L’article 13 de l’arrêté du 5 août 2002 relatif à la prévention des sinistres dans les entreprises oblige certains établissements à équiper leur réseau d’un dispositif automatique d’obturation pour assurer leur éventuel confinement. Pour autant, ni la réglementation, ni les DREAL ne précisent la nature de l’équipement qui peut le cas échéant obturer le réseau.
L’industriel conserve donc la possibilité de l’équiper d’une vanne, par exemple une vanne guillotine, ou d’un obturateur à poste fixe gonflable.
Quel type de dispositif choisir ?
Pour Cyrille Crouzette, Technico-commercial chez Satujo, l’intérêt du gonflable réside dans sa rapidité de mise en œuvre. « Il ne faut pas avoir en tête l’image du gonflage d’un airbag, explique-t-il, car ça n’est pas aussi instantané, mais c’est beaucoup plus rapide qu’une vanne guillotine qui nécessite de tourner un volant durant plusieurs minutes pour être refermée. De plus, l’obturateur gonflable ne rouille pas et ne se grippe pas ». L’importance de sa surface d’appui lui permet d’épouser les irrégularités du réseau et de tenir compte des dépôts ou des aspérités qui peuvent éventuellement affecter une canalisation. De plus, l’obturateur gonflable ne nécessite pas de ligne électrique de forte puissance. Il est autonome en énergie grâce à son panneau solaire et sa batterie ce qui évite à l’industriel de faire des travaux supplémentaires l‘alimenter en énergie. « C’est important car ces systèmes sont généralement installés en périphérie de site pour disposer d’un important volume de rétention, explique Cyrille Crouzette. On se trouve donc généralement assez loin des bâtiments et le surcoût des travaux liés à la réalisation d’une tranchée pour tirer un câble peut très élevé ». Autre argument en faveur de l’obturateur, il s’adapte plus facilement à l’existant quelle que soit sa forme (circulaire, ovoïde…) et ne nécessite pas de travaux d’aménagement importants, contrairement à la pose d’une vanne.
