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Histoire d'eau : La Provence et l'eau

30 octobre 1998 Paru dans le N°215 à la page 147 ( mots)

Salon de Provence, petite ville es Bouches-du-Rhône, abrita au VIième siècle deux personnages xceptionnels. L?un a atteint une notoriété nternationale, et nul n?ignore plus le nom de Nostradamus. L?autre, considéré comme le bienfaiteur de la Provence, est à peine connu des spécialistes. Pourtant Adam de Craponne, puisque c'est de lui qu'il s'agit, est sans nul doute l'un des génies de son siècle.

L’un a atteint une notoriété internationale, et nul n’ignore plus le nom de Nostradamus. L’autre, considéré comme le bienfaiteur de la Provence, est à peine connu des spécialistes. Pourtant Adam de Craponne, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est sans nul doute l'un des génies de son siècle.

[Photo : Adam de Craponne]

Deuxième partie de l'histoire d’eau présentée par le Lycée Adam de Craponne de Salon de Provence

La Provence, dont Michelet se plaisait à évoquer le climat africain, souffre d’une sécheresse extrême au cours des quatre mois de saison estivale.

La sécheresse

Dès la fin mai, les troupeaux quittent le bas pays pour la montagne, l’herbe des coussous se dessèche, la terre se fend, les sources tarissent. Inutile dès lors de rêver à de mirifiques potagers, seuls vignes, oliviers et amandiers parviennent à résister au déluge de feu qu’a si bien évoqué Jean Giono :

“Dès qu’en direction d’Arles on quitte les fontaines et les ombrages de Salon, tout ce qu'on touche se change en or. En or mortel, en or mythologique, en or qui pèse sur votre nuque, en or qui sèche votre salive, brouille votre vue, colmate vos poumons, vous transforme en momie dorée, pendant que les fantasmagories décorent de fresques grises les parois de votre tombeau” (Jean Giono – In Provence).

Mais si la lumière dore et brûle tout, “Eci l’aigo es d’or” (Ici, l'eau est d’or)

La formule semble s’appliquer à toute la Provence engagée depuis toujours dans une lutte permanente contre la sécheresse. Certes beaucoup d’initiatives furent d’ordre individuel et on ne compte pas les parcelles arrosées par des puits équipés de roues à godets, baptisées “pouso raco” ici, “norias” là.

Pourtant ce sont les réseaux de canaux qui permirent véritablement de répondre aux contraintes du climat et de pallier la sécheresse estivale. Ils peuvent relever d'opérations d’envergure, comme ce fut le cas pour le Canal de Craponne et ultérieurement pour le Canal de Provence, ou concerner plus modestement un village ou un quartier.

Dans presque tous les cas, leur usage est

codifié par une réglementation qui fixe précisément les droits et les devoirs des arrosants regroupés en syndicats. Bien souvent la distribution de l'eau est surveillée par un garde “eygadier” (L) ou meneur des eaux, chargé de réprimer les fraudes et de démasquer les “gari d’aigo” (L).

Cette irrigation a profondément modifié les paysages, transformant des étendues autrefois stériles en vastes jardins. Contrairement à d'autres régions de la Méditerranée, l’irrigation revêt un caractère démocratique puisque le droit à l’eau est indissociable de celui de la terre. Bien qu'objet de litiges et d’affrontements, l’eau est aussi un élément essentiel de la vie communautaire et de la sociabilité villageoise.

Salon et la Provence

Au centre d'un quadrilatère composé des villes de Marseille, Aix-en-Provence, Avignon et Arles, Salon se situe au cœur même de la Provence, au carrefour de l'Europe du Sud.

Salon en 1996 est une cité de 35 000 habitants, qui a gardé de beaux vestiges de son riche passé : sa tour d’horloge, ses ruelles pittoresques, ses multiples fontaines, ses cours ombragés et surtout son magnifique château de l’Empéri avec sa cour Renaissance, qui sont autant de lieux prisés depuis toujours et fort visités aujourd’hui. Les touristes peuvent même visiter la maison dans laquelle Nostradamus vécut avec sa “douce et tendre Anne Ponsard”. Avec le Musée Militaire de l'Empéri, celui de la Crau, et le Musée Grévin de Provence, sa demeure est l'un des attraits de cette ville, marquée d'histoire jusque dans ses fontaines.

Mais, malgré la présence de nombreuses sources, de la Durance au Nord et du Rhône à l'Ouest, le Pays Salonais a longtemps souffert d’un problème d’approvisionnement en eau. C’est Adam de Craponne qui le premier entreprit l’œuvre monumentale d’irrigation de l'ensemble de cette zone en détournant les eaux de la Durance vers la plaine de la Crau.

[Photo : Carte IGN Salon de Provence, carte 1/25000 31 43 0, Édition 1992, le canal n'est pas figuré]

Légendes de Crau

La Crau, au paysage si particulier a toujours inspiré les hommes et suscité des légendes.

La première connue est rapportée par Eschyle qui attribue sa formation à Zeus lui-même au cours du dixième des travaux d'Hercule. Ce dernier, lors du combat qui l'opposait aux Ligures, se trouva en mauvaise posture, dans l'impossibilité de trouver des pierres pour se défendre. Ému par son désespoir et ses larmes, Zeus lui vint en aide en recouvrant la terre d'un nuage d’où s'abattit une pluie de galets qui mit en fuite ses ennemis.

La seconde met aussi en scène Zeus et Hercule : le dieu de l’Olympe porte secours au héros aux prises avec les géants Albion et Bergon qui lui barraient la route du jardin des Hespérides. Pour les gens du pays d’Arles, l'histoire est tout autre. Les fils de Caïn, des géants, firent le projet de détrôner le Tout-Puissant et ils entreprirent d’empiler montagne sur montagne pour parvenir jusqu’à lui. Dieu, irrité, décida de châtier leur audace et, libérant un souffle d’une puissance extrême, vida le fond des mers, ensevelissant les colosses sous une nuée de galets. C’est cette histoire qu’évoque Frédéric Mistral, au chant VIII de “Mireille”.

“La Crau antico, ounté, di créire  
Se li raconte soun de créire  
Souto un deluge counfoundéire  
Li gigant auturons fuguéron aclapa”
[Photo : Les fameux galets de Crau, vestige de l'aide que Zeus aurait apportée à Hercule lors de son combat contre les Ligures, au fond les Alpilles]
[Photo : Type de maigre pâturage caractéristique de la Crau qui sert à l’hivernage des troupeaux (mérinos d’Arles)]

La Crau antique, où, des ancêtres Si les récits sont dignes de foi, Sous un déluge accablant Les géants orgueilleux furent ensevelis.

Les coussous :

La Crau originelle “Campus gravidus” des Romains, “Campus lapideus” (Champs ou plaines de pierres) des textes médiévaux, la Crau sèche avait mauvaise réputation comme l’attestent de multiples proverbes provençaux. Vaste étendue stérile battue par le mistral, cette steppe caillouteuse était divisée en immenses terrains de parcours appelés coussous (L), généralement propriétés de l’aristocratie ou de grands établissements religieux. Elle n’était guère fréquentée que par des troupeaux de moutons qui peinaient à trouver leur pâture entre les galets, chaque hectare ne pouvant nourrir que deux ou trois brebis. On comprend aisément que ces 600 km² de désert aient aiguisé les appétits et les imaginations pour en tirer le meilleur profit. Il fallut pourtant attendre Adam de Craponne et son canal pour qu’à partir de 1559 le paysage commence à se transformer radicalement.

Il ne reste aujourd’hui que 12 000 ha de la Crau originelle, toujours parcourus de mars à juin par les troupeaux de moutons avant leur départ pour la transhumance. Cet écosystème unique en Europe est pourtant menacé par le développement des cultures fruitières et les infrastructures routières et industrielles.

“Cette vaste étendue déserte dont les confins vont trembler dans la mer” saura-t-elle résister aux assauts de la modernité ? (1) Jean Giono in Provence.

Foin de Crau

La création du Canal de Craponne entraîna un bouleversement profond de la Crau et de ses paysages dans sa partie Nord tout particulièrement. Cette steppe aride va au fil des siècles prendre des allures de Normandie avec ses prairies immenses, divisées par des haies de peupliers dont Frédéric Mistral disait qu’ils auraient pu être l’emblème de la Provence au même titre que les cyprès. Ces prés ont une histoire : ils sont fils du travail des hommes et de la Durance. Les eaux du Canal ont en effet charrié des limons fertiles arrachés aux Alpes qui sont venus se déposer peu à peu sur les parcelles irriguées et ont formé une épaisse couche de terre arable.

Jusqu’à la Révolution, on transforme en prairies 40 ha de Crau sèche par an ; après 1900, ce chiffre sera porté à 200. L’abondance de l’eau et du soleil permet en effet de produire un foin d’une qualité exceptionnelle bénéficiant d'une appellation contrôlée et commercialisée sous le nom de “Foin de Crau”. Particulièrement apprécié dans les élevages de chevaux, il était exporté dans de nombreux pays, notamment en Italie. Les fluctuations monétaires de la Péninsule ont entraîné une crise profonde et font entrevoir l’avenir avec un certain pessimisme.

Plan-relief de la plaine de Crau

Le Musée de Salon et de la Crau met un plan-relief animé à la disposition des visiteurs curieux de savoir comment la Crau, région sèche et particulièrement stérile, a réussi une reconversion spectaculaire en un terroir florissant grâce à la volonté et au génie d’Adam de Craponne.

Un ingénieux faisceau d’éclairages successifs balaie les différentes parties de l’ensemble, découvrant ainsi au gré du commentaire qui l’accompagne, la montagne du Défends, la plaine de la Crau ou les Alpilles jusqu’aux Baux.

Avec la Durance en toile de fond, le canal de Craponne surgit alors au détour du pertuis de Lamanon, laissant filer vers l’Ouest la branche d’Arles et son eau bouillonnante qui va fertiliser l’immense

[Photo : Foin de Crau : photo prise en février, donc pas de foin mais du pâturage. Cette terre produit deux fois l’an — grâce à l’eau — foin de avril-mai à septembre (3-4 coupes) et pacage d’octobre à février]
[Photo : Plan-relief du Musée de Salon et de la Crau]

plaine de Crau. Des dizaines d’ampoules rouges symbolisent les voies de communication et les drailles de la transhumance, tandis que de multiples lumières multicolores figurent l’impressionnant réseau de canaux secondaires, fossés et autres roubines qui amèneront l'eau fertilisante sur le moindre pouce de terre du plus modeste de nos paysans : telle était la volonté de l'ingénieur salonais, telle fut sa réalisation ; la gageure de dériver l’eau de la Durance pour l’amener jusqu’aux portes de sa ville natale ne relevait donc plus de l'utopie : elle était devenue réalité.

Le cadre du Musée de Salon et de la Crau est un lieu privilégié pour abriter cette maquette comme un hommage supplémentaire rendu à l’humaniste et au technicien, fils de l’une et père de l'autre.

L’eau, la Provence et l'art : le roman

Pour comprendre l’importance du don de Craponne à sa région natale, le langage de l'art est sans doute le plus parlant quand il met en scène la Provence et l'eau.

La littérature et le cinéma ont souvent chanté la Provence, sa lumière si particulière, ses paysages où s’entremêlent luxuriance et désolation. L’eau, ce bien précieux entre tous, se présente alors comme le personnage principal, d’un côté le “héros” de sombres drames que les hommes se disputent parce qu'elle est source de vie et d’un autre le prétexte d'un hymne à la nature, à l'amour, d'un “chant général” à la mère nourricière.

On pense bien entendu à Marcel Pagnol (1895-1974), qui est né à Marseille et dont la veine romanesque s’appuie d'abord sur ses racines provençales. “L’eau des Collines”, qui conte l'histoire de Jean de Florette et de Manon des Sources, comme “Souvenirs d’enfance” lui ont sans doute été inspirés par ses vacances à la Treille, en pleine garrigue, dans les fourrés de térébinthe et de chênes kermès, où les sources, les puits, les rivières hantent les rêves de tous ses personnages.

C'est encore Giono (1895-1970), né et mort à Manosque dans les Alpes de Haute-Provence, dont “Colline” en 1929 raconte comment la “fontaine nourricière de Lure”, la “mère des eaux” se tarit. On citera également “Regain” (1930) où la vie renaît par la terre et par la femme. Mais c’est une grande partie de son œuvre qui baigne dans la sensualité et le lyrisme d'une région qu'il a très rarement quittée.

Autre écrivain renommé né en Provence (Avignon), Henri Bosco (1888-1976), dont la plupart des œuvres sont “des épures inspirées de la nature et des offrandes dédiées à une surnature”, et qui termine sa trilogie (“L’âne culotte”, “Hyacinthe”, “Le jardin d’Hyacinthe”) par un billet de l'âne qui annonce la bonne nouvelle : “L'eau coule ce matin aux Borisols et un amandier a fleuri”.

Si Daudet ne s'est pas intéressé à l'eau, son ami provençal qu’il a souvent pillé, Paul Arène y fait souvent allusion, comme dans “La veine d’argile” ou, comme Giono, à travers la dureté de la vie paysanne (“Domnine”, “Le Tor d’Entrays”).

L'image

Le cinéma dans l'ensemble s'est contenté de reprendre tout ou partie des romans dits régionalistes, parfois avec bonheur, alternant visions déchirantes ou lumineuses, parfois maladroitement, figeant l’imaginaire dans une restitution forcément réductrice.

C’est pourtant Marcel Pagnol lui-même qui déclarait notamment dans un essai sur le cinéma intitulé “cinématurgie” que “le film parlant est la forme presque parfaite et peut-être définitive de l’écriture”. Ses films n’en sont sans doute pas le meilleur exemple. Mais “Regain” (1937) et plus encore “Manon des Sources” (1952), mais aussi “La fille du puisatier”, resteront dans l'histoire du cinéma.

Giono écrira le scénario de “L’eau vive”, réalisé par F. Villiers en 1956 et dont l'histoire tient étrangement à l’eau de la Durance, retenue à Serre-Ponçon et qui finira par reprendre sa liberté. Citons encore Claude Berri pour “Jean de Florette” et “Manon des Sources”, nouvelle version du film de Pagnol, et pourquoi pas Yves Robert, qui s’est attaché dans deux films sympathiques (“La Gloire de mon père”, “Le Château de ma mère”) à illustrer les “Souvenirs d’enfance” de Pagnol.

Avant de parler des poètes, restons dans l'image avec les nombreux peintres (Cézanne, Van Gogh...) qui ont acquis

[Photo : Le roman : l'eau coule ce matin aux Borisols et un amandier a fleuri]
[Encart : Lexique 1 - Chêne kermès : type de chêne fréquent en Provence, caractérisé par ses feuilles blanches comme recouvertes de poussière. 2 - Coussous : étendue de pierre et d’herbe typique de la plaine de Crau. 3 - Drailles : chemins tracés par les passages fréquents des troupeaux. Ce mot désigne aussi des ornières. 4 - Eygadier : ce mot désigne le meneur des eaux, chargé entre autres de réprimer les fraudeurs. Adam de Craponne fut lui-même non seulement chargé de construire son canal mais aussi de le gérer. En ce sens, il était « eygadier ». 5 - Félibre : le félibre ou félibrige est un poète de langue provençale. Il est de ce fait le garant de la culture et des traditions. 6 - Gari d’aigo : le mot gari est un terme populaire occitan désignant un individu dans un sens péjoratif. Ici, c’est un voleur d'eau. 7 - Martelière : ouvrage d’art, proche de l’écluse, permettant de réguler le débit du canal, de modifier son cours ou de franchir des dénivellations plus ou moins importantes. 8 - Roubines : sortes de fossés longeant les chemins, souvent remplis d'eau stagnante. Elles sont fréquentes notamment en Camargue.]

Leurs titres de gloire en peignant la Provence aride ou fleurie.

La poésie

Parmi toutes les formes d’expression artistiques, c’est la poésie qui nous permettra de rejoindre plus directement notre propos.

D’abord avec de grands poètes comme René Char (« La montagne se levait, flacon empli d’ombre qu’étreignait par instant le geste de la soif ») ou Frédéric Mistral, qui évoquait si souvent la plaine de la Crau :

« Acampastre e secarouso,  
L’immenso Grau, la Crau peirouso  
’T dóuge vent, la Crau duberto,  
La nudo Crau, la Crau deserto,  
A counserva l’orro cuberto ».  
« Inculte et aride,  
L’immense Crau, la Crau pierreuse ;  
Aux douze vents, la Crau ouverte,  
La Crau nue, la Crau déserte,  
A conservé l’hideuse couverture… »  
« Abrado de la set, néqueitido, pécaire,  
Salon vesié passi soun maigre terradou,  
Crapouno, soun enfant, li fague trat de paire,  
Lilargo d’aigo de soun sadou. »  
« Assoiffée, exténuée, pauvrette,  
Salon voyait passer son maigre terroir.  
Craponne, son enfant, lui fit trait de père,  
Il lâcha de l’eau à satiété. »  

(1) Exilés du Levant : comptoirs commerciaux chrétiens établis en Méditerranée orientale, dans les pays d’Islam.

Mais plus sûrement avec ceux qu’on surnomme les félibres (5) et dont nous retiendrons les quelques vers à la gloire de notre héros :

Tronc de Codolet

« Bon Crapouno, mié-dieu de la Prowvenco  
Longo-mai tu li segues ounoura  
E visque dins lei couer ta souvenengo,  
Tant que lou gran souleit dardaiara,  
E vendra fresqueirouso, la Duranco,  
S’ensetire dins nòstri gara ! »  
« Bon Craponne, demi-dieu de la Provence,  
Longtemps encore, tu lui sois honoré,  
Et vive dans les cœurs ton souvenir,  
Et que le grand soleil rayonnera,  
Et viendra, fraîche, la Durance,  
S’imbiber dans notre guéret ! »  

A. B. CROUSILLAT.

On n’apprend plus suffisamment la culture provençale aux jeunes lycéens, et c’est sans doute bien dommage.

Cette belle histoire a été réalisée en 1996-97 sur Internet par les élèves et les enseignants du lycée technologique Adam-de-Craponne, à Salon-de-Provence. L’un des animateurs les plus passionnés a été le professeur Maurice Darolles, aujourd’hui à la retraite, et qui nous a fourni un très riche crédit photographique.

Nos remerciements vont aussi aux responsables des Archives municipales de Salon, des musées et de la bibliothèque de Salon ; à M. Marc Millour, du service informatique de la ville, pour son appui technique ; et à Mme Dominique Bouquet, du Centre régional de documentation pédagogique de l’Académie d’Aix-Marseille, coordinatrice du projet « Mémoire de l’Eau », qui a contribué à la formalisation du travail des lycéens dans la présentation interactive sur Internet.

Crédit photos : M. Maurice Darolles.

[Encart : Références bibliographiques – Louis Gimon, Chroniques de la Ville de Salon, édité par Lacour à Nîmes. – Bertin et Audier, Adam de Craponne et son Canal, chez Eyriez, 1904. – Jean Breysse, Adam de Craponne et son Canal, impr. Amigon, 1993. – César Nostradamus, Chroniques et Annales de Provence. – Nassiet et Toni, Le canal commun Boisgelin-Craponne et les irrigations de la Crau, CGEO, Aix, 1982. – Les Monnaies racontent l’Histoire de la Provence, revue « Provence Numismatique », février 1985. – Joseph Rigaud, Un précurseur du XVIᵉ siècle : Adam de Craponne, célèbre ingénieur provençal. – Archives municipales de Salon. – Archives de l’œuvre générale d’Adam de Craponne.]
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