L’accroissement constant et inéluctable de la demande en eau et les problèmes qui découlent de l’usage de cette eau ont entraîné ces dix dernières années un développement continu des techniques d’épuration des eaux usées.
Leur traitement comporte deux aspects bien connus :
– l’ensemble des opérations d’épuration proprement dites,
– le traitement des boues, qui constitue l’issue inévitable de cette épuration.
En ce qui concerne les techniques d’épuration, les progrès ont permis de pousser très loin l’élimination des impuretés organiques (exprimées en DBO et DCO). La transformation de ces impuretés en substances biologiques et, par suite, en « boues » exige un apport effectif en oxygène. Les divers procédés permettant l’oxygénation sont encore susceptibles de perfectionnement, de façon à réduire leur coût d’exploitation par diminution des consommations d’énergie, tout en améliorant leur rendement d’oxygénation.
Les boues produites par les stations d’épuration se présentent sous forme de suspensions liquides dont la composition dépend de la conception du traitement d’épuration et des phases de ce traitement : boues primaires, boues secondaires, boues digérées, boues stabilisées.
Quelles que soient les boues, les problèmes à résoudre découlent de deux préoccupations :
– d’abord réduire autant que possible l’eau à laquelle se mélangent les différentes matières sédimentées et les substances biologiques, car la masse d’eau à véhiculer grève les coûts de traitement,
– ensuite limiter les quantités de boues après traitement pour avoir à évacuer et à stocker le minimum de boues, et des boues présentant le moins de danger possible pour l’environnement.
Par exemple, la cause sera gagnée si, à partir d’une boue constituée d’une suspension à 5 % de teneur en M.E.S. (Matières Solides en Suspension), on arrive à réaliser un gâteau dont la teneur sera portée à 25 %, ayant réduit de cinq fois le volume d’eau véhiculé. (L’action de réduction de la nocivité des matières solides en suspension reste un problème séparé.)
D’autre part, le gâteau à teneur de 25 % sera pelletable, alors que le précédent ne l’était pas.
Diverses solutions sont actuellement offertes pour réaliser la déshydratation des boues, toutes offrant une intéressante sécurité de fonctionnement, mais leurs coûts d’exploitation peuvent être plus ou moins acceptables.
Notre intention est de chercher à prouver que la centrifugation, et plus particulièrement la centrifugation continue, sont parmi les meilleures de ces solutions.
LES PRINCIPAUX PROCÉDÉS DE TRAITEMENT DES BOUES
Comme indiqué plus haut, la composition des boues soumises au traitement est fortement influencée par la conception du processus d’épuration des eaux résiduaires de la station.
Les caractéristiques telles que consistance, odeur, couleur, aptitude à la déshydratation en dépendent directement et peuvent être très variables.
Pour ce qui nous concerne, c’est-à-dire la partie mécanique que constitue la déshydratation elle-même, quelle que soit la facilité de déshydratation, il faudra tendre à une proportion restante de matières sèches en suspension comprise dans une fourchette de 8 à 35 % (en poids par rapport à l’eau de la boue).
Ceci est valable pour la grande majorité des procédés : seules les boues stabilisées par la voie aérobie doivent être acceptées à une teneur de 1 % pour des raisons de dimensionnement de leurs bassins.
Une teneur inférieure à 8 %, si elle est techniquement souhaitable, entraîne toujours un prix de revient du traitement beaucoup plus élevé. Finalement, pour obtenir la teneur en matières sèches que l’on s’est fixée, il faut choisir son procédé de déshydratation.
Ce choix se détermine entre trois groupes principaux de solutions, qui procèdent toutes d’une action d’élimination, soit de l’eau interstitielle, soit de l’eau de rétention, soit éventuellement des deux :
a) des procédés de déshydratation naturelle par épaississement ou système de flottation ;
b) des procédés de déshydratation mécanique statique par emploi de filtres à vide, filtres à bandes pressantes, filtres-presses (à forte pression) ou par tamisage ;
c) des procédés de déshydratation mécanique par centrifugation ou par tamisage.
On a repris au tableau 1, pour les principaux modes de traitement usuels de boues, les teneurs en M.E.S. (matières en suspension) avec une justification de la valeur limite de chacun des traitements, en ajoutant des observations sur les particularités des différents procédés.
Traitement | Teneur recherchée en M.E.S. dans le produit | Justification de la limite en % M.E.S. | Observations sur le procédé |
---|---|---|---|
Stabilisation aérobie des boues | 1 % | Teneur en M.E.S. fonction des dimensions du bassin | Dégradation partielle de substance organique sous apport d’oxygène – liquide – mauvais comportement en déshydratation. |
Digestion anaérobie des boues | 6 % – 12 % | Concentration optimale pour le développement des bactéries dans le digesteur, garantissant un développement stable et complet | Transformation de la structure de la substance organique en méthane, en gaz – bon comportement en déshydratation. |
Conditionnement thermique | 8 % – 12 % | Boues encore pompables, pouvant bien s’épandre, bon échange thermique | Changement de structure de la boue, retour à la station chargé (30-35 %) par rédilution de substance organique, liquide, très bon comportement en déshydratation. |
Compostage | 20 % – 30 % | Pelletable | Disparition des substances organiques digestibles, réutilisation en recyclage, stockable. |
Séchage | 25 % | Consommation d’énergie pour le séchage restant à niveau rentable, épandage économique, sec | Réduction de volume sans destruction des substances organiques, réutilisation en recyclage, sec. |
Incinération | 30 % – 35 % | Autocombustion avec économie de combustible et économie du coût d’installation | Destruction de toutes substances organiques – résidus constitués de cendres minérales – sec. |
ROLE DES FLOCULANTS
Les eaux résiduaires peuvent être soumises, selon la conception de leur procédé de traitement, à l’action de certains auxiliaires chimiques que l’on désigne généralement sous le nom de floculants et coagulants.
Le but de ce conditionnement chimique est de modifier la constitution physico-chimique de la boue, notamment sa granulométrie, le résultat recherché étant de produire une boue qui se présente sous forme d’un floc, plus facilement déshydratable.
Le floc obtenu par association des particules en suspension présente une constitution granulométrique plus grosse, ce qui augmente : sa vitesse de sédimentation, si l’on utilise ultérieurement le procédé de déshydratation par centrifugation pour séparer le maximum d’eau, ou sa vitesse de filtration si l’on choisit de réduire la teneur en eau par une opération de simple filtration.
Précisons même que, dans ce dernier cas, la filtration, si elle s’applique derrière une floculation insuffisante, peut rester inopérante. En effet, la finesse des particules solides d’une boue insuffisamment floculée sera telle que ces particules traverseront dans leur quasi-totalité la maille du support.
Dans le cas d’une centrifugation derrière une floculation trop faible, l’opération de séparation aura lieu, mais avec un rendement qui sera insuffisant en pratique. Ceci provient de la vitesse de sédimentation elle-même trop réduite. Pour expliquer ce phénomène, revenons au principe même de la centrifugation.
PRINCIPE DE LA CENTRIFUGATION
Nous éliminerons de notre étude la centrifugation par essorage — ou essorage tout court — consistant en la séparation de la partie liquide par action de la force centrifuge qui provoque son éjection au travers d’une paroi ayant le rôle d’un simple tambour percé ou grillagé.
Différemment, la centrifugation par décantation est l’opération qui consiste à procéder à une sédimentation accélérée sous l’effet de la force centrifuge, alors que la décantation par gravité, dans un bassin, réalise une sédimentation sous l’action du seul champ de pesanteur, les particules se déposant sur le fond suivant la loi de Stokes :
v = g (ρs – ρe) d² 18 μ
d diamètre de la particule solide ρs densité de la particule ρe densité du milieu liquide μ viscosité g accélération de la pesanteur
Dans le cas de la centrifugation, la force de la pesanteur se trouve multipliée par la force centrifuge. Celle-ci, exprimée en multiple de l’accélération de la pesanteur, est donnée par la formule :
γ = 4 π² N² R 3600 g
N vitesse de rotation en tr/min R rayon de rotation
Cette accélération étant exprimée normalement en multiple de g.
D’après ce qui a été dit ci-dessus, on voit tout de suite que si l’on augmente d, on augmente simultanément la vitesse de sédimentation.
…entation d'où une amélioration de la décantation. Ceci explique par là-même le rôle du floculant. On peut en tirer deux conclusions sur le rôle de la floculation :
– en augmentant la granulométrie, on peut diminuer la vitesse de rotation, d'où économie d'énergie et usure moindre ;
– de même, le temps de séjour dans le bassin de décantation peut être réduit et le débit de la machine accru, les performances restant égales par ailleurs.
MODE DE FONCTIONNEMENT
La décantation se fait dans un bol cylindrique en rotation et la matière solide se dépose sur la paroi du bol alors que le liquide surnage et repasse par les plaques de surverse à l'image d'un bassin de décantation.
Il reste les matières sédimentées qui doivent être éliminées au fur et à mesure de leur sédimentation. Ceci peut se faire par cycle en arrêtant la rotation du bol et en retirant le gâteau pendant l'arrêt. C'est le principe des machines discontinues qui nécessitent périodiquement une intervention manuelle.
Ou bien ceci peut se faire d'une manière continue à l'aide d'une vis convoyeuse hélicoïdale tournant à une vitesse légèrement différente de celle du bol (de l'ordre de 2 à 40 t/m généralement), la vitesse relative de la vis étant couramment appelée vitesse différentielle. Cette vis entraîne les solides vers la partie conique située à l'extrémité du cylindre d'où ils sortent de l'anneau liquide pour être ainsi essorés sur une certaine longueur du cône appelée zone de séchage.
À l'extrémité du cône, ils sortent sous l'effet de la force centrifuge dans deux compartiments du carter débouchant vers l'évacuation des boues.
Cette vis est renforcée à sa périphérie pour augmenter la résistance à l'usure.
Ce principe, connu depuis de nombreuses années, a subi une profonde évolution afin d'obtenir une centrifugeuse adaptée au traitement des boues. Le perfectionnement le plus important étant le principe équicourant.
Pour l'expliquer, nous devons nous reporter à l'ancien principe qui, malgré des inconvénients pour le traitement des boues, reste encore très souvent proposé.
Les centrifugeuses à vis convoyeuse à axe horizontal classiques fonctionnent sur le principe dit à contre-courant, c'est-à-dire que l'alimentation se fait au milieu du bol, les matières solides décantées étant convoyées par la vis vers le cône à contre-courant par rapport au liquide clarifié. Ceci a pour effet d'engendrer des turbulences, notamment au niveau de l'entrée de l'effluent dans le bol. La conséquence est que les particules sédimentées sont remises en suspension par ces turbulences, perturbant ainsi la décantation ou la rendant même impossible, à moins d'augmenter considérablement la vitesse de rotation. Mais la consommation d'énergie s'en trouve accrue et l'on risque une destruction partielle ou totale du floc sous l'effet d'une force centrifuge trop élevée. La floculation s'en trouve également perturbée.
Le problème fut vraiment résolu avec l'apparition de la centrifugeuse équicourant représentée à la figure 1.
Les centrifugeuses à bol plein équicourant présentent des avantages fondamentaux par rapport aux installations de déshydratation statique, telles que filtres, à savoir :
1) débit par unité qui peut aller jusqu'à 100 m³/h de boues à l'alimentation (centrifugeuse type S5-1 de KHD) ;
2) concentration en M.E.S. à l'entrée pouvant indifféremment être faible (toutefois, il est préférable de ne pas descendre en dessous de 0,5 % pour ne pas augmenter de façon prohibitive la consommation en énergie) ;
3) intervention du personnel d'exploitation très réduite et surface occupée au sol réduite ;
4) pas d'émission d'odeur, usure faible et sécurité de fonctionnement (garantie normale de fonctionnement chez KHD : 10 000 h environ).
Tous les avantages font que la centrifugeuse évince en maintes applications les systèmes de déshydratation mécaniques statiques, voire même les procédés naturels. Les figures 2 et 3 montrent le schéma et la photo d'une installation de déshydratation mécanique de boues digérées avec deux centrifugeuses KHD, type S4-1. Vue de l'installation en service.
Dans cette installation, les performances visées et obtenues sont :
- a) débit d'alimentation en boues : 40 à 50 m³/h par centrifugeuse
- b) teneur en M.E.S. à l'alimentation : 2,5 %
- c) siccité du gâteau essoré : 20-25 %
- d) matière en suspension dans le centrat : 0,1-0,2 %
- e) consommation en floculant polyélectrolyte : 3-4 kg/tonne
- f) consommation d'énergie : 0,7 à 0,8 kWh/m³
- g) après 8 000 heures de service aucune usure
- h) en service continu depuis 1974 sans incident. Des performances semblables ou supérieures ont été obtenues sur d'autres installations.
IMPORTANCE DE LA CENTRIFUGEUSE EN PRÉÉPAISSISSEMENT OU EN DÉSHYDRATATION INTERMÉDIAIRE
La figure 4 représente le schéma du circuit d'une installation existante. Le schéma de gauche représente le circuit des boues et des solides d'une installation à un étage de centrifugation, le deuxième d'une installation à deux étages avec dans chaque cas digestion, et, au stade final, incinération.
Dans le premier cas (à un étage), le débit à l'entrée de l'épaississeur est de 100 m³/h pour donner 34 m³/h de boues à la sortie vers le digesteur. La boue digérée passe ensuite en centrifugation. Le débit de la centrifugeuse en boues essorées est de 3,3 m³ à 23,5 % de matière solide.
Pour éviter la construction de nouveaux digesteurs coûteux qui auraient été surchargés vite, l'étude a porté sur le point critique, à savoir l'importance de la quantité de boues fraîches à traiter qui, malgré l'épaississeur, restaient encore très diluées.
Le problème posé était celui d'utiliser au maximum le volume disponible pour la digestion sachant que le temps de séjour s'élève à 15 jours et que la charge en matière organique est de 3 kg par m³ et par jour. En même temps, la matière sèche contenue dans l'alimentation ne doit pas dépasser 10 % pour garantir un brassage satisfaisant dans les digesteurs.
Toutes ces conditions ont pu être satisfaites par la mise en place de centrifugeuses, qui, comme indiqué plus haut, peuvent aussi fonctionner parfaitement avec de faibles concentrations en matières solides.
La partie droite de la figure 4 montre que dans ces conditions la quantité de boues a pu être réduite ainsi de 34 à 16 m³/h avant entrée dans le digesteur, le débit avant épaississement restant de 100 m³/h. La teneur des boues en matière sèche dans le digesteur dans ce cas est de 8,5 %. Les centrifugeuses placées après les digesteurs ne reçoivent plus que 50 % de ce qu'elles recevaient dans le cas de l'installation antérieure.
Le procédé ainsi représenté figure 4 donne à l'exploitant de la station la possibilité de vider dans un délai rapide les digesteurs surchargés. Dans une installation de centrifugation, quelle que soit son importance, on peut en variante utiliser les centrifugeuses en place, soit en amont pour déshydrater les boues fraîches, soit en aval pour déshydrater les boues digérées par les digesteurs.
Ce procédé ouvre une nouvelle voie dans le traitement des boues.
REMARQUES SUR LE COMPORTEMENT DES BOUES
Étant donné que chaque station d’épuration produit des boues particulières, en fonction de la provenance des eaux usées (urbaines ou d'industries diverses) à laquelle elle se trouve rattachée, il n'est guère possible de formuler des remarques générales sur le comportement des boues dans la déshydratation.
Cependant une station ne peut vraiment bien fonctionner que lorsque l'on connaît le comportement particulier de ses boues. À cet effet, pour avoir des données précises, les constructeurs, et en premier lieu KHD à Cologne, ont été amenés à réaliser une unité mobile, pour que les essais puissent être de préférence effectués in situ. Ceci permet de déterminer les différents paramètres de réglage et les dimensions de la machine, en fonction
le débit à traiter et suivant les caractéristiques de la boue. Le camion-laboratoire est équipé d'une petite centrifugeuse de type 31-1 pouvant traiter jusqu'à 4 m³/h de boues, ce qui permet d'extrapoler en toute sécurité aux conditions de la station elle-même.
CAS DES PETITES STATIONS D’ÉPURATION
Pour pouvoir traiter les boues des petites stations (ce qui, pour des raisons évidentes de rentabilité d’investissement, ne peut se faire qu’avec des centrifugeuses), KHD a mis au point des unités mobiles complètes, du même genre que l’installation mobile d’essais (Fig. 5) et il existe déjà plusieurs unités du genre en service avec succès auprès de stations communales d’épuration des eaux usées.
La plus grosse centrifugeuse sur installation mobile ainsi réalisée peut traiter jusqu’à 15-18 m³/h de boues.
CONCLUSION
Ces différents exemples ne donnent qu’un aperçu des diverses possibilités d’application de la centrifugation et des centrifugeuses. La rentabilité de ce procédé dynamique que constitue la déshydratation, en particulier avec les centrifugeuses « équicourant », est incontestable et constitue actuellement le stade technologique le plus avancé en la matière.
D. Reimann – F. Gendreau.
À POITIERS
7-8 OCTOBRE 1976
JOURNÉES INFORMATION EAUX
MAÎTRISE « S.T.E.R.N. » ET OPTION « N.I.T.E. »
L'UNIVERSITÉ DE POITIERS
Depuis 1969, l'Université de Poitiers délivre un diplôme spécialisé dans le traitement des eaux. Cet enseignement, destiné à permettre l'accès direct à une activité professionnelle dans les organismes industriels et administratifs travaillant dans ce domaine, est dispensé depuis 1971 dans le cadre de la Maîtrise de Sciences et Techniques d’Exploitation des Ressources Naturelles (S.T.E.R.N.), option Nuisances Industrielles et Traitement des Eaux (N.I.T.E.).
Comme les maîtrises classiques d'enseignement ou de recherche, celle-ci s'obtient à l'issue de deux années d'études après le D.E.U.G. (Diplôme d'Études Universitaires Générales), soit quatre années après le Baccalauréat ; en outre, l'accès à cette maîtrise est réservé aux étudiants qui ont suivi avec succès des enseignements complémentaires conjointement au D.E.U.G.
La maîtrise S.T.E.R.N.-N.I.T.E. fonctionne au sein d'une Unité d'Enseignement et de Recherche : l'Institut des Sciences et Techniques de Poitiers (I.S.T.P.) et, en raison de sa vocation, son programme comporte trois types d’enseignements :
— une partie d'enseignements scientifiques de caractère théorique (mathématiques, mécanique des fluides, physique instrumentale, chimie analytique et organique, biologie animale et végétale, écologie...), dispensés par des enseignants de l'Université ;
— une partie d'enseignements scientifiques de caractère appliqué à l'économie réelle et qui sont généralement dispensés par des personnalités extérieures à l'Université (microbiologie, technologie des organes de transfert de fluides, technologie de l'épuration, traitements physico-chimiques primaires des eaux, météorologie...) ;
— une partie d'enseignements de formation générale (langues, économie, informatique, gestion...).
Un stage dans l'industrie d'une durée minimum de deux mois doit en outre être effectué en fin de deuxième année.
De plus, depuis octobre 1974, une année post-maîtrise (Bac +5) a été mise en place ; elle comporte un supplément de formation scientifique et technique suivi d'un stage de trois à six mois dans l'industrie.
Parallèlement à cette formation, des activités de recherche se sont développées dans ce domaine, dans le cadre du Laboratoire de Chimie XI, Équipe Traitement des Eaux.
Son directeur est M. Michel Blanchard, directeur de l'Institut des Sciences et Techniques, le responsable de l'équipe « Traitement des Eaux » étant M. Marcel Doré, avec comme principaux collaborateurs MM. Légube, Jelenc, Simon, Mme Merlet, qui constituèrent d'ailleurs, autour de M. Doré, le noyau d'organisation des « Journées Information Eaux » de Poitiers.
Les axes de recherche actuellement développés sont :
— la dégradation par oxydation des polluants organiques par ozonation, chloration, actions du rayonnement U.V., chacun de ces agents étant pris séparément ou en combinaison ;
— l’étude de l'adsorption sur résines échangeuses d'ions et la synthèse de nouvelles résines complexantes des polluants minéraux ;
— l’étude de l'épuration biologique soit aérobie par la mise au point de méthodes de mesure de l'activité enzymatique des boues activées, soit anaérobie par l'étude des paramètres permettant l'amélioration de la production de méthane à partir de déchets agricoles.
En outre le Laboratoire participe à des études ponctuelles en collaboration avec les Industries locales ou les Organismes publics.
Depuis janvier 1976, le Laboratoire de Traitement des Eaux de l'Université de Poitiers appartient au Groupe de Recherche Universitaire sur les Techniques de Traitement et d'Épuration des Eaux (G.R.U.T.T.E.E.) regroupant des responsables de Laboratoires des Universités de Montpellier, Poitiers, Pau, Rennes et Toulouse.
L'ASSOCIATION DES ANCIENS ELEVES « S.T.E.R.N.-N.I.T.E. »
Dès la première promotion, c'est-à-dire en juillet 1970, les diplômés de la maîtrise ont constitué leur « Association des Anciens Élèves du S.T.E.R.N., option N.I.T.E. » qui, à l'heure actuelle, comprend 87 membres, et dont les principales activités sont :
- — L'établissement et le maintien de contacts avec la profession dans un but de placement des élèves ;
- — L'information sur l'évolution de l'Enseignement scientifique et technique délivré à Poitiers ;
- — Organisation de Journées de recyclage et d'information destinées aux anciens élèves ;
- — La diffusion d'un bulletin d'information.
Les dirigeants actuels de l'Association des Anciens Élèves sont :
- Président : M. René JELENC.
- Vice-président : M. Francis MORAN.
- Secrétaire : M. Bernard LE DOEUFF.
- Trésorier : M. Philippe LIMOUSIN.
Et c'est cette active « Association des Anciens Élèves du S.T.E.R.N. – option N.I.T.E. de Poitiers » qui a programmé cette année pour la deuxième fois les deux J.I.E. : « JOURNEES INFORMATION EAUX » ouvertes à tous les techniciens de l'eau : chercheurs, ingénieurs, praticiens à des titres divers, ou étudiants.
La première édition « J.I.E. 76 » avait eu lieu à Poitiers, les 3 et 4 octobre 1976.
La seconde édition « J.I.E. 76 » s'est tenue également à l'Université de Poitiers, les 7 et 8 octobre 1976.
Et il est déjà prévu que la troisième édition « J.I.E. 78 » se tiendra dans les mêmes lieux, en octobre 78.
LES « JOURNEES INFORMATION EAUX » DE POITIERS, LES 7 ET 8 OCTOBRE 1976
Placées sous le patronage de l'Institut des Sciences et Techniques de Poitiers, bénéficiant du soutien du Maire de Poitiers et du Président de l'Université de Poitiers, les « J.I.E. 76 », animées par M. Marcel DORE et M. René JELENC, avaient rassemblé comme les précédentes 200 participants dont une forte majorité d'industriels, qui conserveront tous le meilleur souvenir de l'ambiance dans laquelle se déroulèrent leurs travaux, dans le cadre du Campus Universitaire de Poitiers favorisé par deux magnifiques journées d'automne.
Les organisateurs (dans l'ordre alphabétique) : MM. M. BLANCHARD et T. BLANCHARD, M. et Mme DORE, Mme J. GARCIA, M. JELENC, M. et Mme MERLET, M. P. SIMON sont à féliciter et à remercier pour leur sens de l'organisation, leur complaisance et toutes les attentions dont ils entourèrent constamment les participants.
Dans son allocution d'ouverture, M. J. FORT, Président de l'Université de Poitiers, après avoir remercié les autorités de patronage, les participants et les organisateurs, se félicitait que l'Université de Poitiers, grâce à un bloc dynamique d'anciens élèves d'une discipline particulière qui restent soudés à leur corps professoral compétent et dévoué, pouvait maintenant se permettre de convoquer à périodes régulières les spécialistes de l'eau pour leur offrir de faire ensemble le point de l'avancement des techniques dans un domaine où beaucoup a été fait pendant ces quinze dernières années, et où la tâche reste considérable.
POUR MIEUX GERER ET PROTEGER LES RESSOURCES EN EAU...
Tel fut le thème de l'exposé de M. Patrick PHILIP, de la Direction de Prévention des Pollutions et Nuisances du Ministère de la Qualité de la Vie, exposé qui lançait le programme des deux journées.
En larges traits, M. Philip présentait un historique de l'organisation française en matière de gestion et de protection des eaux, pendant la période contemporaine de 1948 à nos jours, décrivant ce qui fut et ce qui reste toujours « la bataille de l'eau », dans le cadre de notre « Loi sur l'eau » du 16 décembre 1964.
Administrativement, on aboutit aujourd'hui à des structures « à la française », apparemment assez complexes, schématisées dans une grille présentée suivant un tableau — mis à jour à l'heure d'octobre 76 — que l'on trouvera dans le « Guide de l'Eau » (1).
La politique de l'eau présente aussi des aspects internationaux : à l'échelon mondial, à l'échelon de l'Europe, ou plus simplement entre nations par des accords internationaux de nécessité géographique par exemple.
L'ensemble des efforts, ceux déjà accomplis et ceux qui sont programmés, permettent de préfigurer la position de notre pays en matière d'eau pour la fin de notre XXᵉ siècle, notamment sur les deux points :
Dans le domaine de l'aménagement de la ressource, premièrement dit, on prévoit qu'en l'an 2000 les prélèvements bruts ne devraient pas dépasser 12 à 15 % des ressources potentielles totales (25 à 30 % en étiage moyen) ; si l'on ne tient pas compte des besoins des centrales thermiques, conventionnelles ou nucléaires, cette proportion s'élèverait alors à près d'un tiers (deux tiers des ressources d'étiage moyen).
Tandis que sur le plan qualitatif :
L'objectif 1990 est de traiter la pollution de : 90 millions d'équivalents-habitants pour les collectivités locales et industries raccordées, et 100 millions d'équivalents-habitants pour les industries (non raccordées), ce qui représente des investissements respectifs de 11 et 6,5 milliards de francs à compter du 1ᵉʳ janvier 1976...
Mais M. PHILIP reste fortement préoccupé des priorités de la recherche dans le domaine de l'eau, et, abordant les orientations du VIIᵉ Plan (1976-1980), rappelle que :
Lors de la phase préliminaire des travaux de préparation du VIIᵉ Plan, le groupe sectoriel n° 11, « l'homme et son environnement physique », présidé par M. Ivan CHERET, avait proposé de considérer que les recherches en matière d’environnement répondaient à quatre finalités ou objectifs principaux :
- – l'établissement de bilans de situation,
- – l'évaluation des effets des agressants naturels ou artificiels sur l'homme et le milieu,
- – la recherche des remèdes curatifs et préventifs destinés à réduire les pollutions et nuisances et d’une façon plus générale les atteintes à l'environnement,
- – l'intégration des critères scientifiques objectifs et de paramètres socio-économiques dans le but de conduire à une gestion rationalisée de l'environnement...
M. PHILIP termine son exposé en précisant la position et les intentions du Ministère de la Qualité de la Vie sur ce problème de la recherche :
Il y a déjà un an, à Rennes, avait lieu le premier colloque sur « l'eau, la recherche et l'environnement ». Quelque 280 chercheurs appartenant à toutes les disciplines scientifiques étaient venus à Rennes, parce qu’ils se sentaient concernés par le développement de ces recherches dans le domaine de l'environnement.
Les journées de Poitiers témoignent du même élan et font état de la même nécessité.
Il est en effet nécessaire :
- – d'établir un bilan des recherches,
- – d’obtenir une meilleure coordination des potentiels et des besoins au niveau de la préparation, de la définition et de la gestion des programmes de recherche,
- – de préciser les conditions d’application de la recherche ainsi que les moyens à mettre en œuvre systématiquement pour la diffuser et la valoriser.
Le premier objectif est pratiquement atteint.
La réalisation des deux autres — de coordination des travaux et de valorisation des résultats — est amorcée, mais elle ne pourra s'intensifier que s'il existe de façon permanente un cadre et un outil adéquats.
(1) « Le Guide de l'Eau » - Édition 76-77, page 5.
C'est ce développement que souhaite le Ministère de la Qualité de la Vie, c'est ce qu’il se propose de réaliser avec l’aide de tous les chercheurs.
Il ne s'agit pas bien sûr de créer une nouvelle structure, une nouvelle organisation qui viendraient se superposer à celles existantes, mais plutôt et essentiellement, de proposer un cadre informel dans lequel la concertation et la coordination soient possibles.
Cela pourrait se réaliser par la tenue de colloques semblables à celui de Rennes et à celui-ci...
Et nous croyons savoir qu'il se prépare pour 1977 un premier « renouvellement tournant » du colloque de Rennes-75, sous forme d'un colloque à Montpellier qui pourrait se tenir en mai 1977, et dont la préparation est à l'ordre du jour : on en reparlera bientôt...
LES TRAVAUX DES JLE. - 76 DE POITIERS
Les participants de « Poitiers-76 » se virent proposer un programme très encyclopédique, disposé en quatre séances de travail, avec les communications des auteurs ci-après, lesquelles firent l'objet de discussions générales à l'issue de chacune d'elles :
JEUDI 7 OCTOBRE (APRÈS-MIDI)
Sous la présidence de M. R. LUMBROSO Directeur Technique de la SOCOMATEN Chargé du cours « ÉCHANGE D'IONS » de la Maîtrise S.T.E.R.N. Option N.I.T.E. à Poitiers.
Généralités sur le traitement des eaux par M. POURREZ Syndicat national des produits pour le traitement et l'assainissement de l'eau.
La corrosion : essais et contrôles par M. VILLAUME Institut de Recherches Hydrologiques — Nancy.
Les méthodes d'essai de traitabilité biologique par M. EDELINE Centre Belge d'Étude et de Documentation des Eaux — CEBEDEAU.
VENDREDI 8 OCTOBRE (MATIN)
Sous la présidence de M. TESSIER Ingénieur en Chef du G.R.E.F., directeur du S.R.A.E. (Service Régional de l'Aménagement des Eaux) Poitou-Charentes, remplaçant M. P. BASPERES, (empêché) Directeur du Centre d'Information et de Recherches sur les Nuisances Groupe Elf-Aquitaine. Chargé du cours « Technologie de l'Épuration : Air » de la Maîtrise S.T.E.R.N., option N.I.T.E. à Poitiers.
Le traitement des eaux usées des industries alimentaires
par M. BALLAY Direction départementale de l'Agriculture de Seine-Maritime.
Les eaux résiduaires de traitements de surface - Ateliers de galvanoplastie
de M. OHANIAN, présenté par M. GANTER Guigues S.A.
Application de l’électro-électrodialyse au recyclage des matières premières dans l'industrie des traitements de surface
par MM. BONNEMAY, ROYON et CATONNE Laboratoire d’Electrochimie - Conservatoire National des Arts et Métiers.
Réduction des nuisances au niveau de la machine à papier
par M. DE LA CERDA Centre technique de l'industrie des papiers, cartons et celluloses.
VENDREDI 8 OCTOBRE (APRÈS-MIDI)
Sous la présidence de M. C. LEYGUE Responsable du Service Pollution des Eaux, Centre de Recherche Elf-Esso Chargé du cours « Technologie de l’Épuration - Eaux » de la Maîtrise S.T.E.R.N., option N.I.T.I.E., à Poitiers
La flottation : procédés, exemples d’application au traitement d'eaux résiduaires
par M. ROVEL Division technique Recherche - Société Degrémont.
La digestion des boues
par M. CORNIER Omnium d’Assainissement.
Le traitement des boues
par M. HAUBRY Département Biologique - Société Degrémont.
Le texte intégral de ces conférences fait l'objet d'un recueil « J.I.E.-76 Poitiers », que l'on peut se procurer en s'adressant à : M. Marcel DORE, Laboratoire Chimie Traitement des Eaux, Institut de Sciences et Techniques, 40, avenue du Recteur-Pineau, 86022 Poitiers Cedex, Tél. (49) 46.26.30.
PRÉSENTATION DE MATÉRIELS
Une exposition de matériels était organisée conjointement dans le bâtiment des conférences, et l'on doit remercier les organisateurs d'avoir accordé aux présentateurs un cadre valable et suffisamment de place et de moyens pour déployer leurs matériels, et s'entretenir avec les visiteurs, ce qui n'est pas toujours le cas pour des organisations similaires.
Les firmes exposantes étaient (dans l'ordre alphabétique) : Beckman, Centre-Ouest Chimie, Kent France, Merck, Phox France, Recomat, Roucaire, Seres, Tacussel, Techmation.
CONCLUSION
L'édition 76 des « JOURNÉES INFORMATION EAUX » de Poitiers, qui constituait un renouvellement de ce qui fut déjà une réussite en 74, remporte un succès de participation incontestable et mérité.
Leurs organisateurs avaient tenu à les maintenir dans une ambiance de simplicité, d'intimité, et même de camaraderie qui furent appréciées des participants.
Du point de vue de « L'EAU ET L'INDUSTRIE », nous croyons pouvoir souligner que la participation majoritaire des industriels, congressistes ou auteurs de communications, apporte encore une fois la preuve que ceux-ci savent toujours répondre aux appels des Universitaires : maîtres, élèves ou anciens élèves, qui veulent se tourner vers l'industrie. L’œuvre informatrice est toujours appréciée et encouragée.
En contrepartie, la place que doit résolument occuper la recherche universitaire en matière de techniques de traitement et d'épuration des eaux pourrait être mieux démontrée à l'occasion de la troisième édition de ces J.I.E.
Et comme le souhaitait M. BLANCHARD, Directeur de l'I.S.T.P., à la réception de clôture, rendez-vous donc en 1978 pour les prochaines J.I.E. de Poitiers...
LISTE DES CONGRESSISTES DES J.I.E. DE POITIERS
BERT : D.D.A.S.S., Charente-Maritime. CART : Éc. de Chimie, Angers. JAM : Française de Mécanique. BIRAME (J.) : C.I.R.N. GIGUERY : SAGECOM. UARD : Sté Surgérienne de Constr. Méc. NETEAU (J.) : Alsthom. NOIL (A.) : Laboratoires Servier. INDARD (J.) : Sté Surgérienne de Constr. Méc. USSON : U.E. de Méd. et de Pharm., Poitiers. JUCH (J.) : SOTECA. POLGE (A.) : U.C.I.O. TANAUD (J.) : Cie europ. de Trait. des Eaux. LETIER (M.) : Communauté Urbaine du Mans. ALINDINI (J.) : Radio France. ALLEN (J.N.) : Asturonia. ALVET (J.N.) : Appave. CLAN (A.) : D.D.A.S.S., Charente. ZAILLES : Séries. AMMAUX : Centrale SOCOPA. HANDESSIA : Pont Franc. ABARRI : Ag. Fin. de Bass. Seine-Norm. FIRST : Société. VASMIN (G.) : Cie europ. de Trait. des Eaux. UCHEON : Placo. RLAND : Placo. URLAUD : Placoplatre. UTEAU : District Urbain de Poitiers. SRDIER (J.P.) : Lab. Dép. d'Hyg. La Rochelle. SULON : Cie europ. de Trait. des Eaux. BYEL (T.) : Cie europ. de Trait. des Eaux. HARCHAGUE (J.) : Ag. Fin. de Bass. Seine-Norm. CARRAGE (C.) : Base A. ELLE : Alsthom. UDONEK : France. MONIN : Service des Mines, Paris. SULOS (R.) : Communauté Urbaine de Lyon. GHONO : AIF Services. OFAR : Honeywell Bull. ONDU (E.) : Honeywell Bull. OULLET : D.D.A.S.S., Vienne. JUSTERS : Kinetico. DGES : Centre-Ouest Chimie. RUIN : M.A.A.F.
JALLIAS (F.) : Appave. PARIS (J.) : M.E.C.L. OYMAINARD : Placoplatre. AILLER : Sté de Forges de Basse-Indre. GHO : Trans. France. ARROUTY (D.) : CETE du Sud-Ouest. THIOT (B.) : AIF Services. HNANCHE (D.) : Communauté urbaine du Mans. OVIER (D.) : C.G.P.I.P. SOMEIL : Tacussel.
HIOT (B.) : AIF Services. HUCHIN (J.P.) : SOCHATA SNECMA. JONKIERRE (G.) : SIDIUC. JOUANNE (C.) : Cousir. KIZARDJIAN : Tacussel. LARGILLIERE (S.) : U.C.I.O. LARIGAUDERIE (A.) : D.D.A.S.S., Charente. LASSONNERY : Aussedat Rey. LEBOULANGER (J.) : INGAIN. LEGERON (J.P.) : Trailigaz. LEGUBE (S.) : L.S.T.P. LEMMERS : U.C.I.O. LE PENNEC : Lab. Vétér. départ. Vendée. LEMOUX (M.) : Ag. Fin. de Bassin Seine-Normandie. LEPRINCE (J.) : Framatome. LETIER (N.) : Appave. MARTIN (J.) : Appave. MARTIN (J.G.) : Française de Mécanique. MCHEMEAD (J.) : D.D.A.S.S., Charente. MENOIRE (F.) : Techninum. MILLE (B.) : Sopapire France. MILLER (J.) : Citroën France. MOMFOURCQ (X.) : Peugeot. MOREAU (T.) : AIF. MORINAND (L.) : Poitou-Charentes. ROCHER (Y.) : U.C.I.O. ROES : Erpac. RONSENTINH (G.) : U.C.I.O. ROSMAME (D.) : D.D.A.S.S., Charente-Maritime. ROTEREAU (J.J.) : C.N.L.E. ROUSSEAU (D.) : Communauté urbaine du Mans. SANCHEZ (Y.) : Société des Eaux de Marseille. SCHUMACHER (D.) : Hercules France. SECQ (A.) : SAPEC. OSTEN (G.) : Ag. Fin. de Bass. Seine-Normandie. SIGOURNE (A.) : Sigoure Frères. STEVENIN (C.) : C.F.P.I.P.
TEISSIER : S.R.A.E. Poitou-Charentes. THIBAUD : École de Chimie, Angers. THIERRY : Recommeau. THOMAS : Chaffoteaux et Maury. TOUZALIN (D.) : Lab. Départ. d'Hyg. La Rochelle. TRICAUD (L.) : CETE du Sud-Ouest. TROTTIN (G.) : C.E.A. VAILLAN (Y.) : Ag. Fin. de Bass. Seine-Normandie. VALEMBOIS : Cie europ. de Traitement des Eaux. VANNIER : Centrale SOCOPA. VENDEE (P.) : SAPEC Pau. VERCOUSTRE (D.) : Hercules France. VIOLLET (Y.) : Rohm and Haas France. VIAULT (J.) : AIF Services. WAUQUIER (A.) : L'Eau et l'Industrie.
Enseignants de l'Institut des Sciences et Techniques de Poitiers :
ALAPHILIPPE (F.). BOUCHOULE (C.). BRILLANCEAU (A.). DHOSTE (M.). GUISNET (E.). MONTASSIER (C.).
Anciens élèves :
BICHON (J.-F.). BLANCHARD (T.). SOREAU (P.).
Étudiants :
CHEVILLET (T.). HEMEURY (J.). LE MOING (B.). LE RALLIER (F.). LOIZEAU (M.-N.). MENIER (J.). PROVOST (L.). SIMIER (J.-L.).