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Les procédés électro-microbiens pour réduire les besoins en aération

29 janvier 2019 ( mots)
L’aération des bassins biologiques demeure le principal poste de consommation énergétique, jusqu’à 75 % de la dépense électrique générale d’une station d’épuration. Le développement d’alternatives aux procédés conventionnels est donc essentiel pour réduire l’impact environnemental de ces unités.

Les procédés électro-microbiens représentent une technologie d’avenir pour le traitement et la valorisation des déchets, basée sur la catalyse de réactions électrochimiques par des biofilms microbiens à la surface d’électrodes. Parmi ces technologies, le tuba électro-microbien (BIOTUBA) se distingue par une mise en œuvre simple qui permet d’envisager à court-terme son implantation dans les filières existantes. Il consiste à mettre une bio-anode et une (bio-)cathode en court-circuit en disposant un matériau conducteur le long d’un gradient d’oxydo-réduction. Les performances de dégradation de la matière organique s’avèrent améliorées et des économies d’énergie substantielles peuvent être envisagées du fait de la diminution des besoins en aération. De plus, l’implantation de cette technologie pourrait répondre à d’autres enjeux du traitement des eaux : contrôle de procédés, réduction de la production de boues et traitement des micropolluants.

https://lgc.cnrs.fr/les-projets/projet-biotuba/