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Prendre en compte le coût de la maintenance

26 février 2018 ( mots)
Grand spécialiste de la pompe volumétrique, Albin Pump fabrique dans son usine de Montélimar (26) une large gamme de pompes péristaltiques hautes (AH, ALX) et basses (ALP) pression, capables de trouver de nombreuses applications en transfert de boues, qu’il s’agisse de boues urbaines ou de boues industrielles. « C’est notre cœur de métier et nous faisons aujourd’hui partie des acteurs majeurs sur ce type de pompe, explique Emmanuel Rolland, directeur commercial chez Albin Pump. Nous exportons nos pompes péristaltiques dans 75 pays dans le monde et le gros de nos exportations se fait sur des applications boues ou mines et carrières. En France, les applications en filières boues représentent également un gros pourcentage de notre chiffre d’affaires ». Ces pompes sont utilisées sur des applications en transfert de boues jusqu’à des volumes de 150 m3/h mais également en aval de la filière boues, en alimentation de filtre-presse par exemple, avec des pressions allant jusqu’à 15 bar. « Leur simplicité et leur robustesse les rendent idéales sur ce type d’application, souligne Emmanuel Rolland. Mais leur gros avantage réside surtout dans leur faible coût d’exploitation et de maintenance ». Car même s’il reconnaît un surcoût à l’investissement par rapport à d’autres technologies comme les pompes à lobes ou à rotor excentré, ce surcoût est largement compensé grâce à la maintenance allégée des pompes péristaltiques. « C’est vrai tant en ce qui concerne le coût et la disponibilité des pièces détachées qu’en ce qui concerne la complexité de l’intervention et le temps passé » souligne-t-il. Emmanuel Rolland en veut pour preuve que si la technologie péristaltique a parfois du mal à s’imposer sur le marché du neuf lorsque le constructeur n’est pas concerné par l’exploitation, il en va tout autrement lorsque la maintenance est prise en compte. « Dans ce cas, la technologie péristaltique s’impose presque naturellement, souligne-t-il. D’ailleurs, nous intervenons aujourd’hui fréquemment en retrofit, lorsque l’exploitant se déclare mécontent d’une pompe à lobes ou à rotor excentré ». D’une grande simplicité de fonctionnement, la pompe péristaltique assure également un débit constant dans le temps, indépendamment des phénomènes d’usure susceptibles d’affecter certaines technologies. Seul élément en contact avec le fluide : le tube. « Sa durée de vie d’un tube oscille entre 3.000 et 3.500 heures, explique Emmanuel Rolland, mais certains exploitants parviennent à les prolonger jusqu’à 5.000 heures en optant pour un tube mécaniquement et chimiquement adapté à leur application ».