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Ressources hydriques en Algérie : Mobilisation et qualité

30 decembre 1999 Paru dans le N°227 à la page 78 ( mots)
Rédigé par : Samia ACHOUR et Bachir ACHOUR

Nous proposons dans cette article une mise au point sur l'état des ressources hydriques souterraines et superficielles en Algérie. Après un inventaire des potentialités en matière de ressources, il est apparu qu'elles étaient considérables tant au nord qu'au sud du pays. Depuis plusieurs décennies, l'approvisionnement de la population en eau potable et l'alimentation des centres industriels et de l'agriculture a été au centre des préoccupations du secteur de l'hydraulique. Ceci s'est traduit par la réalisation de nombreux ouvrages hydrauliques visant la régularisation et la mobilisation des eaux de surface. Mais les efforts restent en deçà des besoins croissants auxquels il convient de répondre par une plus grande maîtrise dans l'exploitation des ressources hydriques et des investissements financiers toujours plus importants. Les réservoirs souterrains du nord sont sollicités au delà des possibilités de leur réapprovisionnement naturel et l'exploitation des immenses potentialités du sud présentent de nombreuses contraintes (grande profondeur, minéralisation excessive?). Des investissements considérables ont alors dû être consacrés à la mobilisation et la régularisation des eaux superficielles (98 barrages en exploitation). Les conditions climatiques (pluviométrie) et l'envasement de ces barrages sont des contraintes de taille pour la rentabilisation de ces ouvrages. Il convient également de préserver la qualité de ces ressources en eau, notamment les eaux de surface qui sont vulnérables face aux diverses pollutions (rejets urbains et industriels, pratiques agricoles). Il a été ainsi mis en évidence la nécessité d'améliorer le contrôle de qualité des eaux de boisson ainsi que la maîtrise des techniques d'épuration des effluents et de traitement des eaux. Des mesures rigoureuses et immédiates se rapportant à la gestion et à la législation devront être prises pour éviter une dégradation irréversible des différentes ressources hydriques.

Depuis plusieurs décennies, l'approvisionnement de la population en eau potable et l'alimentation des centres industriels et de l'agriculture a été au centre des préoccupations du secteur de l'hydraulique. Ceci s'est traduit par la réalisation de nombreux ouvrages hydrauliques visant la régularisation et la mobilisation des eaux de surface. Mais les efforts restent en deçà des besoins croissants auxquels il convient de répondre par une plus grande maîtrise dans l’exploitation des ressources hydriques et des investissements financiers toujours plus importants. Les réservoirs souterrains du nord sont sollicités au-delà des possibilités de leur réapprovisionnement naturel et l’exploitation des immenses potentialités du sud présente de nombreuses contraintes (grande profondeur, minéralisation excessive…). Des investissements considérables ont alors dû être consacrés à la mobilisation et la régularisation des eaux superficielles (98 barrages en exploitation). Les conditions climatiques (pluviométrie) et l’envasement de ces barrages sont des contraintes de taille pour la rentabilisation de ces ouvrages. Il convient également de préserver la qualité de ces ressources en eau, notamment les eaux de surface qui sont vulnérables face aux diverses pollutions (rejets urbains et industriels, pratiques agricoles). Il a été ainsi mis en évidence la nécessité d'améliorer le contrôle de qualité des eaux de boisson ainsi que la maîtrise des techniques d'épuration des effluents et de traitement des eaux. Des mesures rigoureuses et immédiates se rapportant à la gestion et à la législation devront être prises pour éviter une dégradation irréversible des différentes ressources hydriques.

En Algérie, l'eau constitue une denrée de plus en plus rare, vulnérable et difficilement renouvelable. L'usage de l'eau a une finalité sociale (boisson, hygiène...) mais également économique puisqu’aussi bien l'industrie, l'agriculture et la ville se disputent sa disponibilité et induisent des effets plus ou moins négatifs sur sa qualité.

L'eau doit être maintenant considérée comme une ressource économique au même titre que les hydrocarbures et les minerais et la prise de conscience impose de la gérer d’une manière rationnelle, en faire la préoccupation centrale de cette fin de siècle et du début du siècle prochain. La nouvelle politique de l'eau initiée ces dernières années par le ministère de l’équipement a été surtout axée sur la réforme de la gestion de la distribution de l'eau. L’élément central de cette démarche est l’organisation du territoire en cinq grands bassins versants, la ressource en eau étant gérée par des agences de bassin.

Toutefois, la problématique de l'assainissement bien qu’abordée n'est pas suffisamment développée, notamment dans les aspects financiers, institutionnels et réglementaires qui présentent des lacunes notamment quant à la perception des redevances pollution et aux aides aux communes sous forme de subventions pour la réalisation, l’amélioration et l’entretien des réseaux d’assainissement (collecte et épuration). Par ailleurs, il importe que les ressources en eau, déjà réduites, soient efficacement protégées contre toute nuisance (bactériologique ou chimique) et qu’elles soient traitées afin de produire une eau dont la qualité satisfait à des normes physico-chimiques et biologiques de potabilité.

Après un exposé des données concernant la mobilisation des princi-

[Photo : La nouvelle politique de l'eau initiée en Algérie ces dernières années a été surtout axée sur la réforme de la gestion de la distribution de l'eau.]

Partant du constat de la faiblesse des ressources hydriques en Algérie, nous nous intéresserons à la problématique de la qualité des eaux et en particulier à certains facteurs de dégradation de celle des eaux de surface. Nous pourrons également faire une rapide appréciation de l’efficacité des installations permettant la préservation de ces ressources.

Mobilisation des ressources en eau

En Algérie, les ressources hydriques consistent d’une part en eaux souterraines et d’autre part en eaux superficielles. Les besoins en eau à l’horizon 2010 sont estimés à 5,5 milliards de m³ dont 2,2 en eau potable et industrielle [1]. La pression démographique, l’urbanisation accélérée sous la poussée de l’exode rural et les activités qui dépendent de l’eau, notamment les grands centres industriels et l’agriculture en irrigué, ont fait du secteur de l’hydraulique, dès le deuxième plan quinquennal, une priorité nationale. L’accroissement des besoins en eau et les fuites considérables (plus de 40 %) dans les réseaux d’alimentation en eau potable ont provoqué d’énormes déficits en eau et l'on a dû avoir recours à la mobilisation des eaux superficielles d’autant que les réserves souterraines du nord du territoire montraient une tendance à l’épuisement. Le programme en matière de réalisation d’ouvrages de mobilisation et notamment de barrages a nécessité, à l’horizon 2010, un investissement de plus de 30 milliards de dinars [2].

Il peut paraître que l’Algérie dispose, à l’heure actuelle, de potentialités importantes en ressources tant souterraines qu’en surface. Le tableau 1 résume les données concernant les principales ressources potentielles et mobilisées ainsi que leurs emplois. Toutefois, les observations les plus importantes à dégager sont les suivantes :

* les potentialités en ressources en eau présentent le sérieux inconvénient d’être inégalement réparties sur un vaste territoire et fortement dépendantes des conditions climatiques. Ces disparités régionales seraient en effet étroitement liées à la répartition générale de la pluviométrie. Le territoire algérien couvre une superficie de 2 380 000 km² dont 85 % correspondent à la zone désertique où les précipitations sont quasi nulles. Les précipitations suivent donc une zonalité Nord-Sud mais également Est-Ouest puisque l’Oranie (Nord-Ouest du pays) ne draine que 25 % des écoulements. Globalement, les apports pluviométriques dans le nord du pays sont évalués en moyenne à 100 milliards de m³ par an dont 85 % s’évaporent dans l’atmosphère et seulement 15 % constituent l’écoulement souterrain et superficiel.

* sur l’écoulement superficiel total (12,5 milliards de m³), le volume mobilisable est estimé à 50 % sur la base de l’inventaire des sites de barrages effectué à ce jour. Toutefois, en raison du relief souvent accidenté et des efforts financiers considérables, le volume régularisé actuellement est de 2 milliards de m³ avec 98 barrages en exploitation. Leur nombre place l’Algérie au premier rang dans le monde arabe et au deuxième rang dans le continent africain [2].

* les barrages algériens ont des capacités moyennes ; le plus grand volume (450 Hm³) est mobilisé sur le barrage de Gargar (Relizane). Cependant, l’envasement des barrages est un phénomène particulièrement spectaculaire, surtout dans la zone nord du pays qui est livrée

[Photo : La quantité des eaux usées urbaines rejetées annuellement en Algérie est estimée à environ 500 millions de m³ dont seulement 6 % sont épurées.]

La quantité des eaux usées urbaines rejetées annuellement en Algérie est estimée à environ 500 millions de m³ dont seulement 6 % sont épurées.

L’érosion. La quantité de sédiments déposée dans les barrages a été évaluée à 540 Hm³ en 1995, soit environ 11 % de la capacité totale. Un volume supplémentaire de 100 Hm³ est prévu d’ici l’an 2000 [3]. Les programmes de lutte contre l’envasement (traitement des bassins versants, drainage des retenues, dragage…) nécessitent des investissements assez lourds. Ainsi, selon l’expérience déjà acquise sur le barrage du Fergoug, le dévasement a atteint un coût de 14,50 dinars/m³.

* Les transferts inter-régionaux peuvent constituer une solution aux disparités des ressources en eau et permettent de valoriser au mieux ces ressources. On peut citer le transfert Mostaghanem-Arzew-Oran ou celui d’Ighil Emda-Medouane (Sétif).

* Dans le sud du pays, les eaux de ruissellement sont exploitées par deux barrages, Djorf Torba (Béchar) et Foum El Gherza (Biskra), dont les ressources sont assez faibles et aléatoires. Les ressources hydriques souterraines proviennent des nappes du complexe terminal et du continental intercalaire [4]. Ces eaux sont très salées et leur minéralisation peut dépasser 7 g/l, ce qui entraîne la salinisation des terres irriguées et peut provoquer une baisse de la productivité agricole. Ce phénomène est accentué par le retard accumulé pour la mise en place ou l’amélioration des réseaux de drainage afin de conserver aux sols leur fertilité. Ceci limite aussi le développement et met en danger la pérennité de certaines régions (cas de la palmeraie d’El-Oued) [5].

* Enfin, notons à travers le tableau 1, l’absence d’une répartition

rationnelle des ressources en eau entre les différents secteurs économiques et la faible part consacrée à l'alimentation en eau potable et industrielle. De plus, sauf exception, on ne distingue pas la part consacrée à l’AEP de celle destinée à l'industrie. Ceci pose, en particulier, le problème du rôle parasitaire de certaines unités industrielles qui ont recours à un raccordement sur les réseaux publics urbains ou, au mieux, à des prélèvements de quantités considérables d'eaux brutes dans les barrages.

À cela s'ajoute l'urgence d'agir avec une plus grande efficacité sur la gestion des eaux depuis le captage jusqu'à l'utilisateur. À ce sujet, il y a lieu de rappeler la nécessité de créer des périmètres de protection des ressources en eau, limiter la pollution des rejets d’eaux usées urbaines ou industrielles et améliorer les performances du traitement des eaux destinées à la consommation humaine. Ce dernier point nous amène à introduire l'aspect qualitatif des eaux de boisson algériennes et en particulier celles qui dérivent des eaux de surface.

Qualité des eaux destinées à la consommation

Contrôle de la qualité des eaux

Cette problématique met l'accent sur les effets de la qualité des eaux sur les écosystèmes naturels et sur la santé publique. Il n’existe pas de normes de potabilité propres à l’Algérie mais les analyses effectuées sont valablement confrontées aux normes de l'OMS.

Toutefois, seules des analyses globales et ponctuelles sont effectuées compte tenu de l'état actuel de l’équipement des laboratoires spécialisés dans l'étude de la qualité des eaux. Des laboratoires tels que celui de l'Agence nationale des ressources hydrauliques (ANRH), ou ceux rattachés aux entreprises régionales de production d’eau potable réalisent des analyses dites de série ou fondamentales.

Des analyses plus spécifiques, notamment dans le cas de pollutions accidentelles par des rejets industriels (métaux lourds, détergents, hydrocarbures...) sont parfois réalisées par les services de toxicologie souvent rattachés aux centres hospitaliers. Quant à la qualité bactériologique des eaux, elle est souvent déterminée par des campagnes épidémiologiques réalisées conjointement par l'Institut Pasteur d’Algérie, l'Institut national de santé publique et les secteurs sanitaires régionaux. Toutefois, on ne peut affirmer que les eaux naturelles aient pu faire, jusqu’à présent, l'objet d’analyses systématiques et régulières de contrôle ou de surveillance de pollution par certains effluents.

Caractéristiques physico-chimiques des eaux et sources de pollution

La plupart des eaux algériennes présentent une minéralisation importante pouvant dépasser 1 500 mg/l même au nord du pays. Ces eaux sont mi-dures à dures avec des TH voisins de 30 °F au nord et dépassant largement la norme de l'OMS (50 °F) dans les eaux souterraines du sud algérien. Les eaux de surface présentent des concentrations relativement élevées en matières en suspension charriées par les oueds notamment en période de crue et dépassant parfois 500 mg/l.

...humiques reste dans les limites acceptables (3 à 6 mgS/l) ou 5 à 6 mg/l en COT [6].

Mais à cela peuvent se combiner d’autres facteurs de détérioration de la qualité des eaux, notamment la pollution.

Les principales sources de pollution des eaux naturelles sont liées aux rejets urbains, aux effluents industriels et à certaines pratiques agricoles. Il faut en effet signaler que l’épuration des rejets domestiques et industriels est souvent insignifiante, les installations étant absentes ou fonctionnant mal. La quantité des eaux usées urbaines rejetées annuellement est estimée à environ 500 millions de m³ dont seulement 6 % sont épurés. Il existe actuellement 46 stations dont 14 seulement sont fonctionnelles [8]. Les autres stations d’épuration sont à l’arrêt pour des raisons techniques, organisationnelles ou financières.

En effet, il faut signaler que la gestion de ces stations implique des dépenses que les communes ne peuvent pas toujours assumer. De plus, il faut noter l’absence d’un personnel qualifié pour le fonctionnement des installations et l’inadéquation de certains procédés d’épuration avec la charge polluante, sa nature et les conditions socio-économiques de la région. Par ailleurs, certaines stations connaissent des perturbations causées par le déversement des eaux usées industrielles non traitées à la source. Des rejets d’unités fabriquant des accumulateurs à plomb, des tanneries, des effluents chargés en hydrocarbures, en produits laitiers divers sont ainsi signalés au niveau des réseaux d’assainissement des villes considérées [9]. Une estimation assez récente avance un chiffre de 220 millions de m³ d’eaux usées industrielles rejetées par an dont 15 % seulement sont épurés [10], le reste étant évacué à l’air libre, vers les oueds ou la mer, les chotts (au Sahara).

L’utilisation excessive de pesticides et d’engrais chimiques et les pra-

table limits (3 to 6 mgSH/l) or 5 to 6 mg/l of TOC [6].

In addition to this, however, other factors may be responsible for a deterioration in the quality of water.

The main sources of pollution of natural water are municipal discharges, industrial effluents and certain agricultural practices. It should be pointed out that the treatment of domestic and industrial discharges is often insignificant, the necessary installations being either non-existent or functioning badly. The estimated quantity of municipal wastewater discharged each year is in the region of 500 million m³ of which only 6 % is treated. There are currently 46 sewage works of which only 14 are operational [8]. The remainder are out of action for technical, organisational or financial reasons.

It should be pointed out that the management of these works involves expenditure that the communities are not always in a position to meet. It should also be noted that there is a lack of qualified personnel to run the installations and that certain treatment processes are inappropriate for the existing load and type of pollutants and for the socio-economic conditions of the region. Moreover, some treatment works experience disturbances caused by the discharge of industrial wastewater that has not been treated at source. Discharges from factories producing lead-acid batteries and from tanneries, and effluents with high levels of hydrocarbons or various milk products have thus been reported in the sewer systems of the towns concerned [9].

A fairly recent estimate has put the figure at 220 million m³ of industrial wastewater discharged each year, of which only 15 % has been treated [10], the remainder simply being discharged in the open air into the wadis or the sea, or, in the case of the Sahara, the chotts.

Table 1 : Principal water resources and distribution by sector of consumption

Type of resource – Groundwater (aquifers)
North
Principal resources
• Mitidja
• Mascara
• Sidi Bel Abbès
• Annaba
• Hodna
Potential volume: 2 billion m³/year
Volume mobilised: 1.8 billion m³/year
Exploitation constraints
• Growing demand
• Rainfall deficit
• Overexploitation
Distribution of total consumption by sector
• Small and medium irrigation (15 – 20 %)
• Drinking and industrial water (15 – 20 %)
South
Principal resources
• “Complexe terminal”
• “Continental intercalaire”
Potential volume: 5 billion m³/year
Volume mobilised: 500 – 600 million m³/year
Exploitation constraints
• Great depth
• Need to treat
Distribution of total consumption by sector
• —
Type of resource – Surface water
Basins of the Tellian Atlas and Sahelian coastline (98 dams)
Potential volume: 12.5 billion m³/year
Volume mobilised: 2 billion m³/year
Exploitation constraints
• Sites in rugged terrain
• High cost
• Siltation
• Rainfall deficit
• Need to treat
• Increasing demand
Distribution of total consumption by sector
• Large-scale irrigation (30 – 40 %)
• Hydroelectric power (20 – 25 %)
• Drinking and industrial water (10 – 20 %)

pratiques d'irrigation inappropriées constituent également une source de pollution chimique si l'on en juge par l'augmentation des niveaux de nitrates et de pesticides dans les eaux naturelles ou dans les produits de culture [11,12]. Il y a donc lieu de ne pas négliger les risques réels de pollution qu’encourent toutes les ressources en eaux et notamment les plus vulnérables telles les nappes phréatiques et les eaux de surface régularisées. Cependant, au vu de quelques études sur les eaux destinées à la boisson, il apparaît que les eaux souterraines restent encore suffisamment protégées. Quant aux barrages, bien que des pollutions accidentelles et massives puissent survenir, il semble que la dégradation de la qualité de leurs eaux n’ait pas atteint des proportions alarmantes si l'on se réfère aux résultats d’analyses effectuées sur plusieurs de ces eaux.

Conclusion

Au vu de ce rapide tour d’horizon du problème de l'eau en Algérie, il peut paraître que la solution au déficit en eau dans un pays majoritairement semi-aride soit dans les moyens mis en œuvre pour la mobilisation des ressources hydriques dont les potentialités sont considérables. En fait, il est aussi important de renforcer la gestion de ces ressources de façon optimale et dont la politique devra s'inscrire dans une stratégie axée sur la durabilité du développement du secteur de l'hydraulique. Ainsi, la lutte contre les fuites dans les réseaux tant d’alimentation en eau potable que d’assainissement, contre les surconsommations industrielles et surtout le contrôle de la qualité des eaux rejetées par les activités humaines ne peuvent que mener à une économie substantielle des ressources en eau mais aussi une économie sur les investissements financiers tout en veillant à atteindre les objectifs sanitaires postulés.

La mobilisation, le transport, le traitement et la distribution de l'eau nécessitent d'importants moyens financiers dont l’État ne peut assurer indéfiniment la totalité de la charge.

À cet effet, le principe du pollueur payeur édicté par la nouvelle politique de l'eau engagée par le ministère de l’équipement devra être mis en pratique et généralisé.

References

+ Achour S. (1992), La chloration des eaux de surface algériennes et ses effets sur la formation des composés organohalogénés, Thèse de Magister, ENP, Alger.

+ Achour S. (1990), La qualité des eaux du Sahara septentrional en Algérie : Étude de l'excès de fluor, Tribune de l'Eau, 42, 53-57.

+ Benlala A. (1995), Mobilisation des ressources en eau, Santé plus, 45, 39-42.

+ Bentir M. (1996), L’épuration des eaux usées urbaines en Algérie, État actuel et perspectives, Edil - InfEau, 11, 46.

+ Chalal M. (1998), Pollution de l'eau et procédés d’épuration - Aspects techniques et institutionnels, Édil - InfEau, 20, 9-15.

+ Amirouche F. (1999), Pour un meilleur développement et protection du littoral, Symbiose (Environnement), 5, 22-27.

+ Boussenadji R., Brahimi F. (1994), Les nitrates dans les eaux de consommation, Santé plus, 36, 22-24.

+ Boussahel R. (1996), Recherche et dosage des résidus de la deltaméthrine dans certains aliments, Thèse de Magister, ENP, 1996.

+ Meskouri M. (1999), Zones sahariennes - un environnement aride, Symbiose (Environnement), 5, 33-36.

+ Remini B. (1996), Envasement des retenues de barrages en Algérie, Doctorat d'État en Hydraulique, ENP, Alger.

+ UNESCO (rapport) (1972), Étude des ressources en eau du Sahara septentrional.

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