Pendant les années 1936-1938, l'auteur de ce récit en était à la période de début de sa carrière industrielle, en qualité alors de jeune agent technique du Département Constructions-Installations de la société CARBONISATION et CHARBONS ACTIFS. « L’histoire d’eau » proposée aujourd'hui est un épisode réellement vécu de cette époque, un épisode dont il garde plus de quarante ans après un souvenir toujours vivace. Ce n’est pas rare qu'une carrière professionnelle puisse rester marquée par certaines émotions ressenties au contact des personnages qui dominent le débutant dans les circonstances où il est amené à prendre ses premières responsabilités...
LE PROCÉDÉ « CARBOCHLORE »
Or donc en 1937, par le jeu d’un accord conclu entre la Société Carbonisation et Charbons Actifs (CECA) et le confrère la Société Procédés Industriels et Charbons Actifs (PICA), la seconde de ces sociétés venait de céder à la première son Département Carbochlore, un département de traitement d’eau en plein démarrage ce qui impliquait de prendre en marche un certain nombre d'affaires en cours. Une restitution à la Société PICA étant intervenue dès l'année suivante mettant fin au dit accord, nous devons à la bonne obligeance de M. MONTAGNON son actuel président-directeur général de pouvoir présenter quelques illustrations d’époque sur ce procédé CARBOCHLORE de stérilisation de l'eau.
Le point de départ en était l'approbation par le Ministère de la Santé Publique (suivant un vénérable document du 6 juin 1930) du procédé du Dr Robert CAMBIER, alors directeur du Laboratoire d’Hygiène de la Ville de Paris (séance du 26 mai 1930 du Conseil Supérieur d’Hygiène Publique, rapporteur M. DIMITRI).
Ce procédé... « rend l’emploi de l'eau de Javel pour le traitement des eaux de boisson très facilement maniable pour les usages domestiques et à la portée de tous »... Le principe, en effet très simple, était une surchloration de sécurité des eaux, à dose de 1 à 2 mg de chlore réel par litre, soit environ une goutte d’eau de Javel à 10° du commerce par litre (dans le cas d’eaux très souillées, la dose pouvait être portée à 5 gouttes). Cette « javellisation » était suivie de déchloration immédiate par passage sur charbon actif de l'eau chlorée. Ainsi traitée, l'eau sans aucune saveur finale perceptible, pouvait être consommée de suite...
Le charbon actif agit en la circonstance sur les solutions d’hypochlorite ou de chlore diluées, en catalysant la réaction :
2 ClONa → 2 ClNa + O₂ ou Cl₂ + H₂O → 2 HCl + O
L'oxygène formé agit comme oxydant de la matière organique de l'eau. Quant aux traces de sel marin ou d'HCl (immédiatement neutralisées par le bicarbonate de chaux) elles s’ajoutent purement et simplement au chlorure de sodium et au chlorure de calcium qui sont toujours présents dans les eaux.
Deux originalités singularisaient le procédé CARBOCHLORE, perfectionnement du procédé CAMBIER : une javellisation automatique par jaugeur basculant volumétrique à deux compartiments alimentés en eau brute par un robinet à flotteur (fig. 1) et l'emploi de charbon actif bactéricide mordancé imprégné avec un sel d'argent, ce qui le rendait réfractaire aux formations microbiennes dans sa masse.
C'était parfait. Le traitement s'opérait en continu, sans surveillance ni précaution spéciale. Deux gammes d'appareils étaient offertes sur le marché : d'une part, les petits appareils portatifs « Carbochlore F3 » (débit 1 l/mn) et « Carbochlore F4 » (débit 6 l/mn), destinés aux habitations rurales isolées, par exemple les postes de gardien de passage à niveau (les Compagnies de Chemin de Fer étaient de gros clients), d'autre part, de véritables « Installations Carbochlore » permettant de produire de plus gros débits d'eau potable, destinées aux collectivités (1 200 l/heure et plus), voir fig. 3.
L'après-guerre 1939-1945 avec l’extension systématique des réseaux modernes d’adduction d’eau potable mit fin progressivement à l’activité de ce département qui, il faut le dire, avait répondu à des besoins et connu une certaine prospérité pendant quelques années.
DES « INSTALLATIONS CARBOCHLORE » DANS LA LIGNE MAGINOT
C'est dans les mêmes années 1933-1938 que la France se dotait résolument d’un système de fortifications invulnérable pour couvrir en toute sécurité sa frontière de l'Est contre le péril d'une invasion allemande. Une succession de puissants points d'appuis fortifiés avec dans les intervalles des ouvrages plus légers pour interdire le passage, telle était – on s’en souvient – cette Ligne Maginot que finalement l’armée allemande se garda bien d’affronter en mai 1940, préférant la tourner par un coup d’audace en se précipitant dans la « charnière de Sedan ».
Au moment de sa construction, les anciens combattants de 1914-1918, dont le ministre André MAGINOT, avaient encore présents à l’esprit certains épisodes de Verdun comme celui du Fort de Vaux, qui ne fut jamais pris par la force mais dont la garnison avait dû se rendre après une résistance héroïque, vaincue par la soif (1), et dans les nouveaux ouvrages fortifiés le problème de l’eau fut cette fois convenablement résolu.
On revint tout naturellement à la conception, classique dans tous les châteaux-forts, de chercher l'eau sous ses pieds dans le site et, puisqu’on avait déjà compris l'intérêt d'un traitement de sécurité, on adopta le procédé Carbochlore, simple et avantageux par son automaticité mécanique.
C’est ainsi que figuraient dans le contrat de cession un certain nombre de « grosses » installations, objet de commandes en réalisation plus ou moins avancée, passées pour des ouvrages de la Ligne Maginot, aux noms à consonance prédestinée de cuirassés terrestres, tels le SIMSERHOF, le Grand et le Petit HOHEKIRKEL, l'HASPELSCHIEDT...
PREMIÈRE INSTALLATION CARBOCHLORE TERMINÉE : IL FAUT LA RÉCEPTIONNER
Et justement la plus avancée de toutes ces installations — peu importe laquelle — venait d’être terminée en montage, prête à être réceptionnée. C’était une aubaine car aussitôt en mains son procès-verbal de réception on pourrait facturer et encaisser, et on n’avait pas l’habitude dans cette jeune firme en pleine expansion de laisser traîner la moindre possibilité de rentrée d’argent.
L’ordre arriva brutal du directeur (2) au chef de Service « Installations » (3), mais par coïncidence celui-ci n’avait sous la main aucun « ingénieur-metteur en route » approprié qui fût disponible, tous étaient en déplacement aux quatre coins de la France ou à l’étranger : … « — M’est égal, faut quelqu’un sur place tout de suite ! Envoyez-moi un dégourdi ! Des installations comme ça, ça marche tout seul… suffit de faire admettre que l’eau est bonne à boire… et puis à l’Agence de Strasbourg il y a un nommé Vischer qui est bien au courant, c’est lui qui a traité l’affaire et suivi le montage de bout en bout pour le compte des prédécesseurs !… »
En fait de dégourdi, chacun s’étant récusé avec un bon motif « le sort tomba sur le plus jeune » du Service, et l’auteur du récit fut désigné d’office, avec ordre de départ le soir même, après mise en ordre téléphonique de la procédure avec l’Agence de Strasbourg. Quelques recommandations : bien étudier en vitesse le dossier et les plans, et surtout « — Vous m’entendez bien, revenir avec le procès-verbal de réception en ordre, comme c’est marqué là au chapitre des conditions de paiement !… De toute façon, Vischer est bien au courant, il a les plans et tous les doubles !… » N’importe qui aurait compris que c’était un jeu (en principe)…
Premier voyage de nuit pour le Service (il y en eut combien d’autres après ?) et arrivée en gare de Strasbourg au petit matin. Un détail qui revient : pour se retrouver dans la cohue on avait convenu au téléphone que l’arrivant, en passant le portillon, mettrait sa valise sur l’épaule. Et le fameux Vischer était bien là, qui prenait livraison du dégourdi en question envoyé par le Siège.
UN COLLÈGUE BIEN AU COURANT…
Ledit Vischer, un peu plus âgé, se révéla d’entrée fort sympathique, gai compagnon, enjoué même, sachant mettre son monde à l’aise, parlant parfaitement l’allemand ce qui n’est pas anormal dans ce coin-là, et après un cordial et solide petit-déjeuner alsacien voilà les deux compères partant en voiture cap au nord, en direction de la frontière.
Chemin faisant, et on avait à rouler pendant une bonne soixantaine de kilomètres, notre Vischer pressé de questions répondait avec complaisance, rassurait son collègue : lequel allait découvrir une installation Carbochlore en ordre de marche, montage parfait par des plombiers locaux consciencieux, charbon actif chargé, eau de Javel sur place, arrivée d’eau branchée. Bref tout cela ne demandait qu’à démarrer, et dans l’ouvrage certainement aucun problème pour la réception. Par contre pour repartir avec un document signé, ce serait autre chose, une affaire à traiter dans les bureaux de la puissante Chefferie du Génie de Haguenau qui commandait les travaux de tout le secteur fortifié et dont les hauts gradés étaient des personnages peu maniables… enfin, on verrait bien.
En contrepartie, le Parisien pouvait dévoiler à son tour qu’il avait l’avantage d’être lui-même artilleur de réserve, ayant accompli son service à Strasbourg en 1934-1935 (classe 33) au 155e Régiment d’Artillerie à Pied, le régiment qui précisément avait essaimé dans les tourelles de la ligne Maginot. Et qu’en plus, ayant participé pendant un long mois à des manœuvres autour du Camp de Bitche comme sous-officier observateur, la région ne lui était pas du tout inconnue.
Ce pays de Bitche et de Wissembourg, terre de frontières, zone de glacis et de camps militaires, centre de batailles, est tragiquement marqué par son destin historique depuis les Romains en passant par Vauban et la guerre de 1870, connaissant tour à tour des périodes de prospérité militaire éphémère, puis la misère des guerres et des après-guerres. Pourtant c’est une fort jolie contrée faite de vallonnements dominés par des rochers escarpés et des ruines de châteaux, avec d’épaisses forêts (le « gewald ») et des zones découvertes (le « gau ») parsemées d’étangs.
Pour le moment aux approches de la frontière c’était zone militaire : barrages routiers, chevaux de frise, agitation casquée, sentinelles, patrouilles, contrôles. Mais nous passions partout avec une facilité dérisoire : ordre de mission, laissez-passer, autorisation de franchir, etc. et Vischer était en plein pays de connaissances à force de parcourir les ouvrages pour y installer l’eau potable. Considéré comme une sorte de bienfaiteur, accueilli partout par des gestes amicaux et des sourires complices, visiblement il était chez lui dans toute la zone fortifiée. Sa fierté était de montrer comment les collines étaient reliées entre elles par des souterrains, où se situaient les entrées les plus cachées, et pour le profane qui l’accompagnait c’était une découverte passionnante !
LA MISE EN ROUTE SE PASSE POUR LE MIEUX
On atteint « l'ouvrage » à l'heure prévue, dûment attendus ; la porte monumentale blindée est aisément franchie grâce au Sésame requis, et nous pénétrons avec des guides immédiatement attentionnés dans la gigantesque taupinière creusée à travers la montagne où s'agite un grouillement militaire : du vrai Jules Verne dans les entrailles de la terre...
Un parcours en groupe dans les galeries voûtées sous éclairage blafard, aux parois sécurisantes de rocher solidarisé au béton constituant une sorte de station de métro continue sur des kilomètres : on croise des détachements et des corvées, et de place en place des équipes d’artilleurs s’affairent aux accès de ces fameuses tourelles ou coupoles qui surveillent les vallées avoisinantes, prêtes à y cracher la foudre, tout cela au milieu de curieux échos de roulements sourds et de commandements secs.
Dans cette cathédrale souterraine, une chapelle privilégiée formée par un recoin taillé dans le roc : c’est là — et nous voici enfin en présence de l'installation Carbochlore ! À noter que nous étions des civils considérés, « ceux qui viennent pour l'eau », et que l'installation elle-même faisait l'objet de soins attentifs très apparents, parfaitement en ordre comme l'avait promis Vischer.
Décidément ce Collègue était un frère-sorcier avec qui on se sentait en sécurité grandissante... d’ailleurs n’avait-il pas intérêt lui aussi à ce que tout se passe vite et bien ? La sympathie qu’il rayonnait, entraînant une atmosphère de fraternisation confiante avec les militaires et les responsables de l’ouvrage aussi bien qu’avec les délégués de la Chefferie du Génie et les Artilleurs locaux faciliterait grandement les choses au moment de la réception. C’était certain !
[Figure : Fig. 2 – Détail du javelliseur automatique.]L’approbation « provisoire » eut lieu effectivement lorsque nous décidâmes nous-mêmes de rassembler un public suffisant, ceci après quelques bonnes heures de réglages délicats et de tâtonnements sérieux : d’abord avec le « rinçage à fond » du charbon actif pour faire s’écouler les suies inévitables provenant de l'empoussiérage au chargement, puis avec la mise en ordre du javellisateur oscillant (fig. 2), un appareillage émaillé assez sensible qui à l’endroit des soudures présentait déjà de fâcheux piquages de rouille. Quant à la dose idoine de chlore, on l'obtint (entre nous) après avoir commencé par recracher quelques bonnes lampées d’eau intermédiaire javellisée, pour arriver à déguster une eau finale qui pouvait être considérée comme « buvable »...
Mais enfin l’affaire se termina au mieux dans l'ouvrage. Nous étions tous réunis face à l'installation Carbochlore, renforcés par un groupe « d’artilleurs mes chers frères » appelés comme témoins spontanés, chacun son quart à la main venant à son tour le remplir solennellement au robinet : une vraie dégustation populaire très joyeuse où découla un consensus obligatoire du responsable de la Chefferie du Génie fortement influencé par tous ces présents unanimes à se déclarer satisfaits. Un cliché inoubliable pour le metteur en scène ! Aucune autre condition fort heureusement n’était requise pour une telle réception, aucune analyse, aucun contrôle de laboratoire, rien : l'affaire se passait un quart à la main, on buvait l’eau, et voilà !
L'OBTENTION DU DOCUMENT, PUIS LE RETOUR
La première manche gagnée, il fallait jouer la seconde ailleurs, c’est-à-dire dans les bureaux de la Chefferie du Génie à Haguenau, et là avec une ambiance-zéro ! Accompagnés du délégué de la Chefferie présent dans l’ouvrage, et que nous n’avions pas lâché bien sûr, il fallut donc passer de bureau en bureau pour atteindre le très haut et très puissant gradé commandant toute la Chefferie, celui dont la signature était seule valable. Par bonheur le responsable qui nous accompagnait accepta de s’engager personnellement et sut convaincre. Mais il restait à déployer des trésors de savoir-faire pour obtenir sur-le-champ le document officiel signé qu’il fallait ramener à Paris.
Aussi était-il déjà bien tard dans l'après-midi quand ce fameux procès-verbal de réception, avec signature et tampon, put enfin nous être remis — pour être religieusement plié en quatre dans le portefeuille. Et nous pouvions alors repartir libérés et joyeux vers Strasbourg, où le soir l'Agent régional en titre — KELLER — nous attendait chez lui à l’Agence. En considération de sa respectabilité on disait « Monsieur KELLER », car il s'agissait d’un notable strasbourgeois d’un certain âge ayant pignon sur rue à la Robertsau, un grand bourgeois dont Vischer n’était que l'adjoint technique. Président du Souvenir Français à Strasbourg, il comptait parmi ces Alsaciens patriotes inconditionnels, résolument anti-Allemands et toujours revanchards !
Toute la famille présente, il y eut donc grande réception chez le couple KELLER, à la fois pour honorer le jeune Parisien délégué par le Siège et fêter le premier procès-verbal de réception d'une installation Carbochlore dans la Ligne Maginot (à vrai dire, il devait rester le seul dans les annales puisque le Département Carbochlore allait être presque aussitôt restitué, comme déjà dit). Un tel honneur, une telle soirée inattendue clôturant une journée aussi bien remplie et là-dessus une nuit confortable à l'hôtel, on pouvait rentrer le lendemain tranquille et en bonne forme à Paris et au Siège. Là-bas on était déjà prévenu par téléphone que l'affaire s'était terminée au mieux.
Dès l’arrivée au bureau : remise du précieux document au chef de Service, lequel s’en empare prestement et fonce — preuve en mains — chez le directeur à l’étage au-dessous, ayant à se faire féliciter du bon choix de son « dégourdi ». Et ledit directeur, imperturbable, de recevoir les deux personnages en déclarant très calmement : « ... Vous l'aviez bien dit que ça marche tout seul ces Installations Carbochlore... C'est rien du tout à réceptionner... ». Toujours est-il que pour le chargé de mission rentré victorieux ce fut un coup d’éclat de début de carrière. Quasi inconnu la veille, il était consacré d’un seul coup comme mini-vedette, et ceci fut très bénéfique pour de successives promotions ultérieures, à une époque de développement continu de la Société.
EPILOGUE
Mais les événements devaient se précipiter comme l'on sait. Dans les mois qui suivirent il fallut prendre son sac et son fusil et partir pour la peu glorieuse campagne 1939-1940...
Après l'armistice de juin 1940, les gens et les nouvelles recommencèrent à circuler, et M. KELLER s’étant manifesté depuis Montpellier on put l'y retrouver, mais dans quel état ! Lui qui n’était déjà plus jeune : vieilli de dix ans, malade, désespéré... un malheureux à la dérive ! Tout naturellement une des premières questions fut pour nous enquérir du sort de son adjoint, le compagnon de l'équipée Carbochlore dans la Ligne Maginot.
... « Ah ! mon Cher Monsieur, vous n'allez pas y croire : ce Vischer, c’était un espion ! Oui, un pur Allemand, disparu à la déclaration de guerre et rentré “avec eux” dans Strasbourg... Oui Monsieur, un chef de la Gestapo ! Bien sûr il savait ce que je pensais... Oh ! on ne m'a fait aucun mal : un quart d'heure pour faire ma valise, ma femme aussi, expulsés avec le premier convoi !... Juste un peu de linge, j’ai tout perdu ! Il s'est installé chez moi. Tenez j'ai seulement pu enrouler un billet de banque à l'intérieur de mon porte-mine que voilà... C'est bien triste vous savez, Monsieur !... ».
Ce bon M. KELLER, il en mourut de chagrin l'année suivante. Quant au bougre de Vischer, que diable a-t-il pu devenir à travers toute la tourmente qui a suivi ?
De toute façon, les renseignements qu'il avait fournis à l'époque — lui et d'autres — ont dû décourager l'état-major allemand de jamais se frotter à notre Ligne Maginot ! Il la connaissait, lui Vischer, si bien armée et équipée pour se défendre n’est-ce pas, et puis en ordre en matière d'eau avec des Installations Carbochlore qui marchaient...
André WAUQUIER.
(1) Voir L'EAU ET L'INDUSTRIE — n° 7, mai 1976 — pages 91 et suiv. « Il y a 60 ans (juin 1916) : le fort de Vaux... »
(2) M. Charles GAUTELIER et (3) M. Pierre CHAPUIS, dont l’auteur salue respectueusement la mémoire ainsi que celle de M. Henri BONDONNEAU, le pionnier du CARBOCHLORE à la Société PICA.
LE RECUEIL DE NOS « HISTOIRES D'EAU... »
à partir du n° 24
- Un épisode de la « course à l'eau » pour Versailles, sous Louis XIV, « Les Travaux de l'Eure » et l'Aqueduc de MAINTENON (1685-1689).
- Au cœur de l'Auvergne : Clermont-Ferrand, n°
- Une nouvelle réalisation pour remplacer les écluses sur les canaux : la pente d'eau de MONTECH (Tarn-et-Garonne), 1971-1973, n° 26.
- Il y avait une fois, à Tours, un pont de pierre, n° 27.
- Les inondations de Paris en 1910, n° 28.
- Doit-on sauver le Mont-Saint-Michel du péril de la terre ? n° 29.
- Une victoire de la ténacité néerlandaise : les Travaux de Zuyderzee, n° 30.
- Regards sur la navigation fluviale : capitale de la batellerie, n° 31.
- Dans le Paris en mutation du Second Empire... le collaborateur d'Haussmann pour l’Eau et les Égouts : EUGÈNE BELGRAND (1810-1878), n° 32.
- L’eau « pétrifiante » de SAINT-ALYRE à CONFLANS-SAINTE-HONORINE.
TABLE DES ANNONCEURS
LES ATELIERS DE LA CHAMPAGNE ARBL CARBOXYQUE FRANCE (LA) CARLIER PLASTIQUES CEBEDEAU CdF CHIMIE CPC CERAL CEREDE CFG FRANCE CGEE ALSTHOM 2 CHAPLAIN TECHNIQUES NOUVELLES CHOQUENET COFLEXIP CONNS & ROTH DEGREMONT DILLUT DIA-PROSIM EGA ELECTRICITE DE FRANCE 50 EPAP FENWICK FILTERZAND WESSEM FLYGT FRANCE FOIRE DE BRUXELLES 11 FRANCEAUX GUIDE DE L'EAU 42 GUINARD CENTRIFUGATION HAPEX CHIMIE HEITO IRRIFRANCE 52 JULIEN ET MEGE MOTEURS LEROY-SOMER NEYRTEC NORIT O.A. (Omnium d'Assainissement) OTTO FISCHER & PORTER PENNEL & FLIPO PHOX FRANCE POMPES SIHI SAMBRE ET MEUSE 64 SAREL SCHLEGEL ENGINEERING SCHRADER SELIKAT SERTAC SETAP SGAL SOGEA STUBBE® STUKK EQUITON 1 C S.A. 4 E 21 TERASTIC 4 TRAILIGAZ UNITEC VAN DEN BROEK VACCO-SYSTEMES 27 WILD & LEITZ FRANCE WRIGHT-RAIN 37
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