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Hortense Bret, responsable du pôle patrimoine et prospective-EAU 17 :: « Si on ne fait que du renouvellement, on se loupe. A l’inverse, ne faire que de la sectorisation c’est prendre le risque que le patrimoine se dégrade plus rapidement. Notre convi

06 juillet 2021 Paru dans le N°443 à la page 64 Dans le dossier : Réseaux d’eau potable : gérer le flux de données ( mots)

Entre 2015 et 2019, le syndicat Eau 17 a gagné 4 points de rendement, soit 1,5 millions de m3 d’eau. Comment ? En investissant sur des poches de sectorisation pertinentes pour équiper prioritairement en solutions de comptage et de relève à distance les consommateurs qui ont une forte influence sur les zones en tension.

Sur les 12 000 km d’eau potable, le syndicat des eaux de Charente Maritime s’est fixé un indice linéaire de perte à 1,5 m3 par jour par kilomètre. « Concrètement, sur la base de l’objectif de rendement visé à 83 % sur tout le périmètre Eau 17, il nous reste encore 140 000 m³ de volumes perdus pour atteindre notre objectif » détaille Hortense Bret, responsable du pôle patrimoine et prospective-EAU 17.
Pour développer une politique de performance hydraulique optimale sur les 432 communes composant le territoire, le syndicat a cherché à être intelligent sur la méthode et a impliqué la RESE (régie du syndicat des eaux) dans le processus de sectorisation pour valoriser sa connaissance du terrain. « Nous avons veillé avant tout au bon dimensionnement des secteurs stratégiques du réseau en nous appuyant sur les exploitants pour cartographier les zones à risque et équiper prioritairement les gros consommateurs en compteurs communicants ».
Ramenée de 50 à 20 km, la sectorisation telle que déployée depuis 2015 permet d’assurer une meilleure couverture du territoire en termes de remontée d’informations et de collecte de données. « Sur le terrain, sur les 160 agents d’exploitation de la RESE, une soixantaine est affectée à l’exploitation des réseaux d’eau et surveille les fuites. En consultation sur PC, ou sur alarme, nous sommes capables d’écouter le réseau et donc de localiser les fuites avant le compteur. Les agents peuvent intervenir plus rapidement qu’auparavant pour solutionner un problème survenu sur le réseau. Cela permet des interventions plus efficaces, plus rapides et de gagner en rendement », explique Laurent Camaille, responsable des exploitations – RESE.
Depuis 2015, l’investissement en équipement de compteurs pour le syndicat Eau 17 s’établit à 400 000 € HT par an. Il s’ajoute au programme de renouvellement des réseaux d'eau potable fixé à une moyenne de 16 millions d’euros depuis 2016.
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