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Méthodes électrolytiques de traitement des effluents (1ere partie)

28 septembre 1979 Paru dans le N°37 à la page 8 ( mots)
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LA CHRONIQUE DE L'EAU

Cette rubrique est ouverte à nos annonceurs et abonnés.

Les nouvelles d’entreprises et informations concernant les activités en matière d’eau (accompagnées si possible de photographies) sont à envoyer à « L’EAU ET L'INDUSTRIE », Service « Chronique de l'Eau », Mᵐᵉ Durouchoux, 7, avenue F.-D.-Roosevelt, 75008 Paris. Tél. 359 61 29.

ADOUR-GARONNE

Le Comité de Bassin et l'Agence ont créé une commission spéciale chargée de simplifier la tâche des « maîtres d’ouvrage ». Celle-ci s'est réunie à Toulouse sous la présidence de M. le Sénateur MARCILHACY ; elle a examiné un projet de mémento pratique à l'usage des maîtres d’ouvrage d'aménagement hydraulique.

On notait la participation à cette réunion de nombreux responsables d'institutions ayant ce but dans le Sud-Ouest, d’élus départementaux et de fonctionnaires.

L'actualité du sujet est d’ailleurs soulignée par une série d’aides que l'Agence vient d'accorder pour divers travaux d’aménagement des ressources en eau et de protection contre leur pollution :

— une subvention a été accordée au Syndicat Mixte d'Aménagement Hydraulique de la Vallée de la Lèze (Ariège) pour achever la construction du barrage-réservoir de Mondély (4 millions de mètres cubes).

— sept associations syndicales agricoles ont reçu 900 000 F pour créer des retenues collinaires destinées à l'irrigation. Des aides concernant des travaux de restauration des rivières ont été également accordées à une dizaine de collectivités locales des bassins de l’Adour et de l’Aveyron notamment.

— le département de la Charente a reçu un million de francs pour divers travaux de protection contre la pollution des captages d’eau dans les nappes souterraines et des sources de la Touvre. Un grand nombre de communes et de syndicats intercommunaux bénéficieront de cette protection pour leur alimentation en eau potable.

RHIN-MEUSE

Le Conseil d'Administration de l’Agence, réuni le 8 juin dernier à Gérardmer, dans ce département des Vosges qui constitue le « Château d’Eau » du Bassin, a donné une attention prioritaire aux révisions des conditions de calcul des aides financières (notamment forfaits et plafonds des montants subventionnables) pour tenir compte du coût des ouvrages, ce qui a déjà entraîné pour l’année 1979 un relèvement de 20 % des prix et, par la même, un pourcentage identique d’aides accordées.

Lutte contre la pollution.

Le programme « collectivités locales 79 » comportant dix dossiers devrait pouvoir se réaliser en totalité.

Quant aux industries, 40 % des projets ayant été effectués durant le premier semestre, il reste quelques opérations importantes qui, en fin d’année, devraient permettre d'atteindre un niveau satisfaisant.

En outre, le département de Meurthe-et-Moselle a reçu une subvention pour le fonctionnement de son service d’assistance technique aux stations d’épuration.

Aménagement de la ressource.

À deux études hydrogéologiques, à la protection des captages et à la réalisation d'un forage pour l'alimentation en eau potable d'une commune, il faut ajouter un cinquième dossier : l’étude des possibilités de pompage d'une partie de l'eau exhaurée par les Houillères du Bassin de Lorraine, avant qu'elle n’atteigne les galeries de mines. Cette opération, si elle réussit, devrait permettre une mise à disposition de nouvelles ressources d'eau de bonne qualité dans le bassin houiller.

Assainissement des lacs de Gérardmer et Longemer.

Le Conseil a été informé des premiers résultats des études commencées en 1979 pour réduire la pollution et enrayer les signes d'eutrophisation menaçant ces deux lacs.

SEINE-NORMANDIE

M. Claude LEFROU, ancien élève de l’École Polytechnique, Ingénieur en Chef des Ponts et Chaussées, est nommé Directeur de l’Agence Financière de Bassin Seine-Normandie (J.O. du 7-6-79), en remplacement de M. VALIRON.

D'abord chargé pendant quatre ans des problèmes d'eau et d'électricité à la Direction des Travaux Publics du Tchad à N'Djamena, il participa, comme directeur adjoint, entre 1965 et 1968, à la création de l’Agence de Bassin « ARTOIS-PICARDIE » à Douai.

Puis, durant cinq années, il fut responsable des problèmes techniques et de la coordination interministérielle au sein du secrétariat permanent pour l’étude des problèmes de l'eau, qui faisait partie de la DATAR et a été rattaché au Ministère de l’Environnement lors de la création de ce Ministère en 1971.

Chef du Service des Problèmes de l'Eau au sein de la Direction de la Prévention des Pollutions depuis 1973, c'est donc tout récemment que M. LEFROU a été nommé Directeur de l'Agence Financière de Bassin « Seine-Normandie ».

Les commissions chargées d'attribuer les aides de l'Agence Financière de Bassin Seine-Normandie se sont réunies le 5 avril. Elles ont accordé plus de 56 millions de francs d'aides :

  • — 28,795 millions de francs au titre de la préservation des ressources en eau.

a) Protection des captages d'eau ; celle-ci concerne maintenant douze départements. L'Orne et l'Eure ont mis en œuvre une seconde tranche de points d'eau à protéger. Dans l'Aisne, une étude hydrogéologique va être entreprise par les communes de Chauny, Viry-Noureuil et Ognes (15 000 habitants) dans le but de définir précisément les superficies qu'il serait nécessaire de réserver à la production future d'eau potable.

b) Sécurité de l'approvisionnement en eau en milieu rural ; de nombreux travaux d'interconnexions des puits aux réseaux d'alimentation en eau potable ont été financés. Ainsi, dans la région parisienne, signalons la mise en chantier d'une réserve d'eau brute de 350 000 m³ pour desservir l'usine de Méry-sur-Oise et la mise en place, sur la Seine, d'une station de jaugeage expérimentale équipée d'un matériel à ultra-sons.

  • — 27,620 millions de francs au titre de la lutte contre la pollution.

Dans le cadre des opérations « objectifs de qualité » pour les bassins de l'Orne et de la Dives, de la Risle, du Thérain, de la Vesle, l'Agence a ainsi apporté son concours à la réalisation de réseaux de collecte d'eaux usées, à la construction et l'extension de stations d'épuration de collectivités locales, ainsi qu'à la mise en œuvre de programmes de dépollution par des établissements industriels (tanneries, papeteries, industries agro-alimentaires, produits chimiques).

Près de 1,5 million de francs ont également été attribués pour diminuer les rejets de substances inhibitrices dans le réseau d'assainissement du Syndicat d'Assainissement de l'agglomération parisienne. Ces aides permettront aux industriels dont les dossiers ont été examinés par la commission d'entreprendre les opérations de traitement des eaux nécessaires.

Enfin, l'Agence de Bassin Seine-Normandie a attribué une aide à la commune de Lisieux pour le développement d'une technologie nouvelle. La station d'épuration de Lisieux (55 000 habitants-équivalents) reçoit une charge représentant environ 30 000 habitants. Celle-ci produit chaque jour un important volume de boues fraîches qui est traité mécaniquement, sur place, par filtre à vide. Cette formule présentant des inconvénients (tel le risque de saturation de la décharge où sont entreposées les boues), la commune a décidé de mettre en œuvre un procédé, inédit en France, de traitement thermique. Ce procédé, qui consomme peu d'énergie et est inodore, assure une déshydratation pratiquement totale des boues, permettant une manipulation simple et une récupération aisée, par ensachage, par exemple.

*

MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT

Le « Journal Officiel » vient de publier un décret, en date du 11 juin 1979, transférant au Ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie les attributions précédemment exercées par le Ministre des Transports en matière d'eaux intérieures, telles que les cours d'eau et les lacs, à l'exception de celles qui sont directement liées à la navigation fluviale. Il s'agit notamment :

  • — pour tous les cours d'eau : de l'annonce des crues et des mesures de défense contre les inondations ;
  • — pour les voies d'eau domaniales rayées de la nomenclature des voies navigables ou flottables (plus de 6 000 kilomètres) : de la police des eaux et de la gestion du domaine public fluvial ;
  • — pour les voies d'eau non domaniales : de la police des eaux.

*

M. Michel d'ORNANO a installé, le 26 juin 1979, la Commission d'évaluation de l'écotoxicité des produits chimiques instituée par la loi du 12 juillet 1977 relative au « Contrôle des produits chimiques ».

Cette commission, présidée par M. Constant BURG, Conseiller d'État, et comprenant 51 membres désignés parmi des personnalités compétentes dans les différentes disciplines liées à l'écotoxicologie, a pour mission d'examiner aux plans scientifique, technique et sanitaire les dossiers de déclaration auxquels sont soumis, à compter du 1ᵉʳ juillet 1979, les industriels désireux de mettre sur le marché, dans un délai d'un mois, une nouvelle substance chimique.

M. Michel d'ORNANO a posé ainsi à cette occasion la « première pierre » de l'édifice administratif original institué par la loi de juillet 1977, la première dans ce domaine en Europe, en vue de mieux assurer la prévention des éventuels effets nocifs des substances chimiques commercialisées.

*

  • — Au dernier Conseil des Ministres réuni à Luxembourg le 19 juin, l'harmonisation a fait des progrès très importants. Trois directives ont été adop-

témoinées dans le domaine de l'eau (protection des eaux souterraines, eaux conchylicoles, méthodes de mesure des eaux superficielles).

Ces trois directives viennent ainsi compléter le dispositif européen qui concernait déjà les eaux de baignades, les eaux piscicoles et l’eau potable.

— Dans le domaine du contrôle des produits chimiques, nous venons de le voir, la France aura été le premier pays européen à faire entrer en vigueur sa loi nationale avant le 1ᵉʳ juillet. Nos partenaires se sont mis d’accord pour adopter un système similaire dans les deux ans.

— Plusieurs directions de recherche ont été lancées à l’initiative de la France : études d’impact, contrats de branche, technologies propres, récupération des déchets.

Les Présidents des Conseils d’Administration et les Directeurs des six Agences Financières de Bassin réunis au Ministère de l’Environnement et du Cadre de Vie ont évoqué :

  • — le développement des technologies propres et économes en eau ;
  • — les problèmes de pollution agricole ;
  • — une meilleure coordination des services de l’État disposant, à des titres divers, de compétences en matière de police et de gestion de l'eau ;
  • — la simplification des procédures (détermination de l’assiette des taxations, calcul des redevances, modalités d’octroi des primes d’assainissement et des subventions à l’investissement d’épuration) ;
  • — et la poursuite de la concertation avec les élus locaux.

L’objectif initial de réduction des charges provenant des établissements industriels situés sur le pourtour du golfe de Fos et de l’étang de Berre, et qui prévoyait un abattement de 90 % sur cinq ans, peut être considéré comme globalement atteint.

Le secrétariat permanent pour les problèmes de pollution industrielle (S.P.P.I.), mis en place par les pouvoirs publics en 1972, avait notamment reçu pour mission, d’une part, d’élaborer et de mener à bien un programme ambitieux de réduction des pollutions industrielles et domestiques, d’autre part d’assurer une surveillance précise de la qualité du milieu marin.

Résultat : la pollution chimique a été divisée à peu près par 10 (de 180 tonnes par jour à 19 tonnes par jour) sur cette période et les rejets en mercure provenant des activités d’électrolyse alcaline ont été réduits de 92 % (1977) deux ans avant le terme prévu.

MINISTÈRE DES UNIVERSITÉS

Une nouvelle session d’études sur « le dessalement des eaux de mer » est organisée par l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires à Saclay, du 5 au 9 novembre 1979.

Cet enseignement s’adresse aux ingénieurs, techniciens, industriels qui désirent connaître les différents procédés de déminéralisation de l’eau de mer ou des eaux saumâtres continentales.

Distillation — Osmose inverse — Électrodialyse — Autres méthodes — Problèmes techniques et économiques.

Des éléments de comparaison des différents procédés seront exposés ainsi que les critères de choix et les méthodes d’optimisation. L’évolution du marché du dessalement sera examinée.

Visite d’installations et de chantiers.

Conférenciers : Ingénieurs du Commissariat à l’Énergie Atomique et de l’Industrie.

Renseignements et inscriptions (jusqu’au 1ᵉʳ octobre 1979) : I.N.S.T.N. - S.E.P.A.R.P., B.P. n° 6, 91190 Gif-sur-Yvette. Tél. : M. SPICQ, 941.80.00, poste 27.95.

DANS LES ASSOCIATIONS

AGRITECH’ 79

Que pourrions-nous imaginer de mieux pour rappeler cette manifestation que de citer dans leur intégralité les termes utilisés par le Comité d’Organisation de Tel-Aviv sous le titre : « Voici ce que l’époque de l’irrigation raconte de nous ».

« ... Les 10 au 13 septembre 1979 sont les jours qu’il faut choisir pour visiter l’exposition de Tel-Aviv où l’on pourra voir les toutes dernières nouveautés en matière d’équipement d’irrigation des industries israéliennes. »

Une série d’articles publiés récemment dans « Eau et l’Industrie » (1) décrit les nombreux problèmes surmontés par les agriculteurs et les producteurs d’équipement d’irrigation israéliens, ainsi que les progrès réalisés, décernant à Israël la distinction de l’un des pays les plus avancés et innovateurs en matière de systèmes d’irrigation et d’utilisation de l’eau.

Pendant les dix dernières années, l’efficience d’utilisation de l’eau a augmenté de 300 % en Israël.

À AGRITECH’ 79, la plus importante exposition d’Israël en matière de mécanisation et technologie d’irrigation, plus de 60 fabricants exposent leur équipement d’irrigation qui a joué un rôle essentiel dans l’accomplissement du progrès ; l’équipement comme

(1) Notre n° 33, page 51 et suivantes : Irrigation est un art, également n° 35, page 15.

prend, entre autres : des asperseurs simples et à pression réglable ; des émetteurs (goutteurs) pour irrigation goutte à goutte, ainsi que des adaptateurs et raccords de tuyaux ; systèmes d’ordinateurs pour irrigation, valves, compteurs d’eau, filtres d’eau, tuyaux d’aluminium, ailes d’arrosage déplaçables mécaniquement et systèmes de déplacement actionnés hydrauliquement ou par pulsation électronique et autres.

AGRITECH’ 79 Agricultural Mechanization and Technology Exhibition a invité plus de 300 exposants d’Israël et d’autres pays…

A.F.P.E.

Le Président BONNEFOUS ayant manifesté le désir d’être dégagé de sa fonction de président, compte tenu de ses nouvelles obligations de Chancelier de l’Institut, qui s’ajoutent à ses responsabilités parlementaires importantes, le Conseil d’Administration, après l’avoir porté à la présidence d’honneur, a désigné pour lui succéder à la présidence M. P.-L. TENAILLON, Vice-Président délégué de l’Association et précédemment secrétaire général.

Le nouveau bureau du Conseil d’Administration se présente comme suit :

  • — Président d’honneur : M. E. BONNEFOUS.
  • — Président : M. P.-L. TENAILLON.
  • — Vice-Présidents : MM. J. BLETREAU, R. COLAS, M. LALLOY, P. VIVIER.
  • — Vice-Président délégué : M. J. BRACHET.
  • — Secrétaire général : M. P.-F. TENIERE-BUCHOT.
  • — Secrétaire général adjoint : M. A. BOCQUET.
  • — Trésorier : M. G. ROUSSE.
  • — Membres : MM. H. DELMONT, P. DRACH, M. MAILLY.

A.L.D.E. - AQUA-EXPO

Le Parc des Expositions de Bruxelles a constitué le cadre du 1ᵉʳ Salon des Techniques de l’Eau, consacré aux matériels de captage, de traitement, d’adduction et de distribution de l’eau. Près de 300 firmes spécialisées représentant 14 pays étaient au grand rendez-vous AQUA-EXPO, du 19 au 23 mai dernier.

[Photo : Le stand de L’EAU ET L’INDUSTRIE à Aqua-Expo.]

Simultanément se tenait un Congrès spécialisé sur l’emploi du charbon actif pour la production d’eau potable, technique qui a pris une importance considérable ces dernières années. Ce congrès était organisé par le Comité national belge de l’Association Internationale des Distributions d’Eau, en complément des congrès biennaux majeurs de l’Association.

Les plus éminents spécialistes en la matière, tels que F. FISSINGER, de la S.L.E.E., M. SCHALEKAMP, l’un de nos confrères suisses, R. A. HYDE, du Water Research Centre, ont traité des divers points de vue à prendre en compte quand on emploie le charbon actif pour la production d’eau potable ; l’accent fut mis sur les critères de recherche du charbon actif autant que sur les expériences pratiques en application industrielle.

Le prochain congrès de l’A.I.D.E. — le 13ᵉ — et l’exposition de matériel et de services qui l’accompagne traditionnellement se tiendront du 1ᵉʳ au 4 septembre 1980, au Centre International des Congrès de la Porte Maillot à Paris.

Pour plus d’informations, écrire à : Mrs M. KITCHINGMAN, IWSA, 1 Queen Anne’s Gate, London SW1H 9BT.

I.B.D.

L’Institut d’Études et de Recherches Coordonnées sur le Bassin de la Dordogne en est à l’an III de son existence. Nous avions en son temps informé nos lecteurs (1) de sa création (avril 1977) et de ses buts. Il développe progressivement son activité et compte actuellement plus de 50 membres.

Ses fondateurs : MM. B. DUSSART, A. GRENAILLE, A. LABEILLE, G. LAURENT et J.-C. MALATRAY avaient constitué son premier Conseil d’Administration. À l’occasion de l’Assemblée Générale de cette année, tenue en février, le Conseil d’Administration a été complété. Y sont entrés comme nouveaux membres : Mmes E. BENEDETTI et M. COQ et MM. G. DORIN, C. MOUCHES, J.-C. VINCONNEAU. Le Conseil a renouvelé ensuite son bureau sous la présidence de M. B. DUSSART.

Signalons que l’I.B.D. a adhéré à l’Association Française de Limnologie et qu’il entretient des relations régulières avec tous les organismes susceptibles de s’intéresser à ses activités, notamment le Conseil Supérieur de la Pêche, l’Association d’Aménagement de la Vallée de la Dordogne, l’Agence Financière de Bassin Adour-Garonne (représentée au

(1) Voir l’article de MM. DUSSART et MATHIEU dans « L’EAU ET L’INDUSTRIE », n° 19, octobre 1977, pages 48 et suiv.

Conseil par son Directeur, M. J.-C. VINGONNEAU) et le Comité de l'Eau du Ministère de l'Environnement et du Cadre de Vie.

L'Institut a déjà reçu et réalisé un certain nombre de contrats. Parmi les travaux en cours ou envisagés, citons :

  • — une proposition d'étude de réintroduction du saumon en Dordogne, avec production d'alevins possible à l’étang de Neuvic, à 60 km d’Argentat ;
  • — une collaboration avec l'Agence Financière de Bassin Adour-Garonne pour participation à la détermination de l'aspect hydrobiologique de la qualité des eaux du Bassin de la Dordogne, cela dans le cadre de l'Inventaire National de la Qualité des Eaux ;
  • — une possibilité de collaboration à l'action de l'Agence de Bassin dans les diverses formes de lutte contre la pollution (en particulier recherche de l'extension du lagunage naturel pour les collectivités rurales) ;
  • — la possibilité de participation à des études de valorisation des rejets d’épandage de distilleries et de porcheries dans la région ;
  • — une étude a été demandée à l'I.B.D. par l'A.F.B. de Seine-Normandie concernant l'impact des retenues d'eau artificielles sur l'environnement de la retenue et sur l'aval ;
  • — enfin, l'organisation de stages à l'I.B.D. a été décidée, dont les responsables désignés sont M. MOUCHES et Mlle BENEDETTI. « L'EAU ET L'INDUSTRIE » répercutera dans son « Calendrier de l'Eau » les dates qu'on lui fera connaître pour ces prochains stages, avec adresse pour les inscriptions.

I.N.R.A.

La France produit 500 000 à 600 000 tonnes par an de boues (matière sèche) dont seulement 20 à 30 % sont utilisées en agriculture ; le reste est éliminé par incinération ou par mise en décharge. Or, ces boues contiennent entre 40 et 80 % de matière organique, 2,6 % d’azote et 3 à 8 % de phosphore, selon l'origine des eaux résiduaires, le mode d'épuration utilisé et le type de traitement des boues. Celles-ci peuvent aussi contenir des métaux lourds indésirables au-delà de certaines concentrations.

Les recherches conduites à l'I.N.R.A. envisagent simultanément ces différents aspects :

  • — la valeur fertilisante des boues en tant qu'amendement azoté et phosphaté est étudiée au champ ; la valeur azotée potentielle est étudiée au laboratoire. Une expérience d'utilisation agronomique coordonnée entre agriculteurs, Agences de Bassin et l'I.N.R.A. est d’ailleurs engagée en vraie grandeur dans la Somme ;
  • — les risques de phytotoxicité sont également étudiés ; un test simple sur plante a récemment été mis au point ;
  • — l'étude du devenir des métaux lourds a conduit à des prescriptions « d'utilisation sans risque » des boues dans l'agriculture.

Ce thème fait l'objet des préoccupations de différents pays, notamment au niveau de la C.E.E.

INSTITUT EUROPÉEN D’ÉCOLOGIE

L'Institut Européen d'Écologie de Metz vient de signer avec le Ministère de l'Environnement un contrat. Son but : « Réaliser un inventaire des tourbières de France et établir un bilan hiérarchisé de leur valeur biologique en vue du classement en réserves naturelles des plus remarquables d'entre elles ».

Les tourbières en effet ne sont pas seulement des réserves de tourbe, cette matière végétale si utile en horticulture. Elles présentent en même temps des milieux d'un très grand intérêt scientifique, des refuges exceptionnels de faune et de flore et un capital touristique intéressant par ses paysages végétaux, insolites et magnifiquement colorés.

La protection des tourbières constitue donc un impératif absolu. C'est la raison pour laquelle l'Institut, par contrat avec le Ministère, prend l'initiative de cette recherche en collaboration avec la Société Botanique de France, l'Association de Phyto-sociologie, le Muséum d'Histoire Naturelle et la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature.

Le travail est échelonné sur trois années, et en 1981 un atlas des tourbières sera publié, des informations rassemblées sur micro-films et un traitement informatique mis en place.

Nous ajouterons à l'intention de nos amis de l'INSTITUT EUROPÉEN D’ÉCOLOGIE que la tourbe est aussi un matériau filtrant pour le traitement des eaux. Trois articles de la plate-forme de Colombes du Bassin Seine-Normandie ont traité de « la filtration sur tourbe des eaux résiduaires urbaines » (voir « L'EAU ET L'INDUSTRIE » n° 22, pages 54 et suivantes ; n° 23, pages 45 et suivantes ; n° 24, pages 64 et suivantes).

O.C.D.E.

« Le développement des politiques d’environnement dans des conditions économiques en mutation », tel était le thème de la deuxième réunion du Comité de l'Environnement de l'O.C.D.E. au niveau ministériel qui s'est tenue au Château de la Muette, à Paris, les 7 et 8 mai 1979, sous la présidence de M. Douglas M. Costle, Chef de l'Agence de Protection de l'Environnement des États-Unis.

Les ministres ont été, pour la première fois, en mesure d'évaluer les conditions et les tendances de l'environnement dans les pays membres de l'O.C.D.E.

sur la base d'un rapport que le Secrétariat a consacré à « l'état de l'environnement ». Ils ont examiné aussi les incidences, du point de vue de l'environnement, des projections économiques à moyen terme de l'O.C.D.E., et ont fait le point des politiques d'environnement de la « seconde génération » en mettant davantage l’accent sur une approche préventive et prospective plutôt que sur une action corrective visant à réparer les dommages une fois que ceux-ci se sont produits.

Lors de cette réunion des Ministres de l'Environnement à l'O.C.D.E. le 7 mai 1979, M. Michel d'Ornano a lancé un appel en faveur d’une croissance économique qui, loin d’amplifier les pollutions résultant de l'activité humaine, constitue le meilleur garant d'une politique vigoureuse de protection de l’environnement.

Il a, par ailleurs, appelé à une harmonisation accentuée des politiques nationales et à une « morale internationale de l’environnement ».

M. François Delmas a rappelé les principes de la politique française en matière de prévention et de réhabilitation des milieux ; cette action, qui doit être poursuivie avec persévérance sur une longue période, a permis d'obtenir des résultats positifs notamment en matière d’eau et de pollution atmosphérique.

Une brochure, réalisée par l'Organisation de Coopération et de Développement Économique, dresse un premier bilan, au mois de mai 1979, de l'état de l'Environnement dans les pays de l'O.C.D.E. dans les domaines suivants : pressions et réactions, l'air, les sols, le bruit, les produits chimiques, la faune et la flore sauvages ; et voici ce qui regarde l'EAU.

Les prélèvements en eaux.

Les prélèvements en eaux varient de façon tout à fait considérable d'un pays à l'autre, reflétant des différences de climat, de pratiques industrielles et agricoles, de production énergétique et de modes de vie. Dans la zone O.C.D.E., les deux extrêmes sont l'Angleterre avec 225 m³ par habitant et les États-Unis avec 2 720 m³. Entre ces deux extrêmes se trouvent la France (458), l'Allemagne (537), le Japon (707), la Belgique (795), la Suède (939), les Pays-Bas (964), le Canada (1 230), l'Australie (1 242). Dans tous les pays pour lesquels on dispose de données, ces chiffres sont globalement en hausse.

Eau potable.

La qualité de l'eau potable reste satisfaisante en de nombreux endroits, mais suscite dans certaines zones urbaines et industrielles des préoccupations croissantes. L’augmentation de la consommation et du nombre d'utilisateurs d'eau approvisionnés par les réseaux municipaux d'eau potable conduit souvent à avoir recours à des sources d’approvisionnement de qualité inférieure et au traitement de ces eaux par des quantités plus importantes de chlore. Diverses études montrent que de nombreux micropolluants subsistent dans l'eau même après traitement, et que de nouveaux micropolluants, les composés organo-chlorés par exemple, se forment à la suite de la chloration. Certaines études suggèrent que ces composés organo-chlorés pourraient être cancérogènes.

Qualité des eaux douces.

Elle est caractérisée par une stabilisation ou une diminution de la pollution par les matières en suspension et les matières oxydables biodégradables (DBO) dans les pays où des mesures ont été prises, notamment aux États-Unis, en France, au Japon, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suède (graphique A). Ces résultats ont été obtenus grâce au traitement des effluents municipaux et industriels, à l’adoption de techniques produisant moins de polluants et aussi au ralentissement de la croissance industrielle.

La proportion de la population desservie par des installations de traitement des eaux usées a augmenté presque partout de façon considérable. Cependant, elle varie fortement entre les pays : de moins de 15 % (Belgique, Grèce, Portugal), à près de 80 % (Allemagne, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni, Suède), le Japon et la France se situant entre les deux avec 23 % et 40 % respectivement (chiffres de 1975). Malheureusement les installations de traitement ne fonctionnent souvent pas aussi efficacement que prévu (manque de fonds, formation inadéquate du personnel, etc.).

Pour ce qui est de la pollution par les polluants spécifiques ou micropolluants (composés organiques

[Photo : CHARGEMENT BIOLOGIQUE EN OXYGÈNE (DBO) 1961-1965-1975]
[Photo : Concentration en nitrates (a), 1965-1975 — moyenne annuelle]

…et organochlorés, métaux lourds notamment), la situation est de plus en plus préoccupante. Ces substances proviennent des effluents domestiques et industriels ou de sources diffuses comme les terrains agricoles (pesticides et engrais) ou le ruissellement d’eaux dans les villes. Plusieurs d’entre elles peuvent s’accumuler dans la chaîne alimentaire. Ces polluants sont réfractaires aux traitements courants d’épuration ou, même, ne peuvent être traités à cause de leur origine diffuse.

Parmi les polluants spécifiques, les composés de phosphore et d’azote jouent un rôle particulier, car ils sont à l’origine de l’eutrophisation, c’est-à-dire de la prolifération d’algues microscopiques et de la déoxygénation d’eaux de surface qui conduit à une détérioration des écosystèmes aquatiques. Les principales sources de pollution responsables de l’eutrophisation sont les effluents urbains (en particulier les polyphosphates contenus dans les détergents) et certains engrais agricoles dont l’utilisation augmente rapidement. C’est un phénomène qui s’étend et, sur la période 1965-1975, des masses importantes d’eau se sont détériorées — les Grands Lacs inférieurs (Érié et Ontario) et les lacs alpins (lac Léman), par exemple. De même, la concentration des nitrates a augmenté dans les cours d’eau et les estuaires (graphique B).

O.R.S.T.O.M.

Organisé par le C.E.F.I.G.R.E. et l’O.R.S.T.O.M. sous le patronage de l’O.M.M. (Organisation Météorologique Mondiale) s’est tenu du 29 au 31 mai à Sophia-Antipolis un important séminaire réunissant quelque 70 personnalités internationales (20 pays différents) sur la « transmission par satellite des données hydrologiques appliquée aux pays en développement ».

Les données hydrologiques, dont la collecte et la transmission actuellement envisagées, sont entre autres les suivantes :

  • — hauteurs d’eau des cours d’eau (limnimétrie) pour l’évaluation des débits et celle de leur évolution,
  • — hauteurs de précipitations (pluviométrie) pour la prévision des crues et des étiages,
  • — hauteurs et profils d’enneigement,
  • — températures et autres données climatologiques,
  • — courantométrie (localisation de bouées dérivantes recueillant des données hydrométéorologiques : température de l’eau, salinité, prévision atmosphérique, etc.).

Ce séminaire, première manifestation internationale organisée sur ce thème, regroupait :

  1. (1) Les représentants des agences gestionnaires de satellites :
    • — le Centre National d’Études Spatiales (C.N.E.S.), promoteur du système ARGOS (satellite à défilement),
    • — l’Agence Spatiale Européenne, gestionnaire du satellite METEOSAT (satellite géostationnaire),
    • — le National Authority for Science Aerospace (N.A.S.A.).
  2. (2) Les constructeurs de matériel approprié :
    • — capteurs et tous appareillages de mesure hydrologique,
    • — codeurs et électronique de transmission,
    • — plates-formes, etc.
  3. (3) Les expérimentateurs, les utilisateurs actuels ainsi que les utilisateurs potentiels, tant ceux des pays industrialisés que ceux des pays en développement.

Ce séminaire, qui fut avant tout une réunion d’information, d’échanges de vues et de confrontation de savoir-faire, devrait permettre de dégager les objectifs et les perspectives de ce système de télémesure et de fournir aux utilisateurs potentiels un mode d’emploi leur permettant de recourir à ces techniques dans les meilleures conditions possibles.

Dans le cadre de l’exposition technique et scientifique conjointe, il a été procédé sur place à plusieurs démonstrations de télétransmission utilisant des satellites artificiels actuellement en orbite : certains concernant l’utilisation du système ARGOS pour la localisation d’émetteurs (bouées hydrométéorologiques dérivantes), d’autres l’utilisation des systèmes ARGOS et METEOSAT pour la transmission de données hydrométéorologiques émises à partir de stations terrestres.

SYNDICAT NATIONAL DES SOCIÉTÉS DE GESTION,DE SURVEILLANCE ET D'ÉCONOMIEDE CONSOMMATION D'EAU

Créé en octobre 1977, ayant pour siège : 20-22, rue Richer à Paris, le Syndicat a pour objet de définir clairement l’éthique d'une profession dont la vocation est l'économie d'eau et la maintenance du matériel permettant ladite économie.

Cette économie d'eau se conçoit en tant qu’économie de matière et maintenance du matériel nécessaire à la distribution de l’eau ainsi qu’à son arrêt de sécurité dans les canalisations.

À une époque où l'écologie et l’économie de matières deviennent une préoccupation générale, cette vocation se confond de plus en plus avec l'intérêt commun et l'intérêt national.

Présidente : Mᵐᵉ Jacqueline CHARMES.Administrateurs : MM. Dominique COLLIOT, Bernard AUGER.

NOUVELLES DES SOCIÉTÉS

COMPAGNIE DES EAUX ET DE L’OZONE

La Compagnie des Eaux et de l’Ozone (C.E.O.) a mis en service à Nancy, en janvier 1979, une station d’essais de compteurs d'eau. Ce centre, qui pourra étalonner 15 000 unités par an, permettra notamment le contrôle du parc de 37 000 compteurs du District urbain de Nancy, dont la gestion et le renouvellement ont été récemment confiés à la C.E.O.

Le futur centre de Nancy comprendra, de plus, deux bancs pour petits et gros compteurs, le premier permettant de mettre en série 30 compteurs de 1 à 4,5 mᶟ et le second pouvant assurer un contrôle à faible débit (jusqu’à 20 mᶟ/heure). Les opérations peuvent être commandées manuellement ou automatiquement à partir d'un pupitre auquel est incorporé un tableau synoptique. Le matériel disponible sur le marché n’ayant pas satisfait aux exigences de la C.E.O., celle-ci a réalisé elle-même, pour un prix de revient sensiblement identique, les installations de la station d’essais.

La Compagnie de l’Eau et de l’Ozone gère actuellement un parc de 470 000 compteurs auquel il convient d’ajouter environ 100 000 compteurs de collectivités clientes.

FLONIC ‑ SCHLUMBERGER

Les Sociétés FLONIC, VINCENT FRÈRES et COMPTEURS VINCENT ont décidé de mettre en commun leurs réseaux commerciaux de manière à améliorer le service rendu à leurs clientèles :

— Il en résulte pour le réseau de vente des compteurs d'eau de FLONIC un renforcement de la présence régionale auprès des distributeurs et des collectivités.— La branche commerciale VINCENT INDUSTRIE développera les applications du comptage de l’eau spécifiques à l’industrie.

FOXBORO

C'est un système de régulation FOXBORO — d'une valeur de 2 millions de dollars U.S. — qui a été sélectionné pour équiper les Papeteries Monsteras, dans le sud de la Suède.

La ligne électronique SPEC 200 en constitue l’équipement principal ; y sont reliés des transmetteurs électroniques et des débitmètres magnétiques assurant la surveillance et la régulation du lessiveur continu, de l’unité de blanchiment, de la sécherie, de la chaudière de récupération, de l’évaporateur et des unités de traitement des eaux.

Ce complexe doit atteindre une production annuelle de 300 000 t de pâte à papier blanchie au sulfate. Sa mise en service est prévue pour fin 1979.

FROMENT ‑ CLAVIER ‑ ÉPURATION

Cette société a récemment réalisé à Merlebach pour le compte du Syndicat Intercommunal pour l’Épuration des Eaux Usées de Merlebach ‑ Freyming ‑ Hambourg Haut, en Moselle, une station d’épuration de 35 000 équivalents-habitants. Elle poursuit, par ailleurs, des travaux d’extension de la station de Toulouse afin d’en porter la capacité à 400 000 équivalents-habitants.

RHEINHÜTTE

La Société RHEINHÜTTE et la Société KERAMCHEMIE en R.F.A. ont créé à parts égales la Société VEREINIGTE KUNSTSTOFF PUMPEN GmbH (V K P). Cette Société a pour but le développement, la construction et la fabrication de pompes centrifuges en matière plastique pour les services dans les domaines de corrosion et d'abrasion. La distribution et le service après-vente de la gamme RHEINHÜTTE et de la gamme REKU se font exclusivement en France par RHEINHÜTTE FRANCE S.A.R.L. à Fresnes.

Les Sociétés RHEINHÜTTE et KERAMCHEMIE sont depuis plus de dix ans actives avec succès dans le domaine des pompes en matière plastique.

Par l'activité commune, la gamme de produits est élargie, la technique est améliorée et les méthodes de fabrication sont optimisées.

SOCIÉTÉ DU CANAL DE PROVENCE

Le Conseil d’Administration de la Société du Canal de Provence s'est réuni le 25 juin 1979 pour examiner le développement des activités de la Société dans le domaine de la maîtrise de l'eau. Celui-ci se poursuit favorablement.

Dans le domaine agricole notamment, l'effort d'équipement du territoire rural a été particulièrement soutenu. En effet, l'augmentation des volumes destinés aux dessertes rurales a été de près de 40 % par rapport à 1977. Ce chiffre traduit une importante augmentation des contrats de fourniture d'eau liée à l'extension des réseaux d'irrigation dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Le Canal de Provence compte désormais plus de 25 000 points de fourniture d'eau.

Dans le cadre du GERSAR, la Société du Canal de Provence s’emploie à valoriser ses spécialités techniques à l'étranger, notamment en Asie du Sud-Est.

Le Conseil d’Administration a élu M. Gaston DEFFERRE, Député-Maire de Marseille, à la présidence de la Société ; sous l'impulsion du nouveau Président, la Société va continuer son œuvre d’aménagement de la région provençale.

WESTFALIA-SEPARATOR

Le cinquantenaire de Westfalia-France

Ce fut à Oelde, au cœur de la Westphalie, que furent accueillis les collaborateurs français invités le 29 juin dernier à consacrer solennellement une coopération industrielle (agro-alimentaire surtout) datant de plus d'un demi-siècle.

En effet, les premières activités françaises datent de 1929 ; elles ont connu un essor constant, si bien qu’en 1961 la première pierre pour la création d'une usine de fabrication a été posée à Château-Thierry, cité de 8 500 habitants, favorablement située sur la ligne Paris-Reims-Metz-Strasbourg.

Aujourd'hui, sur ces 54 000 m² français, outre des équipements d’étable et de salle de traite, est fabriquée une série spéciale de séparateurs à l'huile minérale. Trois cents personnes y sont employées et 32,5 % de la fabrication sont exportés.

[Photo : Vue aérienne de l'usine Westfalia-Separator France à Château-Thierry (Aisne).]

L'industrie alimentaire représente près de 70 % des activités au niveau des ventes de machines industrielles : séparateurs clarificateurs, concentrateurs, extracteurs et décanteurs horizontaux. Une étroite collaboration est assurée avec les Instituts de Recherche tels que l'INRA, l'IFP, les Laboratoires et Universités, stations œnologiques qui, avec ses matériels, peuvent assurer leur recherche appliquée. Ajoutons encore que les techniciens français sont envoyés aux quatre coins du monde et que, malgré la crise économique, la croissance de Westfalia n’est pas arrivée au sommet.

Changements d’adresse ou de téléphone

C.I.E.

À dater du 1ᵉʳ juillet 1979, noter la nouvelle adresse de la Compagnie Internationale des Eaux : 36, avenue Gallieni, Immeuble Gallieni 2, 93170 Bagnolet. Tél. 360.37.37, télex 240.801 F CIEAU. Président-directeur général : M. Louis CAHUZAC. Directeur général : M. Bernard SARTRE. Adjoint pour la partie technique : M. Patrick GELOT. Adjoint pour la partie commerciale : M. Jean-Yves THOMAS.

DANFOSS

Depuis le 1ᵉʳ juillet 1979, nouveau téléphone : composer le 204.48.47.

LA FONDATION DE L’EAU DE LIMOGES

Nouveau numéro de téléphone : (55) 33.33.22.

NEYRTEC-ALSTHOM-ATLANTIQUE

Vous prie de noter, à compter du 20 juin 1979 : seule adresse géographique : 4, avenue Général-de-Gaulle, 38800 Pont-de-Claix.

[Publicité : la robinetterie industrielle]

adresse postale inchangée : B.P. 61 X - 38041 Grenoble Cedex France ; seul numéro de téléphone : (76) 98.81.98 ; seul numéro de télex : 320547 F.

SOCOTEC

Nouvelle adresse : « Les Quadrants », 3, avenue du Centre, 78182 Saint-Quentin-en-Yvelines Cedex. Tél. 043.99.13.

NOMINATIONS

Comités de Bassin

ADOUR-GARONNE

Par arrêté du ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé membre titulaire du Comité de Bassin Adour-Garonne : M. J. BRACHET, ingénieur en chef du Génie rural, des Eaux et des Forêts, en remplacement de M. A. Pradinaud.

ARTOIS-PICARDIE

Par arrêté du ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé membre titulaire du Comité de Bassin Artois-Picardie : M. C. GLEIZES, ingénieur en chef du Génie rural, des Eaux et des Forêts, en remplacement de M. C. Truchot.

LOIRE-BRETAGNE

Par arrêté du ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé membre titulaire au Comité de Bassin Loire-Bretagne : M. R. PERVYCHINE, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, en remplacement de M. J. Brachet.

RHIN-MEUSE

Par arrêté du ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), sont nommés au Comité de Bassin Rhin-Meuse :

Pour représenter le ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie en qualité de membre suppléant : M. P. GIRAULT, ingénieur général des Ponts et Chaussées, chargé des 13° et 14° circonscriptions d’Inspection générale, en remplacement de M. Morin. En qualité de membre titulaire : M. A. PRADINAUD, ingénieur des mines, en remplacement de M. C. Lefrou.

SEINE-NORMANDIE

Par arrêté du ministre de l’Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), sont nommés au Comité de Bassin Seine-Normandie :

Pour représenter le ministre de l’Intérieur, en qualité de membre titulaire : M. A. BOISMENU, sous-directeur de l’Équipement et du Développement à la Direction générale des collectivités locales, en remplacement de M. Borel. Pour représenter les collectivités locales de la région Champagne-Ardennes, en qualité de membre suppléant : M. R. GALLEY, maire de Troyes, en remplacement de M. Cuif, devenu titulaire. Pour représenter les usagers et personnes compétentes : M. P. LE TREUST, président de la Fédération des Associations de pêche et de pisciculture des Yvelines, en remplacement de M. Poplin.

[Publicité : Watts disconnecteur hydraulique]

Pour représenter les collectivités locales de la région Centre, en qualité de membre suppléant : M. R. ALAUX, maire de Fontenay-sur-Loing, en remplacement de M. R. Poirier, devenu titulaire.

Conseils d’administration d'Agences Financières de Bassin.

ADOUR-GARONNE

Par arrêté du ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé au conseil d'administration de l'Agence Financière de Bassin Adour-Garonne : M. J. BRACHET, ingénieur en chef du Génie Rural, des Eaux et des Forêts, en remplacement de M. A. Pradinaud.

ARTOIS-PICARDIE

Par arrêté du ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé au conseil d’administration de l'Agence Financière de Bassin Artois-Picardie : M. C. GLEIZES, ingénieur en chef du Génie Rural, des Eaux et des Forêts, en remplacement de M. C. Truchot.

LOIRE-BRETAGNE

Par arrêté du ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé au conseil d'administration de l'Agence Financière de Bassin Loire-Bretagne : M. R. PERVYCHINE, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, en remplacement de M. J. Brachet.

RHIN-MEUSE

Par arrêté du ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), est nommé au conseil d’administration de l'Agence Financière de Bassin Rhin-Meuse : M. A. Pradinaud, ingénieur des mines, en remplacement de M. C. Lefrou.

SEINE-NORMANDIE

Par arrêté du ministre de l'Environnement et du Cadre de Vie en date du 12 mai 1979 (« J.O. » du 31 mai 1979), sont nommés au conseil d’administration de l'Agence Financière de Bassin Seine-Normandie :

Pour représenter le ministre de l'Intérieur : M. A. BOISMENU, sous-directeur de l'Équipement et du Développement à la Direction générale des collectivités locales, en remplacement de M. Borel.

Pour représenter le délégué à l’Aménagement du territoire et à l'Action régionale : M. A. LAUDENBACH, en remplacement de M. Perben.

RECTIFICATIF

De l'article intitulé « Pureté des produits chimiques utilisés pour l'élaboration de l’eau potable », paru dans le numéro d’avril 1979 (n° 34, Spécial Produits), sous la signature de MM. L. LEGRAND et P. LEROY, il ressort que les résines cationiques seraient d'un usage interdit en France pour l'eau potable (cf. renvoi du tableau II de la page 21).

En fait, certaines résines cationiques, du type sulfonique, sont autorisées pour la préparation de l'eau potable. D'autre part, les produits utilisés en France sont suffisamment purs pour que soit écarté tout risque d’introduction dans l'eau d'éléments toxiques ou indésirables en concentration excessive.

À la demande des auteurs de l'article, nous transmettons à nos lecteurs ce rectificatif qu'ils viennent de nous adresser.

LA BIBLIOTHÈQUE DU PRATICIEN DE L’EAU

HYDROGÉOLOGIE DE LA CRAIE DU BASSIN DE PARIS

Cet important volume réunit les communications du colloque de Rouen (25-26 mai 1978) organisé par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières — illustrations et bibliographie y figurent en abondance.

La craie du Bassin de Paris et du Nord de la France représente à l’affleurement 70 000 km², soit 25 % de la superficie des grands bassins sédimentaires français, et constitue l’un des principaux réservoirs d’eau souterraine. On estime à près de 1 milliard m³ par an le volume d’eau, généralement de bonne qualité, prélevé par les captages d’adduction d’eau potable, industriels et agricoles. Du fait de ses fréquentes variations lithologiques et de la répartition hétérogène de sa fissuration, le réservoir crayeux est d’un type assez particulier, et il pose aux hydrogéologues, géophysiciens, hydrauliciens, foreurs et exploitants des problèmes spécifiques de recherche, de captage, d’exploitation et de protection contre les pollutions.

Depuis une vingtaine d’années, les études régionales ou locales consacrées à l’hydrogéologie de la craie par les organismes publics et les sociétés privées ont été nombreuses. La réalisation systématique des opérations d’Évaluation des Ressources Hydrauliques (E.R.H.), puis la mise en place progressive des réseaux de contrôle piézométriques, hydrométriques et hydrochimiques, auxquels se sont ajoutées les études détaillées d’alimentation en eau, de vulnérabilité et de qualité de la nappe, ont largement contribué à la progression des connaissances.

Une première réunion, entièrement consacrée à la nappe de la craie du Nord de la France, s’était tenue à Lille en mai 1960 à la Société géologique du Nord. Le but du colloque de Rouen des 25 et 26 mai 1978, organisé à l’initiative du Service géologique national du B.R.G.M. et de l’Association des géologues du Bassin de Paris, fut de permettre une large concertation entre spécialistes des différentes techniques de la géologie appliquée aux eaux souterraines, géologues agréés, ingénieurs des administrations et utilisateurs, de confronter leur expérience, de faire le bilan des connaissances acquises et d’orienter les méthodes d’étude et de recherche des années futures.

Au cours de ces deux journées, quatre thèmes furent étudiés :

  • — Réservoir et ressources,
  • — Qualité chimique des eaux souterraines et pollution,
  • — Techniques de prospection et d’exploitation,
  • — Utilisation des eaux souterraines.

Volume 1 — 1978 — 21 x 27 cm — 480 pages.

Faisant suite au précédent, un volume regroupe les allocutions d’ouverture du colloque, les rapports généraux de chaque thème, les débats qui ont suivi et les conclusions générales.

Volume 3 — 1979 — 21 x 27 cm — 155 pages.

Éditions du B.R.G.M. (M. J.-C. Dumort), B.P. 6009 — 45018 Orléans Cedex — Tél. (38) 63 80 01.

ASPECTS JURIDIQUES DE LA POLLUTION TRANSFRONTIÈRE

Créé en mars 1975, le groupe de la pollution transfrontière a publié plusieurs études et rapports.

En raison de la complexité des problèmes, après avoir jeté quelques bases théoriques, le groupe s’est attaché, entre autres, à viser un objectif concret : l’amélioration de la situation des personnes affectées par la pollution provenant des pays voisins.

L’un des moyens d’atteindre cet objectif consiste à reconnaître aux personnes en question des droits qui leur permettent de défendre leurs intérêts et, le cas échéant, d’obtenir réparation (égalité d’accès, non-discrimination). L’amélioration de la situation des victimes d’une pollution transfrontière peut — d’autre part — découler d’une coopération renforcée entre États (par exemple : gestion en commun des zones frontalières, analyse approfondie des notions de devoir et responsabilité). Le Groupe a traité ces deux approches d’une manière détaillée.

Les travaux de l’O.C.D.E. concernant la pollution transfrontière pourraient contribuer, sur un plan régional, à mettre en œuvre les principes de la Déclaration sur l’Environnement humain adoptée à la Conférence des Nations Unies de Stockholm et aider la communauté internationale à résoudre des problèmes qui, s’ils devaient rester sans solution, pourraient entraîner une détérioration des relations internationales.

1977 — 15,5 x 24 cm — 528 pages. O.C.D.E., 2, rue André-Pascal, 75775 Paris Cedex 16.

TRAVAUX DU SÉMINAIRE SUR LA GESTION RÉGIONALE DES EAUX(Sophia Antipolis ; 9-12 janvier 1978)

Organisé par le C.E.F.I.G.R.E., ce séminaire a permis de réfléchir, analyser et émettre des propositions en matière de formation de gestionnaires des eaux.

La publication comporte trois tomes (I, II, III) et six fascicules répertoriés A, B, C, D, E et F.

Le premier tome est introduit par un préambule de présentation des objectifs et des activités présentes et programmées du C.E.F.I.G.R.E. Ce préambule est suivi d’une table des matières détaillée permettant au lecteur d’organiser le temps de réflexion qu’il désire consacrer aux sujets et thèmes de son choix. Ce premier tome comporte le fascicule A et le fascicule F :

  • — Fascicule A : reflet des principales conclusions du séminaire.
  • — Fascicule F : annexe faisant état de :
    • • l’index alphabétique des pays et organisations internationales représentés,
    • • l’index alphabétique des experts ayant apporté leur contribution au séminaire,
    • • la liste des documents diffusés par le C.E.F.I.G.R.E. à l’ouverture du séminaire.

Le deuxième tome regroupe les fascicules B, C et D :

  • — Fascicule B : reflet des allocutions et débats de la séance inaugurale.
  • — Fascicule C : compte rendu des travaux des ateliers reconstitués à travers les enregistrements, à la fois écrits et sonores. Références bibliographiques.
  • — Fascicule D : rapports de synthèse élaborés par les quatre ateliers et compte rendu de la séance de clôture.

Le troisième tome :

  • — Fascicule E : conférences et communications écrites diffusées (sauf une) dans la langue originale choisie par l’auteur.

1978 — 17 x 24 cm — respectivement 26, 138 et 212 pages. C.E.F.I.G.R.E., Sophia Antipolis, B.P. n° 13, 06560 Valbonne.

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