Your browser does not support JavaScript!

L'essai d'infiltration couplé à un traçage non réactif : un outil pour évaluer le transfert des polluants dans la zone non saturée des sols

29 février 2012 Paru dans le N°349 à la page 38 ( mots)

La zone non saturée du sol (ZNS) joue généralement un rôle important dans le devenir des polluants dans le milieu souterrain. Étant située en position centrale dans les échanges avec les autres compartiments de l'environnement (atmosphère, biosphère et eau souterraine), la ZNS est soumise à des conditions d'écoulement d'eau fortement transitoires. À l'échelle d'un déversement en surface au droit d'une unité industrielle, l'hétérogénéité des propriétés d'écoulement d'eau et de transport des polluants dans la ZNS se traduit généralement par une large disparité des temps d'arrivée et des concentrations des polluants au toit de la nappe. Dans ce contexte, le consortium CEA / BURGEAP / LTHE / EDF a mené un projet de recherche & développement co-financé par l'Agence Nationale de la Recherche : TRANSAT. Le guide issu de ce projet décrit des recommandations techniques et méthodologiques visant à préciser quand et comment prendre en compte la ZNS et avec quels outils de caractérisation et de modélisation en fonction du scenario de déversement. Parmi les techniques disponibles, une attention particulière a été portée sur l'essai d'infiltration gros diamètre couplé à un traçage en ZNS, seule méthode permettant de mesurer, à l'échelle de la zone de déversement du site, les temps et concentrations d'impact à la nappe en intégrant les hétérogénéités et les effets de rétention capillaire/dispersion dans la ZNS.


Cet article est réservé aux abonnés, pour lire l'article en entier abonnez vous ou achetez le
Acheter cet article Voir les abonnements