L'exploitation des centrales thermiques à condensation et d'autres usines industrielles nécessite la circulation d'une quantité d'eau de refroidissement importante. Une conception adéquate du système de refroidissement influence considérablement la sécurité de fonctionnement de l'ensemble de l'usine, ainsi que les frais d'investissement et d'exploitation. En même temps, la satisfaction totale ou partielle des besoins en eau du système de refroidissement est de plus en plus difficilement compatible avec les conditions sévères de la protection de l'environnement, en raison des dimensions toujours croissantes et de l’augmentation de la pollution thermique. Cela se répercute sur la solution du problème, de sorte qu'il faut souvent s'écarter de l’optimum déterminé par les considérations « internes » de l'usine. Le compromis nécessaire varie aussi avec le temps : il dépend de la saison (température extérieure et température de l'eau) ainsi que du régime des eaux réceptrices. Les économies d'énergie de plus en plus rigoureuses placent au premier plan les préoccupations concernant l'emploi du système de refroidissement d'eau en circuit ouvert (« once-through cooling system ») ou celui de systèmes combinés avec le refroidissement en circuit ouvert (tour de refroidissement, etc.), pouvant assurer la meilleure efficacité possible, compte tenu des aspects d’exploitation et de protection de l’environnement.
Ce problème est apparu très nettement lors de l'établissement du projet d'une centrale thermique d'une puissance de 2000 MW sur la Tisza en Hongrie.
Les motifs principaux en sont :
— Le nombre des grosses pompes nécessaires pour la sécurité (4 × 9 m³/s) et des filtres du système de refroidissement ouvert, à deux étages, n’a pas pu être déterminé de façon précise.
— La capacité de charge thermique de la Tisza a été épuisée par la mise en place de la première tranche d'une puissance de 860 MW, de sorte que par la suite, la réalisation de la combinaison avec tour de refroidissement s'est imposée.
— De nombreuses expériences s'opposent au refroidissement par condensation « directe », à un étage, en conduites forcées (pannes répétées des tambours de microfiltration sous pression ; coûts d'investissement élevés de la conduite de refoulement ; limites des possibilités de variation du raccordement des conduites, etc.).
Pour la résolution des problèmes techniques et économiques très complexes qui se posaient, une équipe a été constituée avec des spécialistes en thermique, en hydraulique, en mécanique et en génie civil des bureaux d'études « VIZITERV » et « EROTERV » et de la Société d'investissement « ERBE ». Ce groupe de travail a reconnu que la conception des corrélations « turbine – système de refroidissement en eau et environnement » jusqu'à présent suivie avait été trop simplifiée. Des estimations techniques et économiques et des recherches sur l’optimisation de la sécurité ont été aussi effectuées au préalable, concernant la quantité de l'eau de refroidissement et le nombre des machines du système, mais les corrélations des trois facteurs interdépendants (turbine – circuits d'eau de refroidissement – environnement) ont été limitées à quelques indications isolées.
Au cours de l’examen complexe de l'ensemble du système, il faut obligatoirement dépasser les limites des connaissances professionnelles classiques et trouver la méthode du traitement dynamique des interactions des systèmes partiels. Il en ressort des résultats surprenants, dont les possibilités d'interprétation et de mise en pratique dépassent même les performances impressionnantes obtenues dans la centrale thermique de la Tisza.
Les principaux facteurs dynamiques intervenant dans toutes les variantes du système « environnement (réceptacle) – circuit de refroidissement en eau – turbine » sont les suivants :
— Température du cours d'eau récepteur (en moyenne annuelle) pour la charge thermique admissible, en fonction de la température et du prix de con
sommation de l'eau (normal ou pénalisé si cette eau ne répond pas aux normes).
- — Type, nombre, courbes caractéristiques (Q.H.P., limitations, possibilités de standardisation) des pompes élévatrices (1ᵉʳ étage) et des groupes d'alimentation des condenseurs (2ᵉ étage) ainsi que leurs dépenses d’investissement complexes, frais d'exploitation complexes (construction, installations électromécaniques comprises) avec l'analyse des variantes de circulation d'eau différentes.
- — Système de filtration, nombre de filtres, possibilités de combinaison.
- — Conception du système des conduites d'amenée et de recirculation ; sa variante fonctionnelle ; frais de réalisation.
- — Courbes caractéristiques et limitations de la consommation thermique des turbines à vapeur en fonction de la température de l'eau de refroidissement dans le condenseur (à l'arrivée et au départ pour différentes variantes de température).
- — Calcul sur la probabilité de la défaillance de n'importe quel élément et de ses conséquences.
- — Prévisions concernant les possibilités d’extension au moyen du raccordement d'un système à tours de refroidissement.
L'examen approfondi et correct de toutes les modifications possibles des facteurs ici énumérés est long, même sur ordinateur. Cependant, notre expérience montre qu'une équipe de spécialistes bien entraînés à résoudre des problèmes particuliers est capable de filtrer rapidement la plupart des combinaisons sûrement défavorables.
C'est ainsi que le travail en commun nous a amenés à voir que, parmi les facteurs ci-dessus énumérés, c'est la nouvelle configuration du système des conduites d’amenée et de retour qui peut provoquer des effets positifs sur tous les autres facteurs.
Voilà le principe fondamental (fig. 1) :
- — Raccordons les circuits d’eau froide et d'eau chaude de sorte que le niveau de pression du circuit chaud soit stabilisé en même temps.
Si l’on arrive à empêcher le mélange de l'eau froide avec l'eau chaude — dans le cas d’une circulation d'eau équilibrée — nous obtenons un système autorégulateur capable de fournir l'eau de refroidissement en quantité invariable et à niveau constant au prix de l'augmentation progressive de la température.
L'analyse approfondie et diverse des effets réalisables dans l'ensemble du système s'est poursuivie parallèlement avec la mise en pratique de la solution technique, mais aujourd'hui encore, au cours de la deuxième année d’exploitation, des avantages supplémentaires apparaissent. Je reviendrai là-dessus.
La mise en pratique sûre et non onéreuse de l'idée, en principe simple, a demandé beaucoup de travail et un « dialogue » expérimental suivi. Ce dernier a été entrepris par l'Institut de Recherches des Ressources Hydrauliques (VITUKI) et, grâce à la coopération parfaitement réussie, aucune correction n'a été nécessaire au niveau de la réalisation effective.
Au cours de ces analyses, de nombreux problèmes de détail concernant l’ouvrage mélangeur ont été éclaircis, et la conception de base s'en est trouvée sensiblement enrichie (fig. 2).
En effet, après le mélangeur un embranchement a été prévu, qui est appelé à résoudre les problèmes suivants :
- — Transferts de l’eau chaude de la deuxième tranche de construction vers le déversoir de stabilisation du niveau commun.
- — Evacuation de l'eau chaude en amont du déversoir vers les tours de refroidissement à réaliser dans une phase ultérieure.
- — Larges possibilités de manipulation grâce aux orifices et déversoirs supplémentaires appelés à garantir le fonctionnement optimal des tours de refroidissement à construire par la suite, et ce aussi bien pour la combinaison avec l'eau fraîche que pour le recyclage de l'eau de refroidissement exigé par les conditions de protection de l'environnement.
Le schéma de l'ensemble du système est représenté à la figure 4 ; d'autres illustrations donnent un aperçu général de l'essai sur modèle réduit ainsi que du système de refroidissement mis en service en 1978.
On peut voir ainsi qu'il était logique de construire en béton armé le système hydraulique complexe, mais sans élément mobile.
1. Canal d'amenée.
2. Grille.
3. Relevage des déchets ménagers.
4. Recyclage d'eau chaude devant la grille.
5. Canal de rinçage.
6. Pompes (1er étage).
7. Conduite d'amenée.
8. Pré-bassin des filtres.
9. Tambours de filtration.
10. Circulation d'eau froide.
11. Arrivée de l'eau réfrigérée des tours futures.
12. Déversoir.
L'eau circule en surface libre ou dans les tronçons de conduite, avec une faible surpression déterminée par la surface libre.
Les passages d'eau froide et d'eau chaude sont aménagés dans un ouvrage étagé, ce qui a permis non seulement la réalisation pratique du transfert, mais aussi une économie considérable des coûts de réalisation (l'échange thermique des volumes d'eau à travers la paroi commune s'est avéré minime).
On voit sur la vue en perspective de l'ouvrage mélangeur que sa configuration spéciale permet de court-circuiter l'eau de refroidissement à côté de l'eau chaude sans perte considérable (en cas de panne de toutes les pompes élévatrices) ; la fermeture du circuit d'eau froide (si les pompes des condenseurs tombent en panne) et n'importe quel état de fonctionnement intermédiaire, si le débit assuré par les deux stations de pompage est différent.
Dans le cas d'une circulation d'eau équilibrée, le mélange des eaux chaude et froide est négligeable, grâce au profil hydraulique soigneusement dessiné, et il ne se produit pas de changement de température notable.
L’aménagement convenable de l'ouvrage en béton armé a permis une réalisation économique du bassin de répartition. En dehors de la séparation des circuits d'eau chaude et d'eau froide, on peut amener de l'eau chaude vers les grilles de la station de pompage, s'il y a risque de formation de glace, ou bien de l'eau de rinçage vers le poste de dégrillage.
13. Sortie de l'eau chaude.
14, 17. Piquages d’usine.
15, 16. Tours de refroidissement futures.
18, 19, 20. Retour d'eau chaude aux grilles et tambours.
21. Circulation d'eau chaude.
22, 23. Circulation d'eau dans le mélangeur.
24. Circulation d'eau mélangée.
25. Bâche d’aspiration.
26, 27. Déversoir de sécurité.
28. Pompes d'usine (2e étage).
29. Circulation d'eau mélangée aux condenseurs.
30. Condenseurs.
— eau chaude
— eau froide
1. Rivière Tisza.
2. Canal d’amenée.
3. Prise d'eau.
4. Grille.
5. Station de pompage (1er étage).
6. Clapet de retour.
7. Pré-bassin commun des filtres.
8. Tambours de filtration.
9. Post-bassin commun des filtres.
10. Ouvrage de croisement.
11. Ouvrage de mélange.
12. Canalisation d'eau froide.
Dans le même bassin, on a installé les tuyaux de scellement pour assurer la possibilité d’un raccordement ultérieur des conduites d'amenée et de départ des tours de refroidissement, ainsi que pour les manipulations de mélange diverses. Le niveau de l'ensemble du système est stabilisé par le déversoir.
Sur la base de l'analyse des frais de construction et d’exploitation du premier étage de service de 860 MW de la centrale de la Tisza, les avantages du système de refroidissement en exploitation depuis deux ans peuvent être récapitulés comme suit :
1. L’économie des frais d’investissement réalisée par rapport au système conventionnel pour une sécurité et une souplesse identiques est de 40-60 millions de forints environ (niveau de coût correspondant à l'année 1978), c’est-à-dire 10 millions de francs environ.
Elle consiste principalement en :
— la possibilité de suppression au moins d’une pompe élévatrice,
— la construction de canaux en béton armé moins chers que les conduites en acier,
— l'acheminement de l'eau froide et de l'eau chaude dans un ouvrage commun.
En outre :
— en raison de la surface d'eau libre à peu près stable, une légère surélévation de la paroi de canal est suffisante,
- — aucune installation mobile ou automatique n'est nécessaire pour le système de recyclage,
- — le contrôle de l'ensemble du système peut être effectué avec des thermomètres simples à la place des débitmètres et niveaux coûteux.
2. L’économie des frais annuels d’exploitation a été jusqu’à présent de 15 à 20 millions de forints, c'est-à-dire 3 à 4 millions de francs, sans compter les pannes évitées grâce aux avantages du système.
Ce résultat très favorable, qui nous a d’ailleurs également surpris, provient de la possibilité de manipulations permettant d'augmenter à volonté la température de l'eau de refroidissement dirigée vers les condenseurs par rapport à la température de la Tisza, grâce au fonctionnement du mélangeur.
En effet, les analyses ont démontré qu'avec un système « turbine-condenseur » donné la consommation d'énergie thermique correspondant à 1 kWh d’énergie produite ne s'améliore guère avec une température d’entrée d'eau inférieure à 14-15 °C. La valeur de l’énergie ainsi récupérée demeure inférieure au coût de l’énergie affectée au pompage de l'eau de refroidissement depuis la rivière, ajoutés au prix d'eau à payer pour utilisation du régime de la Tisza.
Or, en saison froide, il est préférable de diminuer le débit de prise d’eau et ainsi provoquer un recyclage automatique (fig. 6).
Après une première phase d'exploitation sur deux ans de la centrale thermique de la Tisza, le Service d'Exploitation est en mesure d'apprécier les avantages du nouveau système d'eaux de refroidissement. Les rares pannes de pompes, voire l'arrêt total de l'ensemble de la station de prise d'eau pour quelques minutes, dû à une coupure de courant, sont passés inaperçus à la centrale thermique. À présent, la sécurité du fonctionnement est considérée comme satisfaisante, au point que le système d’eaux de refroidissement n'est même pas suivi par une équipe spéciale de surveillance.
Le contrôle du fonctionnement est fait périodiquement par les opérateurs de l'ancienne centrale thermique, située à quelques kilomètres de la nouvelle usine. Cela signifiera au bout d'un certain temps des économies supplémentaires.
Un aspect complémentaire très intéressant est la prise en considération du volume de stockage disponible pour une sécurité de 100 % (environ 30 000 m³) déterminé par le niveau du déversoir du canal de retour. Ce volume peut être considéré comme base d’alimentation des services auxiliaires (stockage des eaux d'incendie, refroidissement des générateurs et des coussinets, etc.).
Nous estimons importante, pour répondre aux exigences croissantes de la protection de l’environnement…
[Figure : Fonctionnement optimal du mélangeur. K = coûts de fonctionnement d'une turbine, par heure (combustible + frais d’énergie de pompage + frais de consommation d'eau naturelle). t₁ = température de la rivière Tisza. tᵧ = température d’arrivée au condenseur. A = sans mélange. B = mélange optimal.]ment la possibilité de modifier — dans une certaine mesure — le rapport température-quantité de l’eau restituée, qui peut améliorer les conditions de mélange.
Un autre avantage est encore plus spectaculaire. Dans les usines utilisant des matériaux dangereux, et dans les centrales nucléaires, la pollution parvenue dans l'eau de refroidissement peut être « piégée » par l'arrêt des pompes de prise d'eau. Après la baisse rapide du niveau de l'eau propre situé peu au-dessus du déversoir, l'eau polluée circulera par la suite en circuit fermé, de sorte que l'arrêt total de l'usine s'avère inutile.
Pendant l'échauffement lent, lors des perturbations de toutes sortes du système de refroidissement, le temps de réflexion et d’action ainsi obtenu est de quelques quarts d’heure.
Comme cela a été évoqué au début, les possibilités de changement des systèmes d'eaux de refroidissement avec le mélangeur breveté sont considérablement diversifiées grâce aux combinaisons des tours de refroidissement.
Et, enfin, il faut également tenir compte des frais entraînés par l'utilisation de l'eau, se répercutant sur le calcul des dimensions des turbines. En effet, le nombre d’étages et le diamètre de sortie des turbines sont largement influencés par la température théorique du condenseur. Si l’analyse démontre le manque de rentabilité de l'utilisation de l'eau de refroidissement à 10-12 °C pendant la courte période d'hiver, et l'intérêt d’assurer un service continu à 14-16 °C durant la plus grande partie de l'année (par recyclage progressif), cette décision peut alors apporter une économie importante dans les dimensions et les frais d'investissement de la turbine.
Dans l'industrie de l'énergie électrique hongroise, la combinaison du système d’alimentation en eaux de refroidissement avec le nouveau système ici évoqué est considérée comme si importante que certains spécialistes jugent discutable l'élévation directe à un étage. En effet, dans les grandes centrales thermiques, en raison de la sécurité de fonctionnement exigée, on a dédoublé l'ensemble du système d’alimentation à un étage. Ainsi, les frais d'investissement des systèmes d’alimentation à un étage dédoublé peuvent dépasser ceux du système d’élévation à deux étages sans les avantages de ce dernier.
Le Bureau d'Études de Construction Hydraulique (VIZITERV), conjointement avec la Société d'Études de Centrales Thermiques (EROTERV), est disposé à participer à la solution de n'importe quel problème nouveau, qui pourrait permettre l'application des idées soulevées et la mise en valeur des expériences hongroises dans ce domaine.
Les résultats acquis en Hongrie doivent être considérés comme un « essai pilote » dont la France pourrait utilement tirer profit.
À la Centrale Thermique « Tisza »...
MATERIELS-PRODUITS
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L’EFFET DOPPLER D. 454
Voici un débitmètre dont la sonde se place à l’extérieur de la canalisation, donc pratiquement sans aucune préparation de l’installation, et qui fournit une information en vitesse de débit.
Les limites actuellement connues :
— Vitesse : entre 0,5 et 10 m/s.
— Précision : 2 % sur une dynamique de 5 à 1.
— Capteur : type cristal piézoélectrique.
— Température : — 20 à + 80 °C.
Une version est présentée en mallette portative permettant des contrôles en plusieurs points d'une installation dans un minimum de temps.
Une autre version, montée sur un élément à fixer entre brides, constitue un débitmètre étalonné sur banc avec une précision meilleure que 1 % depuis 150 l/mn (en diamètre 25 mm) jusqu’à 60 m³/mn (en diamètre 500 mm).
ELECTRODES DE pH D. 222
L'originalité de ces nouvelles électrodes réside dans :
— le choix de la membrane de verre pour l’électrode de pH,
— des verres spéciaux en fonction du pH et de la température,
— la construction du bulbe (3 types en fonction des solutions).
Caractéristiques :
— montage et connexion robuste,
— électrode combinée avec 2 types de références : référence dans débit à gel de KCl ou référence à débit,
— grande souplesse d’utilisation.
SÉPARATEUR EAU/HUILES D. 456
En effet, l’appareil sépare de l’eau les huiles émulsionnées. Il est basé sur le principe de coalescence. Le fonctionnement est continu et automatique.
Les globules d’huile au-dessous de 50 microns se trouvant en émulsion dans l’eau sont agglomérées par coalescence en grandes gouttes qui se comportent comme de l’huile libre. Une fois coalescée, l’huile devenue libre est séparée par un appareil à plans.
[Schéma : sans légende]inclinés, aux dimensions réduites. Toutes les huiles libres et émulsionnées sont éliminées. D’autre part, deux cellules contiennent un produit granulé assurant la coalescence. L’eau huilée traverse les deux cellules successivement dans les deux sens. La commutation est automatique ou manuelle. Le nettoyage de la couche de granulé coalescent est ainsi réalisé. À chaque cycle le coalescent se trouve régénéré. L’appareil est imbouchable et n’exige pratiquement aucun entretien. En effet, la vitesse de traversée des cellules coalescentes par l’eau est très élevée et les dimensions du séparateur sont faibles. Dans l’effluent la teneur résiduelle en huile est de l’ordre de 2 à 10 ppm.
C'est le séparateur continu par excellence des huiles libres dans toutes les circonstances, étudié pour des volumes jusqu’à 5000 m³/h. La séparation a lieu jusqu’à 10 ppm. Le traitement s’applique à l’eau entraînée par le pétrole brut lors du forage, sur terre ou en offshore, sous pression atmosphérique ou sous pression élevée pour nettoyage des eaux de rejet, des eaux industrielles usées, etc.
EMUF D. 457
Par ultra-sons, le transmetteur de débit EMUF pour tuyaux pleinement remplis mesure la vitesse d'un liquide dans un tuyau donné. Cette vitesse est convertie en un signal électrique proportionnel au flux.
Avantages :
- — Aucun élément mécanique mobile, donc aucune usure.
- — Aucune obstruction du tuyau.
- — Aucun recalibrage périodique.
- — Gamme de mesure dynamique 1:100.
- — Peut être appliqué à tous les liquides pouvant transmettre le son.
Caractéristiques techniques :
- — Dimensions des tuyaux : DN 15 — DN 2200.
- — Gammes de mesure : 0 à 1,5, 2, 2,5, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 10 m/s.
- — Précision : 1 % de la pleine échelle.
- — Tension d’entrée : 110, 120, 220, 230, 240 V ± 10 — 15 %, 50-60 Hz.
- — Signal de sortie : 0-20 mA ou 4-20 mA.
- — Température ambiante admissible : Organe électronique 0 à 55 °C – Transducteurs – 40 à +150 °C.
- — Étanchéité : Organe électronique IP 54 – Transducteurs IP 56.
- — Charge : 0 à 600 ohms.
ELECTRO-AGITATEURS D. 458
C'est la première gamme de conception modulaire proposée sur le marché des électro-agitateurs. Elle permet, en effet, l’assemblage en kit de l’électro-agitateur au moyen de 4 modules standardisés (moteur, boîtier, arbre, mobile). L'utilisateur a donc la possibilité d’interchanger le module en fonction de la nouvelle application. Cette gamme est conçue pour réaliser toute opération de mélange, d'au moins une phase liquide, pour des capacités pouvant aller jusqu’à 10 m³, et des viscosités de quelques dizaines de poises.
Afin de répondre aux différents cas d'utilisation, la gamme comporte des modèles :
— portables, de bord de cuve fixés par pince,
— fixes, à bride avec ou sans étanchéité.
Pour un même appareil de base, il existe un choix de modules d'agitation qui permet de répondre à toutes les applications, avec les turbines à pales inclinées, disques disperseurs, défloculeuses, turbomélangeurs, déliteurs, etc.
DEMINERALISATEUR D. 459
Nouveau producteur d'eau déminéralisée automatique, qui utilise le principe des résines échangeuses d'ions régénérées sur place.
La commande électronique est programmée par microprocesseur et la régénération automatique s'effectue en fonction du volume d'eau réellement écoulé d'où une garantie d'économie.
Il existe deux modèles, le 50 et le 75, avec leurs performances : par exemple, à partir d'une eau titrant 24°f de salinité totale, entre deux régénérations : 6 000 litres d'eau pour le 50 et 9 500 litres pour le 75 — avec des débits respectifs de 1 500 et 2 500 litres/heure.
Pour une production d'eau déminéralisée en continu, il est possible d'utiliser deux appareils qui fonctionnent à tour de rôle (en alternance).
LE DART D. 460
Dernier-né des véhicules sous-marins télécommandés, le « DART » est le plus petit de ces véhicules existant actuellement ; il a été développé pour tous les travaux d’inspection (plate-forme, coques de navires, pipe, etc.). De par son poids, 45 kg, il nécessite peu de moyens pour sa mise en opération.
Équipé d'une caméra à optique rotative et d'un champ d’éclairage variable de 500 W, cela lui permet un champ d'observation important.
COMPTEUR-ENREGISTREUR D. 461
Cet ensemble présente en deux modules compacts une totalisation du débit liquide mesuré et un enregistrement continu du débit instantané avec plusieurs possibilités de vitesse du diagramme.
Les deux boîtiers, aux normes DIN, ont un format de 72 x 140 mm, et se montent sur des découpes de 68 x 140 mm. Ils s’alimentent sur secteur et peuvent être fournis sur demande avec une alimentation sur batterie supplémentaire, relayant le secteur en cas d'interruption.
L'ensemble alimente le débitmètre auquel il est raccordé, et permet de lui appliquer une fréquence de référence de 50 Hz pour contrôler toute la chaîne électronique, capteur compris, depuis une salle de contrôle, ainsi que pour contrôler ou modifier son étalonnage.
On peut ainsi enregistrer en continu des débits liquides depuis une ou deux gouttes par seconde jusqu’à 22 m³ à la minute, selon les modèles de capteur utilisés, sous des pressions de 5, 20, 100, 200 bars ou plus, même sur des liquides particulièrement corrosifs.
ORIGINE DE LA LÉGISLATION DES EAUX MINÉRALES
Lors de son séjour aux Bains de Lucques, MONTAIGNE rapporte dans la sixième partie de son voyage, qu’ayant donné un bal où parmi ses invités figurait le juge des causes civiles, il lui tint les propos suivants :
« Je fis entendre à celui-ci qu'il me paraissait à propos que la Seigneurie mît ici quelque règle ; ce qui serait très facile, et je lui suggérai même les moyens qui me semblaient les plus convenables. C’était que tous les Marchands qui viennent en grand nombre prendre de ces eaux, pour les porter dans toute l'Italie, fussent munis d'une attestation de la quantité d’eaux dont ils sont chargés ; ce qui les empêcherait d’y commettre aucune fraude, comme j'en avais fait l'expérience de la manière que voici. Un de ces muletiers vient trouver mon hôte qui n'est qu'un particulier, et le prie de lui donner une attestation par écrit, comme il porte vingt-quatre charges de cette eau, tandis qu'il n'en avait que quatre. L'hôte refusa d’abord d’attester une pareille fausseté ; mais le muletier répondit que dans quatre ou six jours il reviendrait chercher les vingt autres charges ; ce qu'il ne fit pas. »
Ceci se passait en Italie à la fin du XVIᵉ siècle. MONTAIGNE ne fait pas allusion dans son œuvre à des faits identiques pour les stations françaises qu'il a visitées.
Cependant, nous savons que par édit d’Henri IV de mai 1605 fut créée la Surintendance générale des Eaux Minérales et Médicinales du Royaume au profit du Premier Médecin du Roi, car comme déclarent les lettres patentes du 19 août 1709 qui font référence à cet édit :
« Les effets salutaires des eaux minérales et médicinales ayant engagé nos sujets à s'en servir et ceux qui ne peuvent les aller prendre sur les lieux, à les faire voiturer, l'usage en est devenu très commun ; mais plusieurs personnes s’étant ingérées d’en faire le transport et la distribution, nous avons appris qu'ils en vendaient souvent de fausses, ou en faisant voiturer de véritables en trop grande quantité, elles les gardaient longtemps et les débitaient quoique passées et corrompues, ce qui est bien loin de produire du soulagement à ceux qui s’en servent et leur cause au contraire un préjudice très considérable. »
La fraude existait donc aussi en France et, pour la réprimer, une législation va peu à peu s’édifier.
Un arrêt du Conseil d’État du 9 juin 1670 confirma la décision prise par Henri IV — au profit du Premier Médecin du Roi.
Le sieur DAQUIN, Premier Médecin de Louis XIV à cette époque, est nommé Surintendant des Eaux Minérales et Médicinales.
Mais ce ne sont que les lettres patentes du 19 août 1709, enregistrées le 4 septembre de la même année, qui, tout en confirmant cette charge au profit du Premier Médecin du Roi, précisent que le fait d'être Premier Médecin du Roi implique la fonction de Surintendant des Eaux Minérales et Médicinales.
Il est en outre déclaré que le Surintendant a le pouvoir de nommer des Intendants dans les Provinces du Royaume et établir des Concierges, Bai-
gneurs, Baigneuses, Gardes et autres Officiers tant pour la conservation et l'entretien des bains et fontaines que pour la distribution des eaux. Enfin, le Surintendant pourra délivrer des brevets à des personnes de probité et capacité suffisante pour faire le transport, la vente et la distribution des eaux dans le royaume et bien sûr interdit sous peine d’amende (1500 livres) à toute personne non titulaire d'un brevet de faire ce commerce.
Ainsi, le 15 juillet 1732, le Sieur CHICOYNEAU, Premier Médecin du Roi, délivre un Brevet aux Sieurs ALLEAUME et DELAGE pour faire le transport, la vente, le débit et la distribution pour la France et l'étranger des eaux minérales. Il est spécifié que « pour donner au public la confiance nécessaire », il est ordonné « que les bouteilles des dites Eaux seraient cachetées du Sceau » aux armes du Premier Médecin du Roi et qu’un Inspecteur serait établi dans le bureau des dites Eaux, pour empêcher en particulier les mélanges et les falsifications. Des lettres patentes du 28 septembre 1733, enregistrées le 7 décembre 1733 confirmeront ce Brevet et préciseront que les bouteilles seront scellées d'un grand sceau de cire jaune.
Nous entrons maintenant dans la période où les connaissances se développent et l’organisation se précise. L'aboutissement va être la déclaration du Roi du 25 avril 1772, enregistrée le 28 août 1772 portant établissement d'une Commission Royale de Médecine, pour l’examen des remèdes particuliers et la distribution des Eaux Minérales. Cette déclaration en 24 articles est le premier texte qui pose les principes du thermalisme tel qu’il est encore envisagé en France. Il est créé une Commission Royale de Médecine présidée par le Premier Médecin du Roi ou par le Doyen de l'Université de Paris, comprenant des Médecins, des Chirurgiens et des Apothicaires. Les articles 19-20 et 21 concernant les eaux minérales donnent à cette Commission les attributions de la Surintendance et de l'Inspection générale des eaux minérales. L’article 23 crée trois Inspecteurs généraux des Eaux pour « faire les recherches nécessaires pour découvrir de nouvelles eaux, en faire faire l'analyse pour en déterminer les vertus et propriétés, en donner le précis au public, après toutefois en avoir fait leur rapport à la Commission et que le tout y aura été examiné et approuvé. »
La Commission royale de Médecine va bien remplir son office. On peut en juger par un Arrêt du Conseil d'État du 1ᵉʳ avril 1774 qui fait obligation à la délivrance d’un certificat pour chaque transport d’eau minérale. Nous retrouvons ici l’idée de MONTAIGNE — certificat délivré par le Garde des Eaux au voiturier, qui spécifie : la quantité, la qualité, l’origine et la date ainsi que la destination. En outre ces certificats doivent être visés sur le parcours à tous les bureaux de passage. Il est également créé à l’arrivée des bureaux de distribution, avec un Inspecteur responsable qui devra dans les 24 heures contrôler la qualité des Eaux. Un nouvel arrêté du Conseil d’État du 12 mai 1775 parachèvera l’organisation de ces bureaux de distribution.
La Commission Royale de Médecine se réunissait donc régulièrement et ressentait le besoin d’avoir
une audience encore plus grande en augmentant le nombre de ses membres. C’est ainsi que depuis avril 1776 se réunissait cette Commission avec des personnes connues pour leurs connaissances dans certains domaines des sciences médicales. Le Roi va sanctionner ce fait par des lettres patentes du mois d’août 1778, enregistrées le 1ᵉʳ septembre 1778, portant établissement d’une Société Royale de Médecine à laquelle il transmet les attributions de la Commission royale. Elle est ainsi constituée :
Art. 2. – Le Premier Médecin du Roi, Président, trente Associés ordinaires, tous médecins résidant à Paris dont vingt seront choisis dans la Faculté de Médecine de Paris. À ces associés s’ajouteront douze associés libres résidant également à Paris et l’article IV en ajoute soixante domiciliés dans les provinces ou à l’étranger, qui d’ailleurs perdront ce titre s’ils résident plus d’un an à Paris. Enfin la Société pourra élire des Correspondants provinciaux ou étrangers susceptibles de faire des travaux intéressant la Société. Cette liste de membres Correspondants de la Société royale de Médecine sera mise à jour tous les ans.
Avec l’article XII nous en arrivons aux eaux minérales et médicinales. Cet article confirme les lettres patentes du 19 août 1709 et la Société reçoit les attributions de la charge de Surintendant des Eaux minérales, mais le Premier Médecin reste le Surintendant et nomme les Intendants auxquels il délivrera des brevets « gratis », comme il est précisé. Ces Intendants seront tenus d’informer la Société de tout ce qui pourrait être relatif à leur fonction et la Société choisira parmi ses membres des Commissaires qui se transporteront sur les lieux si c’est nécessaire.
Ces lettres patentes imprimées chez « SIMON », Imprimeur du Parlement, rue Mignon Saint-André-des-Arts, en 1778, sont suivies du tableau des membres qui composent la Société royale de Médecine. Ce tableau dressé le 29 août 1778 et enregistré le 4 septembre de la même année compte parmi ses membres associés domiciliés en province : AUBRY, Intendant des eaux minérales à Luxeuil ; DE VERCHERES fils, Intendant des eaux minérales à Bourbon-l’Archambault.
LANCY et THOUVENEL, Intendant des eaux minérales à Contrexéville. Parmi les membres étrangers figure LIMBOURG l’aîné, Médecin des eaux minérales à Spa.
La Société royale de Médecine se met donc au travail. Une déclaration du Roi du 26 mai 1780 relative à la distribution des eaux minérales sera complétée par un arrêté du Conseil d’État du 5 mai 1781 concernant l’examen, la distribution des Eaux minérales et médicinales du royaume, et l’organisation de l’Intendance des eaux minérales.
Le Premier Médecin du Roi nomme et révoque les Intendants des eaux dans les provinces. Ceux-ci sont choisis de préférence parmi les médecins les plus habiles et d’une réputation intègre. Cette nomination donne lieu à la délivrance d’un brevet et à l’inscription sur une liste que tient la Société. Ils doivent établir un compte rendu annuel sur les sources dont ils doivent surveiller l’état et l’entretien et ils conseillent les travaux qu’ils jugent nécessaires. L’article 4 leur donne le titre de Médecin-Intendant. Ils ont pour attribution de prescrire les cures, de choisir le personnel et d’établir les résultats de ces cures qu’ils doivent adresser tous les ans à la Société royale de Médecine. Aux termes de l’article 8 ils doivent assister au puisage pour l’embouteillage et accomplir toutes les formalités déjà précédemment prévues : procès-verbal avec l’heure et la date du prélèvement, apposition de l’empreinte sur le cachet, établissement d’une facture pour la Société indiquant le nombre de bouteilles en plus des autres renseignements.
La réception est faite par le Directeur du bureau des Eaux minérales de Paris qui doit avertir les Commissaires pour constat. Ces Commissaires sont au nombre de deux, élus chaque année par l’Assemblée de janvier. Une inspection générale du bureau est prévue une fois par an avec analyse et dégustation. Le Directeur du bureau devra arrêter chaque mois avec les Commissaires le compte des bouteilles reçues, celles qui ont été vendues et celles qui seront en dépôt en bon état pour être vendues. Pour la province même dispositif, les Commissaires étant remplacés par des Inspecteurs nommés par la Société.
Cet Arrêt va plus avant : à l'article 18 il est déclaré que toutes nouvelles sources seront soumises à autorisation et à l'article 19 il est dit que la Société fixera les prix de vente. Le dirigisme en la matière remonte donc à loin.
Nous parvenons ainsi à la Révolution. Tout le monde connaît certaines déclarations au sujet des eaux minérales et les problèmes et controverses que cela créa. L’Arrêté du Directoire par exemple du 23 Vendémiaire An VII, c'est-à-dire octobre 1798, qui attribue aux Municipalités la police des eaux minérales. Mais on serait déçu si en cette matière la République n'avait pas voulu, comme dans d’autres domaines, accomplir une véritable œuvre législative. Ce fut fait et, chose rare, NAPOLÉON n'eut rien à ajouter.
Un Arrêté n° 910 du Directoire exécutif du 29 Floréal An VII de la République française, une et indivisible, c'est-à-dire du 18 mai 1799, paru au Bulletin des Lois sous le n° 283 et signé par BARRAS, Président, concernant les sources et fontaines d’eau minérales, va reprendre tous les textes, les refondre en 20 articles et modifier les attributions : les officiers de Santé ont par exemple l’inspection des eaux minérales. Les articles font référence à tous les textes précédents et également à la Loi de la République du 17 avril 1791 qui ordonne l'exécution des anciens règlements de police, en particulier ceux concernant les médicaments sujets à des mixtions et falsifications. Il est bien précisé que selon l'avis de l'École de Médecine ce texte doit être appliqué aux eaux minérales. La chimie a fait des progrès sous la République : ce n'est plus n'importe quelle eau puisée n'importe où que l'on vend sous le nom d'une quelconque eau minérale. On fabrique des eaux minérales artificiellement : d'où la naissance d'une nouvelle réglementation.
C'est ainsi que, faisant suite à un rapport sur les eaux minérales artificielles fabriquées à Paris, présenté le 21 Frimaire An VIII à la séance de l'Institut National des Sciences et des Arts sous la signature entre autres de CHAPTAL et certifié par CUVIER le 26 Frimaire, la Société de Médecine adoptera un rapport du 12 Messidor An VIII pour surveiller la fabrication de ces eaux. C'est encore CHAPTAL, Ministre de l’Intérieur, qui proposera à la signature de BONAPARTE, Premier Consul, un arrêté du 6 Nivôse An XI (27 décembre 1802), relatif aux baux à ferme des eaux minérales, par lequel nous terminerons cette énumération peut-être fastidieuse sur les origines de notre législation actuelle des eaux minérales. Depuis cette époque, on n’a fait qu'actualiser, compléter et diviser les compétences en fonction du développement des connaissances.
R. BLANC,
Directeur Général Adjointde Promothermes.
TABLE DES ANNONCEURS
A.F.E. | ISIFLO |
AFEQ | JOUVENEL ET CORDIER |
AFNOR | JULIEN ET MEGE |
AGRO DEVELOPPEMENT | MATERIEL PHYSICO-CHIMIQUE FLAM |
AIR LIQUIDE | MOTEURS LEROY SOMER |
ALLIBERT | NETZSCH |
ARABS WATER WORLD | PENNEL ET FLIPO |
AUDIGEST | PLEUGER |
BAUER | POMPES DEPLECHIN |
BETA | POMPES SIER |
BERNARD | POMPES SIHI |
CEBEDEAU | RHEINHUTTE FRANCE |
CEMIAP | RICHARD PEKLY |
C.G.E. ALSTHOM | ROBINETTI |
CHARLATTE | ROHM ET HAAS INDUSTRIELLE |
CIBA GEIGY | ROTORK MOTORISATION |
C.O.F. (Centre européen de Traitement des Eaux) | SAFRAM |
COMPTOIR GENERAL DES FONTES | SAIPEM |
CONTAINER SERVICE | SHARPLES STOKES |
DANFOSS | SILAS |
DEMAN L'AFRIQUE | SOFRAE |
DELFORTRAND | STOETAN |
ELECTROFACT | SULZER |
ETERNIT INDUSTRIES | SYBRIA |
FILTRES CREPINES JOHNSON | TRISNA |
FILTRIN | VANNES LEFEBVRE |
FISCHER (Georges) | VEGA TECHNIQUE |
FLONIC | VINCENT INDUSTRIE |
FLYGT FRANCE | WAVIN |
FRANCEAUX | WILD ET LEITZ FRANCE |
GRILTEX | |
GUIDE DE L'EAU | |
HEITO | |
HYDROCURE |
PETITES ANNONCES
65 F + T.V.A. le centimètre sur une colonne (minimum 2 cm).
Gratuites pour techniciens de l'eau à la recherche du premier emploi.
Technicien supérieur environnement spécialisé dans le domaine de l'eau, diplôme universitaire de technologie, option hygiène de l'environnement à Tours, diplôme d'études supérieures « Qualité des eaux » à Besançon, cherche tout emploi dans l'environnement, pollution eau (contrôle, qualité, traitement) France et étranger, disponible de suite. Écrire à M. Gérald VERON, Appt 523, Bât. J, Cité La Garenne, 85000 La Roche-sur-Yon.
Société très introduite DDE, collectivités, EDF, traiteurs d'eau-assainissement, recherche représentations en France dans ces domaines. Écrire à la Revue qui transmettra n° 1827.
Jeune ingénieur chimiste spécialisé en analyse, traitement des eaux résiduaires et potables + D.E.A. « L'eau et les nuisances », cherche emploi en France correspondant à sa spécialisation. Disponible de suite. D. SATOLA, Rés. Jacquard, B1, 25, rue de la Vignette, 59800 Lille.
Diplômé Maître ès Sciences et Techniques, Nuisances industrielles et traitement des eaux, Université de Poitiers, étudie toutes propositions d'emploi dans l'environnement et le traitement des eaux en France et à l'étranger. J. PERNEY, Chantegrelet, 86240 Ligugé. Tél. (49) 55.21.90.
Importante société chimique européenne recherche société ayant en France une implantation nationale ou régionale dans le secteur de l'épuration des eaux résiduaires communales (et éventuellement industrielles), pour assurer la distribution (et l'assistance technique) de floculants synthétiques. Écrire à la Revue : n° 1884.