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Histoire d'eau : La lente agonie de la mer Baltique

31 decembre 2007 Paru dans le N°307 à la page 106 ( mots)

On l'appelle la "Méditerranée du Nord". La mer Baltique partage en effet avec la Méditerranée la particularité d'être une mer quasi-fermée dont les échanges, très limités, ne permettent pas un renouvellement régulier de ces eaux. Mais contrairement à la Méditerranée qui parvient tant bien que mal à conserver un fragile équilibre, la mer Baltique se meurt' Peu profonde (55 mètres en moyenne contre 1.000 mètres pour la mer Méditerranée), elle doit absorber de nombreux polluants charriés par les fleuves qui s'y déversent. Cette situation est aggravée par la faible température de l'eau et par le fait qu'une partie de la mer est régulièrement couverte de glace, autant de facteurs qui ralentissent le processus de biodégradation des polluants. Du coup, les niveaux de pollution en mer Baltique ont dépassé les seuils critiques et les zones mortes se multiplient, classant cette région, pourtant située au coeur de l'Europe, parmi les plus polluées du monde.

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