Situé à l’entrée de la mer du Nord, l'une des mers les plus fréquentées du globe, le port de Dunkerque avec un trafic de près de 34 millions de tonnes en 1976 est le troisième port français, et son activité se développe d'une manière continue et spectaculaire : en douze ans le trafic a triplé.
Dunkerque se classe par ailleurs au 4ᵉ rang des ports continentaux de la mer du Nord après Rotterdam, Anvers et Hambourg. À moins de 350 km circulairement se trouvent les agglomérations de Londres et Birmingham, Rotterdam et Amsterdam, Anvers et Liège, Cologne, Düsseldorf et Essen, Luxembourg, Lille et Paris. Ces régions centrées sur les estuaires de l’Escaut, de la Meuse et du Rhin et intégrant le Sud-Est de l’Angleterre et la France du Nord, rassemblent quelque 80 millions d’habitants soit près de 30 % de la population des 9 pays du Marché Commun.
De plus, le nouveau Port-Ouest de Dunkerque-Gravelines et les bassins qu'il dessert font partie d'un ensemble portuaire de 10 000 hectares.
Il s’est constitué autour et en arrière de ces deux ports : le Port-Est et le Port-Ouest, un ensemble de zones industrielles progressivement accolées, formant au total un complexe admirablement desservi par réseau routier (autoroute), réseau ferré et réseau de voies navigables (dont le canal à grand gabarit pour les convois poussés de 3 600 et 3 800 tonnes), et cette agglutination exceptionnelle d'entreprises industrielles constitue un véritable pôle de développement du Nord de la France, avec notamment :
- — la métallurgie « sur l’eau » : USINOR, VALLOUREC, CREUSOT-LOIRE, la Compagnie Universelle d’Acétylène et d’Electro-Métallurgie,
- — la construction navale et la grosse chaudronnerie : Chantiers de FRANCE-DUNKERQUE, les CONSTRUCTIONS MÉTALLIQUES DE PROVENCE, la C.F.E.M.-COMENOR (plates-formes off-shore),
- — deux raffineries de pétrole (12 millions de tonnes) : la B.P. et C.F.R. TOTAL,
- — des stockages pétroliers : la Compagnie Parisienne des Asphaltes, STOCKNORD,
- — une centrale nucléaire de l’E.D.F. (10 000 MW),
- — la cimenterie LAFARGE,
- — la chimie et les corps gras : l’AIR LIQUIDE, le BORAX FRANÇAIS, COPENORD-VAPOCRACKER, LESIEUR…
Tout ceci pour ne citer que les plus grosses implantations.
L’EAU POTABLE POUR DUNKERQUE :
APERÇU HISTORIQUE
L'origine du Service des Eaux de Dunkerque remonte à un décret impérial signé par Napoléon III le 12 février 1867, décret qui autorisait la ville à dériver 3 000 m³/jour d'eau prélevée dans le canal de Bourbourg.
La distribution de cette eau de canal fut réalisée par la ville après la guerre de 1870 en même temps qu’était créé le port moderne de Freycinet. L’eau n’était distribuée qu’aux bornes-fontaines, sans pression, après une filtration sommaire. La conduite de refoulement en fonte de 400 mm de diamètre et le réservoir de 2 100 m³ de Guilleminot créés à l’époque sont toujours utilisés.
Le service était assuré sous forme de régie municipale, dans des conditions d'hygiène peu satisfaisantes. Des études résumées dans le « Bulletin de l'Union Géographique du Nord de la France » de l’époque précisent les difficultés qui ont été rencontrées de tout temps dans le domaine de l'eau potable pour la région de Dunkerque. En 1886, ce bulletin s’exprimait comme suit :
« Placée entre les “Wateringues” d'un côté et la mer du Nord de l'autre, Dunkerque est mal pourvue en eau potable. Son sol entièrement sableux tamise les eaux pluvieuses et les eaux marines et est entièrement imprégné d'une eau jaunâtre qui apparaît par des forages à peu de profondeur. Pour l’alimentation humaine, les habitants recueillent l'eau de pluie et la conservent dans des citernes dont sont munies toutes les maisons.
L’eau utilisée par la ville pour le lavage des rues est prise au canal de Bourbourg à deux kilomètres environ avant l'entrée dans cette ville. Les eaux de ce canal qui alimentent la distribution ne remplissent pas à certaines époques de l'année les conditions de salubrité nécessaires… »
« L’administration municipale, après avoir vainement cherché ailleurs des eaux complètement saines et potables, finit par prendre la résolution audacieuse pour l’époque, mais justifiée, d’aller chercher des eaux de source au loin, au pied des collines de l’Artois, et ceci malgré la distance apparemment considérable (une quarantaine de kilomètres) à parcourir pour l'adduction de ces eaux à Dunkerque. »
Nous arrivons en 1888 : un ingénieur civil de Béthune, M. Deguigné, obtint alors de la Ville de Dunkerque une concession de soixante ans pour la distribution d'eau potable provenant des sources de la Houlle, petit affluent de l’Aa, qui prend sa naissance au pied des collines de l’Artois, précisément au village de Houlle, voisin du village de Moulle où a été implantée finalement une usine de la S.L.E.E. (la similitude de ces noms prête quelquefois à confusion), à huit kilomètres de Saint-Omer.
Le projet comportait une dépense de 2 200 000 francs, et, pour réunir ce capital, le concessionnaire constitua à l'époque une société anonyme : c'est ainsi que fut créée en 1888 la Société des Eaux de Dunkerque (2 240 actions et 2 400 obligations) pour la réalisation du captage et de l’adduction des eaux de la Houlle. La régie municipale était abandonnée au profit de la concession.
Le régime de cette distribution était basé essentiellement sur le traité de concession de la Ville de Dunkerque, mais les contrats reliant la Société des Eaux de Dunkerque aux autres communes étaient très succincts et les dispositions contractuelles étaient mal définies : certaines communes étaient même alimentées sans aucun contrat.
LE RÉSERVOIR NATUREL DES COLLINES DE L’ARTOIS
Les collines de l’Artois sont une providence pour la région du Nord dont elles constituent le réservoir naturel d'eau de très bonne qualité. Elles déroulent depuis Calais
jusqu’à Arras et le Bassin minier une série de moutonnements orientés N-O/S-E, dont le point culminant, à 166 mètres, est la colline de Notre-Dame-de-Lorette couronnée du cimetière national dominant le champ de bataille de 1914-1918.
L’eau des pluies s’infiltre dans ces collines et s’emmagasine à leur base, dans le gisement de craie sénonienne fissurée, et une large zone aquifère s’allonge en direction N-O/S-E dans tout le département du Pas-de-Calais, en bordure de sa frontière avec le département du Nord.
Cette réserve aquifère artésienne connaît la même célébrité depuis plusieurs siècles, ayant donné son nom aux fameux « puits artésiens » dont il fut question l’an dernier dans cette revue (1), lesdits puits artésiens d’origine étant situés on le sait dans une zone circulaire de 10 km environ de diamètre autour de la commune de Lillers, en plein dans la nappe aquifère en question.
Un relevé établi au siècle dernier par le professeur Gérard Waterlot de l’Université de Lille présentait ainsi la structure du sous-sol en cet endroit du territoire de la commune de Lillers (rappelé dans le même article de « L’EAU ET L’INDUSTRIE »), dont l’altitude est de 26,20 m au-dessus du niveau de la mer :
- de 0 à 3 m : limon,
- de 3 à 6 m : sables d’Ostricourt (de couleur vert foncé, fins, perméables, en couches de 30 cm d’épaisseur, alternant avec des couches d’argile de 50 cm d’épaisseur),
- de 6 à 18 m : argiles de Louvil (de couleur bleu foncé) plus ou moins sableuses ; dans la partie supérieure argiles pures, et au-dessous : argiles sableuses de couleur noire, absolument imperméables,
- de 18 à 93 m : craie blanche sénonienne faillée, fortement perméable et se trouvant sous pression artésienne.
Et c’est la même structure générale du sous-sol que l’on retrouve dans toute la zone aquifère : structure figurée dans la coupe géologique de notre schéma pour sa partie la plus voisine de la mer du Nord. Les forages « Moulle F 1 » et « Moulle F 4 » ici reproduits en coupe donneront des indications encore plus précises sur le sous-sol dans la zone des forages elle-même du gîte de Moulle-Houlle.
DEPUIS 54 ANSLA LYONNAISE DES EAUXÀ DUNKERQUE
En 1921, 33 ans après le début de la concession, devant l’accroissement de la demande en eau potable pour la région de Dunkerque, il s’avéra nécessaire de doubler l’adduction et de construire une véritable usine élévatoire : ce fut l’usine de Moulle, commune située au voisinage des sources de la rivière la Houlle.
(1) Voir L’EAU ET L’INDUSTRIE, n° 16, mai 1977 : « Les puits artésiens – Le puits artésien de Grenelle à Paris (1833-1841) », page 95.
L'usine de Moulle fut mise en service en 1924 et c'est la même année que la S.L.E.E. absorbait l'ancienne Société des Eaux de Dunkerque. Et dès lors, c'est-à-dire depuis 54 ans maintenant, c'est la Lyonnaise des Eaux qui a pris la responsabilité d’une manière ininterrompue de développer la ressource en eau potable et de faire face à l'extension continue de sa distribution dans la région de Dunkerque...
Après les deux forages F 1 et F 2 creusés en 1921, le forage F 3 était exécuté en 1936. Le réseau de distribution de son côté se développait régulièrement et aux réservoirs de Dunkerque, respectivement construits en 1903 et 1913, vint s’adjoindre en 1931 le réservoir de Malo-les-Bains.
Puis ce fut la guerre de 1939-1945, avec deux épisodes particulièrement sanglants pour la ville de Dunkerque. D’une part en couronnement de l'offensive allemande du 10 mai 1940 : l’épisode du « Camp retranché de Dunkerque » (avec le célèbre « Week-end à Zuydcoote »), d’autre part en mai 1945 : l’épisode de la reddition allemande de la « Poche de Dunkerque ».
L'occupant avait achevé de démolir ce que les bombardements avaient épargné. La ville et le port n’étaient plus que ruines et désolation. Un grave préjudice fut porté à l'exploitation de la Lyonnaise : les bureaux furent incendiés, les archives complètement détruites et le réseau de distribution gravement endommagé ; heureusement les usines élévatoires de Moulle et de Houlle ne subissaient aucun dégât.
Les Dunkerquois, qui ont un caractère bien trempé, avaient pris à cœur de reconstruire leur port avant même leurs habitations. En octobre 1947 le premier navire de l'après-guerre accostait. La reconstruction du port et de la ville devait imposer dix années d'efforts opiniâtres et, en 1958, Dunkerque était en mesure d'affronter la concurrence du Marché commun avec un outillage complètement renouvelé.
LE DÉVELOPPEMENT PARALLÈLE DE DUNKERQUE ET DE L’EXPLOITATION S.L.E.E. APRÈS-GUERRE
En 1956, ne disposant plus des ressources de la Sarre, la France dut rechercher du minerai outre-mer et cet impératif devait décider de la construction d'une usine sidérurgique « au bord de l'eau ». C'est ainsi que fut créé le complexe « Usinor » sur le site de Dunkerque, qui démarrait en 1962 et donnait le signal d'une nouvelle expansion à la région. L'industrie locale s’en trouvait renforcée avec implantation de nouveaux ateliers de transformation et le développement parallèle des équipements publics devait attirer rapidement dans la zone dunkerquoise la concentration industrielle exceptionnelle dont il a été fait mention en début de cet article.
En 1963 se créait le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau de la Région de Dunkerque, qui regroupait toutes les communes déjà desservies individuellement par la S.L.E.E. Les structures de l'agglomération dunkerquoise se sont aussi modifiées considérablement. La fusion avec trois communes voisines a donné à la ville de Dunkerque l'importance qui est la sienne avec 80 000 habitants au milieu d'une agglomération de 180 000 habitants érigée depuis 1968 en Communauté Urbaine, la seule communauté volontaire de France.
On conçoit qu’à partir de 1960 l'exploitation de la S.L.E.E. a pris elle-même un nouvel essor qui peut se mesurer en quelques chiffres :
Année | Population desservie | Abonnés | Cube élevé |
---|---|---|---|
1939 | 140 000 | 13 000 | 4 000 000 |
1946 | 100 000 | 8 000 | 3 100 000 |
1950 | 100 000 | 14 000 | 5 400 000 |
1955 | 130 000 | 21 000 | 7 300 000 |
1960 | 150 000 | 32 000 | 9 200 000 |
1965 | 186 000 | 44 000 | 12 700 000 |
1970 | 210 000 | 47 000 | 16 600 000 |
1975 | 235 000 | 64 000 | 20 100 000 |
Pour en arriver à 250 000 habitants desservis actuellement.
GESTION ET RÉALIMENTATION DE LA NAPPE SOUTERRAINE DE MOULLE-HOULLE (Pas-de-Calais)
En janvier 1971, par suite d’une pluviométrie insuffisante et de l'accroissement des prélèvements, la nappe s’effondrait à la cote –26 NGF et se montrait brutalement incapable de satisfaire la consommation. Pour faire face à cette situation critique, la S.L.E.E. réalisait dans des délais très courts une installation de réalimentation.
artificielle à partir de la rivière la Houlle dont le profil très plat permet aux eaux de l’Aa de remonter son cours. Les installations provisoires comportaient une décantation statique dans un étang et une filtration rapide sous pression.
Les effets de la réalimentation furent spectaculaires et la nappe remonta de 10 mètres dans le semestre suivant. En 1973, la S.L.E.E. mettait en service une installation de traitement d’eau de surface définitive d’une capacité de 25 000 m³ par jour et un bassin de réalimentation d’un hectare. La description de ces installations et le traitement mis en œuvre feront l’objet d'un exposé distinct ; nous nous bornerons ici à examiner les raisons qui ont amené à choisir pour la nappe de Moulle la technique de la réalimentation artificielle et la manière dont celle-ci permet de gérer la nappe.
Le principal avantage procuré par la réalimentation artificielle est la sécurité. En effet, les cours d'eau du bassin de la région du Nord sont extrêmement vulnérables du fait de l’importante activité industrielle de la région et d’une intense circulation fluviale et routière. Dès la détection d'une pollution accidentelle, la réalimentation peut être immédiatement arrêtée sans dommage pour le service, la nappe jouant alors son rôle de réservoir-tampon.
Du point de vue qualitatif, il convient d'introduire dans le sol une eau de bonne qualité de manière à ne pas dégrader les eaux qui sont naturellement bonnes. Grâce à une filtration sur charbon actif, l'eau de réalimentation ne contient que 1 à 2 mg/l de matières organiques et l'on n’observe pas de différence notable de qualité entre l'eau des forages influencés directement par la réalimentation et l'eau des forages les plus éloignés. De plus, l'eau de réalimentation se met naturellement en équilibre carbonique grâce à la craie. On constate aussi une excellente régulation thermique : alors que la température de l'eau de la Houlle varie de +25 °C en été à 0,5 °C en hiver, la température de l'eau de nappe ne varie que de 12 à 14 °C même pendant les périodes de réalimentation intensive.
Du point de vue de la gestion, la réalimentation est le seul paramètre sur lequel on puisse intervenir pour équilibrer le bilan de la nappe conditionné par les apports variables de la pluviométrie d'hiver et les prélèvements imposés par la consommation.
Le programme annuel de réalimentation est établi pour compenser le déficit du bilan Ressource-Prélèvement tout en utilisant la capacité de marnage, évitant ainsi que la nappe ne descende en dessous de la cote −15 à l’étiage et ne déborde par ses exutoires en entraînant des pertes d’eau au printemps.
Un modèle mathématique, en cours d’élaboration, permettra d’améliorer ce programme afin d’aboutir à une gestion optimale de la nappe.
L'ADDUCTION D’EAU INDUSTRIELLE
Pour réserver les ressources précieuses d'eau de nappe au réseau d'eau potable, il convenait de satisfaire les importants besoins en eau douce du complexe industrialo-portuaire à partir des eaux de surface.
Ainsi, en 1972, le Syndicat intercommunal pour l’Alimentation en Eau de la Région de Dunkerque (S.I.A.E.R.D.), en accord avec le Port Autonome, se chargeait-il de la réalisation d'un réseau d’adduction d'eau industrielle.
Par un contrat de concession en date du 31 décembre 1972, l'exploitation des installations était confiée à la S.L.E.E., qui réalisait à ses frais la prise d’eau et l’usine élévatoire.
Les besoins en eau de cette nature sont en évolution constante. La zone industrialo-portuaire de Dunkerque prévue sur 10 000 hectares attire à elle les industries qui s'implantent progressivement. Actuellement, la desserte en eau industrielle alimente le complexe sidérurgique USINOR, la raffinerie CFR, la cimenterie LAFARGE. En 1978, deux industries supplémentaires seront raccordées au réseau : une usine de pétrochimie pour 15 000 m³/jour et la centrale nucléaire de Gravelines pour 5 000 m³/jour.
Les besoins à l'hectare peuvent varier très sensiblement suivant la nature des industries qui s’y implantent. Sur l'ensemble de la zone, un chiffre moyen de 35 m³/jour et par hectare a été retenu. Ceci situe les besoins totaux à 350 000 m³/jour, étant entendu que les installations seront développées progressivement en fonction de l'évolution des besoins.
La nécessité de se mettre à l'abri des remontées de salures de la zone du littoral a conduit à situer la prise d’eau sur le canal de Bourbourg, à proximité amont de l’écluse de Bourbourg dont le niveau de l'eau est à 1,65 m NGF. La qualité de l’eau est celle de l’Aa (100 mg/l en moyenne de ClNa). Cette rivière, en liaison avec le canal à grand gabarit Dunkerque-Valenciennes, représente une alimentation très fiable pour un réseau dont la continuité de service doit être absolue. En période d’étiage, la Direction régionale de la Navigation assure les transferts d'eau nécessaires à partir de l’Escaut par le réseau des canaux.
L'usine élévatoire est construite en première étape pour un débit de 1 m³/s et sa capacité pourra être portée ultérieurement à 4 m³/s sans difficultés particulières, par de simples extensions sur un terrain prévu suffisamment vaste dès le départ.
Le réseau d’adduction desservira chacun des couloirs techniques de la zone industrielle. Actuellement, la branche Est est réalisée en acier Ø 1000. La branche Ouest pourra alimenter fin 1978 la centrale nucléaire de Gravelines.
Les projets de développement industriel en cours devraient conduire à une consommation d'eau industrielle de l’ordre de 15 millions de m³/an dès la fin de la présente décennie...
CONCLUSION
Ainsi la longue histoire de la S.L.E.E. à Dunkerque est l’illustration de l'excellente collaboration qui s’établit entre une collectivité et son concessionnaire quand celui-ci, pleinement conscient de sa mission de service public, a su mettre en œuvre ses capacités techniques et financières pour que le développement du service public accompagne celui de l’agglomération, malgré les drames de la guerre et des difficultés techniques et administratives de tous ordres...
F. MARTIN.