chaleur, contribuant très favorablement au bilan énergétique du procédé. Les vapeurs produites dans le sol sont extraites par aspiration. Une partie des vapeurs est détruite in situ par plusieurs mécanismes. La technologie s’applique à tout contaminant dont le point d’ébullition à pression atmosphérique n’excède pas les 550 °C. Elle est très flexible et peut être mise en œuvre facilement in situ (sans excavation de la terre polluée) ou sur site après excavation par le placement d’un circuit de chauffage constitué d’éléments chauffants. Chaque élément chauffant est constitué de deux tubes concentriques et d’un brûleur à gaz. Les gaz chauds produits par le brûleur parcourent le tube interne puis remontent le long du tube externe avant de quitter le circuit. Les vapeurs de contaminant sont récupérées par un tube perforé en acier. Ce tube est placé à côté de l’élément chauffant. Les polluants sont désorbés grâce à la montée progressive en température de la masse de terres polluées. Ils migrent vers les tubes perforés mis en dépression et sont collectés à la surface. Ce transfert se fait par diffusion et convection. En surface, ces flux sont soit dirigés vers la flamme du brûleur (pour les polluants combustibles), soit acheminés vers une unité de traitement ad hoc. Lorsque les polluants sont combustibles et constitués uniquement des atomes suivants : carbone, hydrogène, oxygène, azote, tels que les hydrocarbures, HAP, etc. ; Ces gaz aspirés du sol vont ainsi contribuer positivement au bilan énergétique du système mis en place. Contrairement aux dispositifs de désorption thermique classiques (réacteur, four…) où le temps de séjour du sol dans le four est d’environ 20 minutes, le temps de chauffage d’une installation Smart BurnerTM est de quelques semaines. En revanche, de plus grands volumes peuvent être traités en même temps, permettant ainsi d’obtenir des capacités mensuelles de traitement similaires voire supérieures au traitement classique. Par ailleurs, la technologie étant particulièrement flexible, elle peut s’appliquer à pratiquement tous les volumes et toutes les configurations, allant de quelques tonnes à plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Elle peut également traiter des terres avec des concentrations en polluants très élevées. Depuis peu, la désorption thermique In situ (ISTD) permet également de traiter des pollutions au mercure, comme celles sous le collège d’Ivry Confluence (voir photo).