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DES TECHNIQUES DE TRAITEMENT DIVERSES

27 mars 2023 Paru dans le N°460 à la page 64 Dans le dossier : Odeurs et COV : réduire avant de traiter ( mots)

Il existe deux grandes catégories de techniques?: celles qui détruisent les molécules polluantes et celles qui les captent.

• L’oxydation, qu’elle soit thermique, catalytique ou biologique, « casse » les molécules organiques en CO2 et H2 O. « La seule seule différence est la cinétique. L’oxydation thermique à 800 °C détruit les molécules en une seconde, voire moins, mais consomme de l’énergie. Oxydations thermique et catalytique sont indiquées pour traiter des COV à concentration élevée, en profitant de l’effet autothermique (les COV eux-mêmes servent de carburant) » explique Jean-Louis Fanlo. Elles concernent plutôt les industries utilisant des solvants : dégraissage métallique, chimie … Les problèmes d’odeur (STEP, équarissage, compostage), en général dus à des molécules en très faible concentration, relèvent plutôt de l’oxydation biologique. • L’autre solution consiste à capter les molécules polluantes par absorption dans un liquide (lavage des gaz) ou adsorption sur un solide (en général du charbon actif). Evidemment, il faut ensuite s’en débarrasser. Ainsi le lavage des gaz, souvent utilisé contre les odeurs, suppose-t-il l’accès à une STEP pour traiter le liquide chargé. Le charbon actif saturé peut être brûlé ou « régénéré » mais, dans tous les cas, les molécules polluantes sont finalement incinérées. Autre technique de captage, la condensation par refroidissement de l’air pollué avec de l’azote ou de l’oxygène liquides, voire des saumures, concerne surtout le cas de COV émis à très forte concentration mais faible débit (pharmacie, chimie fine…). Des procédés marginaux comme la photocatalyse ou les plasmas froids n’ont pas vraiment percé en France. Il existe également quelques solutions membranaires, souvent associées à de la condensation.

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