100 ans de fabrication française pour l'assainissement.

Parmi la gamme des pompes d’assainissement déclinée en versions submersibles, verticales à ligne d’arbre, horizontales, et en fosse sèche, une innovation technologique majeure a permis au groupe Bodin d’équiper de nombreuses stations d’épuration, poste de relevage aux USA, en Angleterre, en Inde, à Bogotá, au Liban ou encore au Vietnam : la pompe sécatrice Mengin. « Rentré dans l’entreprise en 1970, président depuis 1982, j’ai racheté la société Mengin en 1997 parce que Mengin fabriquait des pompes beaucoup plus grosses que les Bodin et était donc très complémentaire de l’offre que nous proposions, explique Bernard Bodin. Le concept original de la pompe sécatrice est basé sur l’utilisation d’une roue à canaux dont les aubages, prolongés par un cône à arêtes vives, tournent devant un couteau fixe équipé d’une lame réglable en acier très haute résistance. Les déchets contenus dans les eaux sont coupés, lors du passage devant le couteau, évitant ainsi les bouchages de la pompe. Le cône et le couteau placés à l’extérieur du colimaçon permettent de dissocier la fonction coupure de la fonction pompage. « Largement déployée aux Etats-Unis pour le pompage d’eaux brutes chargées, la technologie n’est plus forcément retenue dans les appels d’offre français, regrette le chef d’entreprise. Ils privilégient les pompes submersibles à passage intégral ce qui ne nous a pas empêché de convaincre plusieurs STEP françaises dont la STEP de Bléré ». Avec son matériel de fabrication française, Bernard Bodin nourrit toujours l’ambition d’équiper de nouvelles collectivités. « Suivant les modèles, les pompes sont réalisées en fonte, acier inoxydable, ou bronze à Montargis ou à Bléré. Les pompes submersibles existent avec ou sans pied d’assise à accouplement automatique. Elles sont également livrables en stations préfabriquées complètement équipées avec une ou plusieurs pompes ». Leur conception modulaire garantisse une évolutivité et une intégration mécanique flexible. « Il ne s’agit pas d’un problème de gamme mais surtout d’un manque de visibilité. Or, avec plus de 100 ans d’expertise, 60 employés dévoués à l’innovation, des références dans les plus grandes régions vinicoles françaises et dans les villes les plus peuplées au monde, nous pourrions permettre aux collectivités de venir chercher des équipements français éprouvés hors de France, non ? », sourit Bernard Bodin.