UN NOUVEAU PROCÉDÉ DE TRAITEMENT
Depuis la crise du pétrole, les fabricants de produits de coupe solubles ont cherché à remplacer les produits d'origine pétrolière par des produits dits de synthèse, de façon à économiser la consommation de ces produits d'origine pétrolière et d'autre part à augmenter les propriétés lubrifiantes et la résistance au pourrissement des émulsions classiques utilisées jusque-là. Si les émulsions d'origine basées sur des huiles minérales étaient relativement faciles à traiter (passage à l'acide), en revanche les produits dont les nouvelles formules basées sur des produits de synthèse (ces produits de synthèse entrant pour une part de plus en plus grande dans les formules) nécessitent de nouvelles techniques pour les séparer de l'eau lorsque ces préparations ne sont plus aptes à leur utilisation sur les machines-outils. Aussi tant les fabricants de produits solubles que les utilisateurs se sont-ils trouvés en face de problèmes difficiles, surtout si l'on ajoute à cela que les pouvoirs publics — et notamment les Agences de Bassin — ont déclaré la guerre aux pollutions industrielles.
En plus des émulsions dont nous venons de parler, et qui contiennent soit très peu, soit pratiquement plus du tout d'huiles minérales, une nouvelle génération de produits, destinés notamment à la rectification, peut s'apparenter par leur dispersion extrêmement fine à des solutions et non plus à des émulsions. Ce fait nécessite également la mise au point de nouveaux procédés agissant différemment sur les eaux résiduaires industrielles à traiter.
LE PROCÉDÉ TECHNIME
Le nouveau procédé de traitement de ces eaux résiduaires industrielles comporte de nombreuses originalités tant sur le plan de la conception des réactifs aux actions physico-chimiques combinées que sur le plan de l'exploitation facilitée par la mise au point de « modules » de traitement de ces eaux résiduaires.
Ce procédé est un procédé physico-chimique. Le réactif est composé, d'une part, de terres activées chargées d'une préparation chimique qui stabilise ces terres, de façon à empêcher notamment leur gonflement tant qu'elles sont sous forme concentrée (réactif). Lorsque ces réactifs sont mélangés dans une certaine proportion aux eaux à traiter, la préparation chimique se détache des terres activées et réalise la première phase du traitement. Presque immédiatement, les terres activées se trouvant libérées agissent par adsorption. On obtient donc une floculation naturelle par l'adsorption des différents ingrédients séparés de l'eau par la préparation chimique, et l'adjonction en final d'un polyélectrolyte classique permet d'obtenir un floc très gros ainsi qu'une eau parfaitement claire.
LES RÉACTIFS
Les réactifs sont tous basés sur le même principe, mais ils existent en variantes légèrement différentes :
- — Réactif neutre, dont le pH est voisin de 7, destiné à traiter les eaux résiduaires dont le pH est lui-même très proche de 7.
- — Réactif acide, dont le pH est légèrement acide, destiné à traiter les émulsions ayant un pH basique de façon à obtenir une eau résiduaire traitée dont le pH est neutre.
- — Réactif alcalin, destiné à traiter les eaux résiduaires légèrement acides pour les mêmes raisons que ci-dessus.
- — Réactifs spéciaux : en partant du même principe que pour les réactifs ci-dessus, la Sté TECHNIME a mis au point des réactifs spécialement adaptés à des problèmes particuliers tels que :
- — destruction des nitrites,
- — destruction des colorants,
- — destruction des complexants qui maintiennent en solution les métaux lourds.
Bien entendu, selon les cas nouveaux qui peuvent se présenter, les réactifs pourront être adaptés aux problèmes particuliers qui seront soumis.
L'ASPECT FINANCIER
L'aspect financier de ce nouveau traitement est intéressant puisqu'il ne nécessite pas un matériel très coûteux quoique spécialement adapté au procédé et la quantité de réactif néces-
pH : 5 à 10 / 4 à 6 AUTOMATIQUE (alimentation industrielle)
- 1 + Réactif : pompe doseuse
- 2 + Réacteur secondaire de dosage
- 3 + Réacteur de floculation
- 4 + Pompe doseuse de réactif
- 5 + Fouilleur de floculant
- 6 + Réservoir de floculant
- 7 + Floculateur automatique
- 8 + Récupération des boues
Le matériel pour traiter ces eaux résiduelles est toujours très fiable. D'une façon moyenne, on peut dire que pour traiter des émulsions classiques, ou des semi-émulsions, ou des solutions de synthèse, la quantité moyenne de réactif atteint environ 3 à 4 kg pour 1 000 kg d'eau résiduelle à traiter.
Dans certains cas comme le traitement d’eaux contenant des hydroxydes métalliques (cuivre, chrome, etc.), la quantité de réactif est très souvent de l'ordre de 5 pour 10 000.
LE MATERIEL
Le matériel ou « module » existe sous deux formes :
a) Module de traitement automatique et continu :
il se compose d'une alimentation par une pompe centrifuge classique, complétée d'un système doseur pour mélanger à l'eau résiduelle à traiter la quantité prévue de réactif, d'un réacteur (breveté), puis d'un réacteur statique qui permet de laisser en contact pendant le nombre de secondes nécessaires le réactif et l'eau à traiter, enfin d'un dernier réacteur statique qui, à son tour, assure le contact pendant environ 1 minute du floculant avec l'eau traitée.
Enfin la phase finale est une filtration réalisée par un nouveau type de filtre automatique.
Le premier module mis au point a un débit pouvant atteindre jusqu’à 10 m³/heure en continu. Bien entendu le même procédé peut être adapté à des débits nettement supérieurs.
b) Matériel de traitement en discontinu :
ce matériel ressemble à des systèmes de traitement conventionnel avec cuve, agitateur spécial (breveté), système de dosage des réactifs et des floculants, puis soit décantation, soit filtration.
LES RESULTATS
Comme les spécialistes le savent, la DCO moyenne des émulsions usées se situe très souvent entre 200 et 300 000 ppm. Le procédé TECHNIME permet de diminuer d'au moins 99 % cette DCO. À l'heure actuelle, sur plusieurs centaines d'échantillons testés, la DCO de l'eau traitée obtenue se situe entre 17 et 300 ppm. Ceci est un point très important puisque les normes actuelles autorisent le déversement, dans les rivières, d’eaux industrielles dont la DCO n'est pas supérieure à 1 000.
La quantité d'hydrocarbures restant dans l'eau (test à l’éther de pétrole) a permis de constater que, d'une façon générale, la quantité « traces » d'hydrocarbures est très souvent inférieure à 1 ppm mais n'a jamais atteint 5 ppm.
Les matières en suspension (MES) sont pratiquement inexistantes.
Le pH de l'eau traitée est toujours situé entre 6,5 et 8 comme les normes l'exigent.
Les boues obtenues, après un stockage de 24 à 48 heures, deviennent pratiquement solides, donc pelletables, et peuvent être déversées dans des décharges publiques contrôlées.
Les techniciens poursuivent actuellement l'étude d'un procédé permettant de traiter ces boues de façon à les transformer de déchets en matériaux réutilisables tels que engrais, améliorants de sols ou matériaux de construction.
LES INDUSTRIES CONCERNEES
Bien entendu, les industries concernées au départ sont les industries mécaniques, avec leurs rejets provenant des machines-outils ou des cabines de peinture, ou encore des eaux de lavage (machines à laver industrielles).
D'autres industries sont également concernées, telles que l'industrie du papier, l'industrie nucléaire, les tanneries, les abattoirs, les blanchisseries industrielles, les industries chimiques et pétrochimiques, les industries alimentaires, etc.
CONCLUSION
La mise au point de ce nouveau procédé représente de longues années de recherches. Le technicien du traitement des eaux résiduelles qui les a réalisées a basé lesdites recherches sur une conception originale de départ. L'efficacité du traitement, le coût modique de l'investissement et de l'exploitation rendent ce procédé à la fois rentable et économique, tout en contribuant à la sauvegarde de l'environnement.
Il est d’ores et déjà possible, dans de nombreux cas, de recycler les eaux résiduelles traitées, et ceci permet d’envisager dans un avenir très proche de ne plus raccorder certaines industries sur les réseaux d'eaux usées urbaines.
R. LOISON.
LE 4e SALON PROFESSIONNEL EUROPÉEN DES TECHNIQUES ANTI-POLLUTION
à Grenoble du 3 au 7 octobre 1977
A Grenoble se sont déroulées, du 3 au 7 octobre, deux manifestations conjointes : le 4e S.T.A.P. (Salon des Techniques Anti-Pollution) et un colloque scientifique : les J.I.A.P. 77 (Journées Internationales de l'Anti-Pollution), deux manifestations à périodicité biennale, qui font à cette époque de Grenoble une capitale de la lutte contre les pollutions et les nuisances industrielles et urbaines.
C'est une sorte de relais (les années impaires) entre les « Semaines de l'Environnement » de Paris qui se tiennent les années paires, et les exposants bénéficient du cadre de l'organisation Alpexpo tout à fait propice pour une telle présentation.
L'édition 77 a quelque peu souffert de la morosité générale du marché et, malgré l'effort méritoire des organisateurs, on ne dénombra qu'environ 1 500 visiteurs, tous des professionnels qualifiés il est vrai.
M. J.-F. Saglio, directeur de la D.P.P.N. au ministère de la Culture et de l'Environnement, a visité le S.T.A.P. le 6 octobre, en félicitant et remerciant les participants et les organisateurs, et renouvela l'assistance du ministère pour les futures éditions de ce salon.
Les colloques, dont le nombre avait été volontairement réduit par rapport aux années précédentes, ont été, eux aussi, caractérisés par un esprit de sérieux et de qualité.
L'exposition « grand public », enfin, a reçu plus de 2 400 visiteurs, intéressés par les informations qui leur étaient fournies sous une forme à la fois attractive et extrêmement pédagogique.
Au total, et selon les paroles mêmes du professeur Magnin, président du comité d’organisation du S.T.A.P., « un salon sérieux qui est bien le reflet des difficultés économiques du moment ».
BAT TARAFLEX, boulevard Garibaldi, 69170 Tarare. Tél. (74) 64 33 15, a participé cette année au S.T.A.P., à Grenoble et présentait les différentes possibilités de TARLON, membrane synthétique d’étanchéité des sols.
Cette membrane d’étanchéité monocouche a été étudiée par ses services de recherche, fabriquée dans ses usines, posée par soudure dans ses ateliers de mise en œuvre par sa division Génie civil.
Pour : fosses, puits filtrants, lacs collinaires, bassins de rétention d'eau, canaux, digues, lagunes, protection des nappes.
LA PISCINE AU 2e SALON DES ÉQUIPEMENTS PUBLICS DE SPORTS ET DE LOISIRS
Paris-Bastille du 5 au 8 octobre 1977
Pour sa deuxième édition, ce salon (né en janvier 1977 d'une séparation d'avec le Salon de la Piscine Privée qui continue à se tenir au C.N.I.T. en janvier de chaque année) avait été placé sous le haut patronage du Secrétariat d'État à la Jeunesse et aux Sports et de l’A.F.D.E.S. (Association Française pour le Développement des Équipements de Sports et de Loisirs).
Il était patronné par la C.S.P. (Chambre Syndicale des Industries de la Piscine) avec le concours de la Fédération Française des Industries du Sport et des Loisirs (F.I.F.A.S.) et du Groupement Professionnel des Constructeurs d'Ensembles Sportifs (G.P.C.E.S.).
Réunissant une cinquantaine d'exposants, il s'est fixé pour but de répondre aux besoins d'information des maires, des élus locaux, des directions départementales et régionales de l'Équipement et du S.E.J.S., des assemblées régionales, des conseils généraux, des préfectures, du génie rural, des architectes, des bureaux d'études, des comités d'entreprise...
Selon M. Malfray, président du comité d'organisation de ce salon, cinq raisons expliquent sa dissociation d'avec celui de la Piscine Privée :
- — D'abord, les deux salons ne concernent pas la même clientèle. D'un côté il s'agit essentiellement du public et de quelques collectivités privées ; de l'autre, ce sont des élus locaux, des architectes, des professionnels. Par ailleurs, il convient aussi de remarquer que les constructeurs sont aussi différents.
- — Le salon de la Piscine Privée, destiné donc au public, se tient pendant douze jours ; or, les maires et les professionnels n'ont besoin que de trois ou quatre jours pour visiter la manifestation qui les concerne.
- — L'implantation de ces deux salons dans un même lieu ne permettait pas la création de sections homogènes facilitant la visite.
- — Il n'y avait plus au C.N.I.T. de possibilité d’extension, ce qui, à moyen terme, défavorisait l'un des deux secteurs.
- — Enfin, la date : le mois de janvier, s'il convenait parfaitement pour la clientèle privée, ne correspondait pas aux souhaits des élus locaux.
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Le Salon, qui se tenait dans le hall d’exposition de l’ancienne gare de La Bastille, a connu une fréquentation d’environ 1 500 visiteurs : maires, conseillers municipaux, directeurs techniques, membres de conseils généraux, directions de l’Équipement, ingénieurs, architectes, techniciens, associations sportives, dirigeants de collectivités, directeurs de piscines… tous motivés et directement concernés.
À noter l’intérêt manifesté par les visiteurs vis-à-vis des Journées thématiques, certains souhaitant même qu’à l’avenir elles se développent et se tiennent en « non-stop » pendant la durée du Salon.
Le fait est donc acquis : octobre 1978 verra, à La Bastille, l’organisation du 3ᵉ Salon des Équipements publics de sports et de loisirs.
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L’air monte de bas en haut dans l’aérateur et poursuit sa montée jusqu’à la surface du niveau d’eau. Mais le flux d’air sortant contourne latéralement les aérateurs et descend de haut en bas aérant l’eau également en dehors de l’aérateur. Les bulles d’air envahissent l’espace de l’eau dans tout le volume et leur répartition est assez uniforme. L’aérateur exerce une action double. D’une part, il divise l’air en des milliards de bulles, d’autre part, il agit comme une pompe d’air ascendant et tourbillonnant. Les deux circulations d’air, la primaire à l’intérieur de l’aérateur et la secondaire à l’extérieur assurent un mélange général homogène de l’eau dans tout espace aqueux.
Rendement :
La dissolution de l’oxygène de l’eau est garantie entre 2,2 et 2,7 kg de O₂ par kWh pour un rendement du surpresseur de l’ordre de 75 %. La suspension des particules solides obtenue est de l’ordre de 15 à 20 g/l.
D. 269
Les blocs multi-électrodes type KMS permettent la mesure simultanée de plusieurs paramètres : pH – oxygène dissous – conductivité électrique – température – redox.
Ils peuvent fonctionner soit en circulation continue, soit en immersion. Ils sont construits en boîtier de PVC entièrement étanche pour un fonctionnement en extérieur (ou en intérieur) en continu.
Pour les eaux très polluées, le modèle KMS 702 comporte un système de nettoyage automatique.
APPAREILS DE MESURE
pH - O2 - Conductivité - Température.
Série 550 : nouvelle génération d'appareils de mesure réunissant tous les avantages suivants :
— affichage digital,
— portatif et autonome,
— alimentation soit sur secteur 220 V/50 Hz, soit sur batteries rechargeables incorporées,
— pas de changement de piles,
— utilisation soit au laboratoire, soit sur le terrain,
— sacoche de transport contenant l'appareil, l’électrode, le chargeur pour l'utilisation sur le terrain,
— indication de l'état de charge des batteries par affichage digital.
W.L.S.P.
Système d'injection d’échantillon devenu entièrement automatique par introduction d'un micro-processeur.
Par sa conception, grâce à son intelligence et à sa facilité d'utilisation, il ne sera pas qu'un simple moyen de contrôle, mais aussi un outil capable d'auto-analyser et de corriger les déficiences opératoires.
Si quelque chose d'imprévu a lieu, il diagnostiquera automatiquement la source du problème, évaluera les solutions de remplacement et choisira l'action appropriée pour corriger la situation.
Le W.L.S.P. se compose de :
— un carrousel à 48 positions de flacons codés individuellement,
— une partie alpha-numérique permettant la programmation de 1 à 9 injections.
Quelles sont les données programmables ?
1) Le volume d'injection pouvant aller de 1 µl à 2 ml. La quantité minimale d'échantillon nécessaire pour une injection est de 6 µl.
2) Le chiffre affiché sur l'écran indique le numéro de l'échantillon qui va être injecté.
3) Le temps d'analyse qui sépare le temps d'injection entre deux échantillons.
4) Dans un système de gradient, il sera possible de programmer le temps d'équilibre de la colonne.
Toutes ces données pourront être vérifiées individuellement sur l'affichage digital. Ce système permet, en outre, de nettoyer extérieurement et intérieurement chaque aiguille d'injection afin d'éviter toute contamination d'une injection à une autre.
M 256
Station de mesure entièrement autonome et portative, cet appareil permet de mesurer le pH/mV/C, la concentration en oxygène dissous, la conductivité par simple changement d'un bloc-tiroir. La température est mesurée simultanément sur la deuxième trace de l'enregistreur.
Le coffret en PVC est entièrement étanche et prévu pour fonctionnement en extérieur ou en intérieur. La fermeture de porte ainsi que les raccords électriques sont également étanches. L'alimentation se fait soit sur batterie interne, soit sur secteur. L'autonomie est d’environ 30 jours.
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Nouvelle gamme d’appareils pour les paramètres suivants : pH – rH – concentration d'ion spécifique – conductivité résistivité 2 électrodes (et aussi 4 électrodes) fonction linéaire en conductivité – oxygène dissous – température (Pt 100) – température (thermocouple) – mV – résistance.
La conception modulaire et originale est une réponse aux six préoccupations actuelles suivantes :
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