Avec VICTOR HUGO dans les égouts de Paris, vers 1850...
Avec VICTOR HUGOdans les égouts de Paris,vers 1850...
...derrière Jean VALJEANdans « Les Misérables »...
C'est un coup d'œil historique sur le réseau d'assainissement de la Ville de Paris dans les temps passés que nous proposerons cette fois, grâce à Victor Hugo et à quelques pages d'une de ses œuvres maîtresses : « Les Misérables ».
Nous nous limiterons d'ailleurs à des extraits, car le sujet a fourni une matière très abondante à l'auteur — pas moins de 28 pages d'édition grand format — dans deux chapitres de son roman : le Livre Deuxième « L'intestin du Léviathan » et le Livre Troisième « La boue, mais l’âme ».
Le texte (entre les coupures) sera celui de Victor Hugo authentiquement. On y reconnaîtra la grandiloquence, la puissance de l'image en même temps que la précision du détail, qui sont des traits caractéristiques bien connus de son style inimitable.
L'action se situe on le sait lors du soulèvement parisien des 5 et 6 juin 1832, à l'occasion des funérailles du Général Lamarque, au cœur même de l’émeute qui est la barricade édifiée par les insurgés rue de la Chanvrerie devant le « Cabaret de Corinthe » (que l'on situe à l'actuel 102, de la rue Rambuteau, à l'angle de la rue Mondétour, dans le quartier des Halles).
Marius est blessé d'un coup de feu lors de l'assaut de la barricade par l'armée, et tombe évanoui. Jean Valjean réussit à l'emmener mourant, et avisant une providentielle grille d’égout, la soulève et s'y glisse portant son compagnon. Tous deux disparaissent alors dans le sous-sol de Paris et une longue marche commence dans les ténèbres, qui va tenir le lecteur haletant sous les descriptions et à travers les péripéties...
Mais nous délaisserons volontiers toute la partie romancée, pour nous consacrer à la partie descriptive « technique », dans laquelle l'auteur, selon sa manière habituelle, a su faire étalage de son érudition, laquelle est remarquable.
Pour comprendre certaines de ses évocations, il faut se rappeler que (si l'action se situe en 1832) le roman « Les Misérables » est paru en 1862, et donc lorsque Victor Hugo fait état de la situation « actuelle », il s’agit de l'état des lieux sous le Second Empire, vers les années 1850-1860.
Et depuis 120 ans bien des choses ont changé, on le conçoit, dans le sous-sol parisien en matière d'assainissement...
Un jour, en 1805, dans une de ces rares apparitions que l'Empereur faisait à Paris, le ministre de l'Intérieur, un Decrès ou un Crétet quelconque, vint au petit lever du maître.
On entendait dans le Carrousel le traînement des sabres de tous ces soldats extraordinaires de la Grande République et du Grand Empire : c’était l'époque splendide où la Grande Armée avait derrière elle Marengo et devant elle Austerlitz. — Sire, dit le ministre de l'Intérieur à Napoléon, j'ai vu hier l’homme le plus intrépide de votre empire. — Qu’est-ce que cet homme, dit brusquement l'Empereur, et qu'est-ce qu'il a fait? — Il veut faire une chose, sire. — Laquelle? — Visiter les égouts de Paris.
Cet homme existait et se nommait BRUNESEAU.
La visite eut lieu. Ce fut une campagne redoutable ; une bataille nocturne contre la peste et l'asphyxie. Ce fut en même temps un voyage de découvertes.
Les procédés désinfectants étaient à cette époque très rudi- mentaires. À peine Bruneseau eut-il franchi les premières arti- culations du réseau souterrain, que huit des travailleurs sur vingt refusèrent d'aller plus loin.
Bruneseau, dans son exploration, procéda d'amont en aval. Au point de partage des deux conduites d'eau du Grand-Hurleur, il déchiffra sur une pierre en saillie la date de 1550 ; cette pierre indiquait la limite où s'était arrêté Philibert DELORME, chargé par Henri II de visiter la voirie souterraine de Paris. Cette pierre était la marque du seizième siècle à l'égout ; Bruneseau retrouva la main-d’œuvre du dix-septième dans le conduit du Ponceau et dans le conduit de la rue Vieille-du-Temple, voûtés entre 1600 et 1650 ; et la main-d’œuvre du dix-huitième dans la section ouest du canal collecteur, encaissée et voûtée en 1740. Ces deux voûtes, surtout la moins ancienne, celle de 1740, étaient plus lézardées et plus décrépites que la maçonnerie de l'égout de ceinture, laquelle datait de 1412, époque où le ruisseau d'eau vive de Ménilmontant fut élevé à la dignité de Grand Égout de Paris, avancement analogue à celui d'un paysan qui deviendrait premier valet de chambre du roi.
Comme on le voit, le dédale souterrain de Paris est aujour- d'hui plus que décuplé de ce qu'il était au commencement du siècle. On se figure malaisément tout ce qu'il a fallu de persévérance et d'efforts pour amener ce cloaque au point de perfection relative où il est maintenant. C'était à grand'peine que la vieille prévôté monarchique et, dans les dix dernières années du dix-huitième siècle, la mairie révolutionnaire étaient parvenues à forer les cinq lieues d'égouts qui existaient avant 1806.
Les égouts de Paris, en 1832, étaient loin d'être ce qu'ils sont aujourd'hui. Bruneseau avait donné le branle, mais il fallait le choléra pour déterminer la vaste reconstruction qui a eu lieu depuis. Il est surprenant de dire, par exemple, qu'en 1821, une partie de l'égout de ceinture dit Grand Canal, comme à Venise, croupissait encore à ciel ouvert, rue des Gourdes. Ce n'est qu'en 1823 que la Ville de Paris a trouvé dans son gousset les deux cent soixante-dix mille quatre-vingt francs six centimes nécessaires à la couverture de cette turpitude. Les trois puits absorbants du Combat, de la Cunette et de Saint-Mandé, avec leurs dégorgeoirs, leurs appareils, leurs puisards et leurs bran- chements dépuratoires, ne datent que de 1836. La voirie intes- tinale de Paris a été refaite à neuf et, comme nous l’avons dit, plus que décuplée depuis un quart de siècle.
Il y a trente ans, à l’époque de l'insurrection des 5 et 6 juin, c’était encore, dans beaucoup d’endroits, presque l'ancien égout. Un très grand nombre de rues, aujourd'hui bombées, étaient alors des chaussées fendues.
Partant de la barricade, il aurait pu descendre la pente droit vers le sud par « l'égout des Halles » pour aboutir aussitôt à la Seine entre le Pont-Neuf et le Pont-au-Change, mais la police patrouillait dans tout le secteur.
Au contraire, il remonta la pente, par le « boyau de la Petite- Truanderie » sous le quartier des Halles, pour passer dans « l'égout de Montmartre », sous les rues Montmartre et Faubourg Montmartre (ancien chemin de Montmartre à Paris) et bifurquer ensuite à l'ouest dans « le Grand-Égout » (ancien ruisseau de Ménilmontant), sous les rues de Provence, La Boétie et Mar- beuf. À noter que la rue La Boétie et la rue Marbeuf étaient naguère de simples chemins de terre longeant le ruisseau.
Jean Valjean faillit s'enliser dans les sables mouvants dans le tronçon entre la rue du Faubourg Saint-Honoré et les Champs- Élysées, pour déboucher finalement à la sortie du Grand-Égout, à la hauteur du n° 18 de l'avenue de New-York près de l'actuel Musée d'Art Moderne (où était naguère la Manufacture des Tapis de la Savonnerie).
La sortie sur la berge était en face du Port du Gros-Caillou, et une fois à l'air libre, Jean Valjean pouvait voir à sa droite le Pont d'Iéna et à sa gauche le Pont des Invalides (le Pont de l'Alma n'existait pas, il fut construit en 1854) — Trajet total : environ 4,5 kilomètres...
Paris, en 1806, en était encore presque au chiffre d'égouts constaté en mai 1663 ; cinq mille trois cent vingt-huit toises. Après Bruneseau, le 1ᵉʳ janvier 1832, il en avait quarante mille trois cents mètres. De 1806 à 1831, on avait bâti annuellement, en moyenne, sept cent cinquante mètres ; depuis, on a construit tous les ans huit et même dix mille mètres de galeries, en maçonnerie de petits matériaux à bain de chaux hydraulique sur fondation de béton. À deux cents francs le mètre, les soixante lieues d’égouts du Paris actuel représentent quarante-huit millions.
Outre le progrès économique que nous avons indiqué en commençant, de graves problèmes d'hygiène publique se rattachent à cette immense question : l'égout de Paris.
Paris est entre deux nappes, une nappe d’eau et une nappe d'air. La nappe d'eau, gisante à une assez grande profondeur souterraine, mais déjà tâtée par deux forages, est fournie par la couche de grès vert située entre la craie et le calcaire jurassique ; cette couche peut être représentée par un disque de vingt-cinq lieues de rayon ; une foule de rivières et de ruisseaux y suintent ; on boit la Seine, la Marne, l'Yonne, l'Oise, l'Aisne, le Cher, la Vienne et la Loire dans un verre d'eau au puits de Grenelle (1). La nappe d'eau est salubre, elle vient du ciel d'abord, de la terre ensuite ; la nappe d'air est malsaine, elle vient de l'égout. Tous les miasmes du cloaque se mêlent à la respiration de la ville : de là cette mauvaise haleine. L'air pris au-dessus d'un fumier, ceci a été scientifiquement constaté, est plus pur que l'air pris au-dessus de Paris.
[Illustration : BRUNESEAU souleva sa lanterne…]La rencontre la plus surprenante fut à l’entrée du Grand Égout. Cette entrée avait été autrefois fermée par une grille dont il ne restait que les gonds. À l'un de ces gonds pendait une sorte de loque informe et souillée qui, sans doute arrêtée là au passage, y flottait dans l'ombre et achevait de s'y déchiqueter. Bruneseau approcha sa lanterne et examina ce lambeau. C’était de la batiste très fine, et l'on distinguait à l'un des coins moins rongé que le reste une couronne héraldique brodée au-dessus de ces sept lettres : LAVBESP. La couronne était une couronne de marquis et les sept lettres signifiaient Laubespine. On reconnut que ce qu'on avait sous les yeux était un morceau du linceul de Marat.
Marat, dans sa jeunesse, avait eu des amours. C’était quand il faisait partie de la maison du comte d’Artois en qualité de médecin des écuries. De ces amours, historiquement constatées, avec une grande dame, il lui était resté ce drap de lit. Épave ou souvenir. À sa mort, comme c’était le seul linge un peu fin qu'il eût chez lui, on l'y avait enseveli. De vieilles femmes avaient emmaillotté pour la tombe, dans ce lange où il y avait eu de la volupté, le tragique Ami du peuple. Bruneseau passa outre. On laissa cette guenille où elle était ; on ne l’acheva pas. Fut-ce mépris ou respect ? Marat méritait les deux. Et puis, la destinée y était assez empreinte pour qu'on hésitât à y toucher.
D'ailleurs, il faut laisser aux choses du sépulcre la place qu'elles choisissent. En somme, la relique était étrange. Une marquise y avait dormi ; Marat y avait pourri ; elle avait traversé le Panthéon pour aboutir aux rats de l'égout. Ce chiffon d'alcôve, dont Watteau eût jadis joyeusement dessiné tous les plis, avait fini par être digne du regard fixe de Dante.
La visite totale de la voirie immonditielle souterraine de Paris dura sept ans, de 1805 à 1812. Tout en cheminant, Bruneseau désignait, dirigeait et mettait à fin des travaux considérables ; en 1806, il abaissait le radier du Ponceau, et, créant partout des lignes nouvelles, il poussait l’égout, en 1809, sous la rue Saint-Denis jusqu’à la fontaine des Innocents ; en 1810, sous la rue Froidmanteau et sous la Salpêtrière ; en 1811, sous la rue Neuve-des-Petits-Pères, sous la rue du Mail, sous la rue de l'Echarpe, sous la place Royale ; en 1812, sous la rue de la Paix et sous la Chaussée-d’Antin. En même temps, il faisait désinfecter et assainir tout le réseau. Dès la deuxième année, Bruneseau s’était adjoint son gendre Nargaud.
C'est ainsi qu’au commencement de ce siècle la vieille société cura son double-fond et fit la toilette de son égout. Ce fut toujours cela de nettoyé.
Aujourd'hui l'égout est propre, froid, droit, correct. Il réalise presque l'idéal de ce qu’on entend en Angleterre par le mot « respectable ». Il est convenable et grisâtre ; tiré au cordeau ; on pourrait presque dire à quatre épingles. Il ressemble à un fournisseur devenu Conseiller d'État. On y voit presque clair. La fange s'y comporte décemment.
Le creusement de l'égout de Paris n'a pas été une petite besogne. Les dix derniers siècles y ont travaillé sans le pouvoir terminer, pas plus qu’ils n’ont pu finir Paris. L’égout, en effet, reçoit tous les contre-coups de la croissance de Paris. C'est, dans la terre, une sorte de polype ténébreux aux mille antennes qui grandit dessous en même temps que la Ville dessus. Chaque fois que la Ville perce une rue, l’égout allonge un bras. La vieille monarchie n’avait construit que vingt-trois mille trois cents mètres d’égouts ; c'est là que Paris en était le 1ᵉʳ janvier 1806. À partir de cette époque, dont nous parlerons tout à l’heure, l’œuvre a été utilement et énergiquement reprise et continuée ; Napoléon a bâti, les chiffres sont curieux.
(1) Extrait dans une précédente « Histoire d’Eau » – voir « L’EAU ET L’INDUSTRIE », n° 16, mai 77 : « Le puits artésien de Grenelle » (1833-1841).
d'égouts ; entrailles énormes de Paris. Ramification obscure toujours en travail ; construction ignorée et immense.
Dans un temps donné, le progrès aidant, les mécanismes se perfectionnant, et la clarté se faisant, on emploiera la nappe d'eau à purifier la nappe d'air ; c'est-à-dire à laver l'égout. On sait que, par lavage de l'égout, nous entendons : restitution de la fange à la terre, renvoi du fumier au sol et de l'engrais aux champs. Il y aura, par ce simple fait, pour toute la communauté sociale, diminution de misère et augmentation de santé. À l'heure où nous sommes, le rayonnement des maladies de Paris va à cinquante lieues autour du Louvre, pris comme moyeu de cette roue pestilentielle.
On pourrait dire que, depuis dix siècles, le cloaque est la maladie de Paris. L'égout est le vice que la Ville a dans le sang. L'instinct populaire ne s'y est jamais trompé. Le métier d'égoutier était autrefois presque aussi périlleux, et presque aussi répugnant au peuple, que le métier d'équarrisseur si longtemps frappé d'horreur et abandonné au bourreau.
Il fallait une haute paye pour décider un maçon à disparaître dans cette sape fétide ; l'échelle du puisatier hésitait à s'y plonger ; on disait proverbialement : descendre dans l'égout, c'est entrer dans la fosse, et toutes sortes de légendes hideuses, nous l'avons dit, couvraient d'épouvante ce colossal évier ; sentine redoutée qui a la trace des révolutions du globe comme des révolutions des hommes, et où l'on trouve des vestiges de tous les cataclysmes depuis le coquillage du déluge jusqu'au haillon de Marat...
quatre mille huit cent quatre mètres ; Louis XVIII, cinq mille sept cent neuf ; Charles X, dix mille huit cent trente-six ; Louis-Philippe, quatre-vingt-neuf mille vingt ; la république de 1848, vingt-trois mille trois cent quatre-vingt-un ; le régime actuel, soixante-dix mille cinq cents ; en tout, à l'heure qu'il est, deux cent vingt-six mille six cent dix mètres ; soixante lieues.
Extrait des « MISÉRABLES » de Victor Hugo.
TABLE DES ANNONCEURS
— A —
- AFEE
- AFNOR
- AGENCES FINANCIÈRES DE BASSINS (LES) 72
- AIR LIQUIDE (L)
- ALLIBERT
- ALLIS CHALMERS
- AQUA-LUNG
- ATOMIK
— B —
- BAFFREY-HENNEBIQUE 77
- BANCILHON
- BAYARD
- BAT TARAFLEX 76
- BLASBERG FRANCE
- BREGUET ‑ KSB
— C —
- CARLIER
- CALIDYNE
- CEBEDEAU
- CELLLOPHANE (La)
- CERCHAR (Compagnie Générale des Eaux)
- CHARLATTE 75
- CHEMEIX
- CHEMVIRON
- CIFEC
- COBIREP
- COMITA
- COMPAGNIE DES EAUX ET DE L’OZONE
- COMPTEURS SCHLUMBERGER 75
- COMPTOIR GÉNÉRAL DES FONTES 56
- CREUSOT-LOIRE
- CRIGNION
- CRÉDIT LYONNAIS (Banque de Traitement des Eaux)
- C.T.M. Paris
- CULUGAN
— D —
- DEGREMONT
- DIA-PROSIM
— E —
- ECOPOL
- EDF (Électricité de France)
- EERM (Eau, Gaz, Assainissement)
- ELECTRICITÉ DE FRANCE
- ELECTROFACT
- ENDRESS ET HAUSER 77
- ENSIVAL
- EQUIPEMENT MINIER (L)
- ETABLISSEMENTS L. DALLE
— F —
- FAMYP
- FILTRES GAPENNES JOHNSON
- FISCHER S.A. (Georges)
- FLYGT
- FLUITEKNIK
- FRANGEAUX
— G —
- GAMMA-TGC
- GÉNIE RURAL
- GERLAND
- GERPIAM
- GROUX
- GUIDE DE L’EAU
- GUIGUES
— H —
- HARMSCO-FRANGE
- HEITO
- HEPGRES
- HYDROCURE
— J —
- JOBIN-YVON
— L —
- LABO-MODERNE
- LEROY SOMER
- LURGI
- LYONNAISE DES EAUX (GÉNÉRALE)
— M —
- MAGIRUS DEUTZ HUMBOLDT
- MASURE
— N —
- NARDONNET
- NEVAPIC Techniques des Fluides
- NEVRTEC
— P —
- PCM ‑ POMPE MOINEAU 77
- PEG ENGINEERING
- PELAMIS PUMPS
- PHILIPS
- PROMETHEE
- POMPES GUINARD
- PROGRES
- PROMECOME
— R —
- RECOMAT
- RESINDION
- ROHM ET HAAS
- ROUSSELET
— S —
- SALON DE LA BLANCHISSERIE
- SANELLE ET MEUSE
- SANOFI
- SAPAG
- SAPO
- SATE
- S.D.A.
- S.G.T.M.
- SIRUKA
- SISYPHE
- SITPA-ABAILLON
- S.O.A.E. (Bureau Général d’Assainissement et de Distribution)
- S.G.A.E. (Société Générale Assainissement)
- SGAP (Société Générale)
- SGDER
- SOCED
- SOCIÉTÉ D'HYDROCARBURES DE SAINT-DENIS
- SOCNAIN
- SOFERMAN
- SOTRAMEGA
- SOTRINAS
- SOTUBI
- STAF
- STAR
- STP
- SUEZ
— T —
- TECHNICON
- TECHNIME 75
- TECNUM
- TRAVHYDRAULIQUE
- TRICANA
— U —
- UGINE KUHLMANN
- UNITEC 77
— V —
- VALCKE FRÈRES 72
- VAN DEN BROEK FRANCE
- VANNES LEFEBVRE
- VERITAS
- VELEC-SEFAU
- VIGNAUVILLE
— W —
- WANSON
- WESTFALIA SEPARATION
- WIDLENSER