« L'eau est la chose la plus nécessaire à l'entretien de la vie... » PLATON - Livre VII - Les Lois
une même technique deboues de forage avec lepolymère naturel “FORAGUM”
parService TechniqueDépartement Boues de ForageECA S.A.
« L'eau est la chose la plusnécessaire à l'entretien dela vie... »PLATON - Livre VII - Les Lois
LES BESOINS EN EAU
Il faut trouver de l'eau, partout et dans les plus brefs délais, au moment où les besoins de toutes sortes se multiplient dans toutes les directions :
- alimentation (humaine, animale)
- agriculture (arrosage, bétail)
- industrie (alimentaire, chimique, métallurgique, électrique...)
La planète semble être livrée à un cycle de sécheresse qui préoccupe les responsables de toutes les nations. L'eau est devenue une denrée rare.
Lors du récent colloque international du CENECA (Centre National des Expositions et Concours Agricoles), placé sur le thème général « L'eau et les Activités Agricoles », M. R. DARVES-BORNOZ, Chef du Service de l'Hydraulique au Ministère de l'Agriculture, lançait un cri d'alarme :
« ... les problèmes de l’alimentation du monde et d'une gestion rationnelle des ressources en eau n’auront de solutions durables dans les prochaines décennies que dans un effort extraordinaire et prioritaire d'aménagement agricole des eaux à l’échelle de dizaines de millions d'hectares et de milliers de milliards de mètres cubes d'eau. Cela est possible, cela est nécessaire... » (1).
Nous donnons ci-après quelques chiffres tirés de divers documents et statistiques concernant la consommation en eau dans diverses communautés :
- Habitations
- Maison individuelle .......... 300 litres/jour/pers.
- Appartement grand standing ... 600 »
- Résidence secondaire .......... 200 »
- Hôtels ............................. 240 »
- Hôpitaux ......................... 1 000 »
- Écoles
- Internat ......................... 400 »
- Externat ......................... 100 »
- Piscines ........................... 40 » »
- Restaurants ...................... 40 » »
- Bureaux .......................... 60 » »
LES RESSOURCES EN EAU
Il convient de distinguer 3 origines de l'eau :
- eau de surface, représentée par les cours d'eau, les réservoirs naturels ou artificiels ;
- eau souterraine, provenant du ruissellement et de l'infiltration des pluies ou de la fonte des neiges ;
- eau fossile, généralement inexploitée en raison de sa forte teneur en électrolytes la rendant impropre à la consommation.
Dans un article publié par la revue « 2000+ » et repris par « L'Eau et l'Industrie » (2), M. J.-F. MARGAT du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) déclarait :
(1) Voir « L'EAU ET L'INDUSTRIE », n° 6, avril 1976 ‑ L'Agriculture et l'Eau, page 91 à 96.(2) « L'EAU ET L'INDUSTRIE », n° 7, mai 1976 ‑ L'Eau en France. Essai de prospective, pages 79 à 81.
« ... les ressources en eau d'un pays comme la France sont pour l'essentiel des ressources renouvelables... Ces ressources en eaux naturelles seront au XXIᵉ siècle ce qu'elles sont aujourd'hui : bon an mal an, environ 200 milliards de mètres cubes par an... C'est la totalisation des débits naturels de tous les cours d'eau et nappes souterraines du pays... c'est-à-dire les quantités d'eau qui s'écouleraient à la mer — ou sortiraient hors de nos frontières — si rien n'était prélevé. Sur ce total, la part qui s'écoule d'abord à travers le sous-sol, formant les nappes souterraines avant de rejoindre les cours d'eau représente près des deux tiers... ».
Les prélèvements actuels seraient estimés et répartis comme suit :
• Captage dans les nappes souterraines : | |
— Distribution d'eau potable ……… | 1,3 |
— Industries (non raccordées aux réseaux) … | 1,7 |
— Agriculture (irrigation) ………………… | 0,3 |
TOTAL | 3,3 |
• Prélèvements dans les cours d'eau ……… | 8,7 |
TOTAL | 12,0 km³/an |
Les quantités d'eau consommées en France, c'est-à-dire, prélèvements moins restitutions à la nature, sont de l'ordre de 3 km³/an et se répartiraient dans les proportions suivantes :
• Villes 20 à 25 % • Industries 5 à 10 % • Irrigation 50 à 80 %
Il en résulte que l'eau est remise dans le circuit naturel et peut donc être utilisée plusieurs fois. Elle est recyclée, malheureusement au détriment de sa qualité.
LES FORAGES AQUIFÈRES
Exploiter l'eau du sous-sol, c'est solliciter une nappe souterraine en pratiquant un forage aquifère. On conçoit que cette activité de production d'eau connaisse, de nos jours, un développement en expansion.
km³/an
Plusieurs méthodes, utilisant divers matériels, sont utilisées pour la réalisation des forages aquifères. Nous ne retiendrons ici que les plus pratiquées :
• le fonçage mécanique • le forage au battage • le forage rotary.
Notons cependant l'apparition de nouveaux matériels complétant le système rotary par deux fonctions supplémentaires : la vibration et la vibropercussion, permettant d’améliorer les performances d’avancement en forage.
• Le fonçage mécanique.
L'enfoncement de la colonne, constituée de la crépine à point et de tubes filetés, est obtenu en frappant sur la tête de battage au moyen d'un marteau pneumatique ou hydraulique, guidé sur une glissière verticale.
Dans des terrains tendres, la pénétration varie de 4 à 8 cm par coup. Dans des formations plus dures, ou d'argile compacte plus ou moins collante, l'avancement peut être amélioré en introduisant de l'eau dans la colonne ou autour d'elle. L'entrée dans une formation aquifère est généralement constatée par une augmentation rapide de l'avancement.
Lorsqu'on suppose être dans la formation aquifère, on arrête le battage et on mesure la cote du niveau d'eau au moyen d'une sonde descendue à l'intérieur du tubage.
On procède ensuite à la mise en production du puits.
• Le forage au battage.
La méthode consiste à lever un outil lourd, appelé trépan, et à le laisser tomber. L'avancement, pour un terrain donné, sera fonction de la hauteur de chute du trépan et de la cadence des coups.
L’outil peut être attaché soit à un câble, c'est le procédé Pennsylvanien, soit vissé à un train de tiges, c'est le procédé Canadien.
Les mouvements alternatifs de relevage et chute de l’outil sont assurés par un balancier ou par un système de bielle et manivelle.
Périodiquement, après un certain avancement, l'outil est sorti du trou, et on descend alors une « cuillère » pour récupérer les déblais arrachés à la formation par le trépan.
Ce procédé nécessite, pour un meilleur avancement, de maintenir de l'eau au fond du trou foré et de mettre en place un tubage au fur et à mesure de l’avancement pour protéger les parois du puits des chocs et des frottements du trépan.
L'équipement du puits et la mise en production se font de la même manière qu'en forage rotary.
• Le forage rotary.
C'est actuellement la méthode la plus rapide, la plus efficace et la plus économique pour la reconnaissance et l'exploitation des formations aquifères.
Principe. — Un outil, tricône ou à diamants (Fig. 3 à 6) vissé à l'extrémité inférieure de tiges, est animé d'un mouvement de rotation autour de son axe et est appuyé avec une certaine force sur le fond du trou.
Ces deux mouvements sont transmis à l'outil, depuis la surface par les tiges et les masses-tiges vissées au-dessus. Une circulation de boue, descendant par l'intérieur des tiges et remontant par l'espace annulaire compris entre les tiges et la paroi du puits, évacue vers la surface les déblais de roche débités par l’outil.
Fonctionnement schématique d’un appareil de forage rotary (Fig. 6).
L'outil est entraîné dans son mouvement de rotation au fond du puits par une colonne de tiges creuses, vissées les unes aux autres, encore appelée train de sonde ou garniture de forage.
À la partie supérieure de ce train de sonde est placée la tige carrée d'entraînement, également creuse, passant au travers de la fourrure d’entraînement de la table de rotation, elle-même entraînée par les moteurs par l’intermédiaire d’un système de transmission.
L'ensemble du train de sonde — outil, masses-tiges, tiges, tige carrée — est suspendu au crochet par l’intermédiaire d'une tête d'injection rotative.
Le crochet est manœuvré de haut en bas et de bas en haut du mât par un système de mouflage constitué du moufle fixe situé
Fig. 3. – TRICONE SMF Type TS 2 JET pour formations très tendres.
… haut du mât, et du moufle mobile solidaire du crochet. Le brin mort du câble s’enroule sur le tambour du treuil.
La boue de forage est injectée en continu dans le puits pendant toute la durée du forage et remplit le puits pendant les arrêts. Une pompe à boue aspire la boue dans un bassin en surface et la refoule dans le train de sonde par l’intermédiaire de la colonne montante, du flexible d’injection et de la tête d’injection. La boue sort au fond du puits par les évents de l’outil et monte par l’espace annulaire chargée des débris des formations traversées. À son arrivée en surface, la boue passe sur un tamis vibrant qui sépare les déblais. Épurée, elle retourne au bassin d’aspiration de la pompe à boue. Le circuit est fermé et le cycle recommence, ceci de façon ininterrompue pendant tout le forage. Les déblais remontés par la boue sont recueillis à intervalles réguliers. Leur examen permet d’identifier les formations traversées, donc, de reconnaître un horizon aquifère.
LES BOUES DE FORAGE
Les boues de forage sont des mélanges, plus ou moins complexes, d’un fluide de base, dans la plupart des cas de l’eau douce ou salée, avec des produits divers : argiles colloïdales, produits chimiques minéraux ou organiques…
Rôle de la boue
Comme le tricône ou l’outil à diamants, la boue est un outil indispensable et son rôle est primordial dans la conduite du forage rotary. Ses fonctions, qu’on peut classer en deux catégories, sont multiples. Nous citerons les principales :
a) Fonctions positives
- • Remonter les déblais dégagés par l’outil ;
- • Assurer le curage continu du front de taille de l’outil ;
- • Éliminer les déblais qui doivent être remontés à la surface. La capacité de transport de la boue est liée aux facteurs suivants :
- — Densité, viscosité de la boue,
- — Forme, taille, densité des déblais,
- — Vitesse ascensionnelle dans l’espace annulaire ;
- • Refroidir et lubrifier l’outil. À ce sujet, la boue au FORAGUM HM, à très faible teneur en solides, constitue un excellent échangeur de température et possède un excellent pouvoir lubrifiant.
- • Maintenir les déblais en suspension dans le puits si l’on arrête la circulation pour une raison quelconque ;
- • Former un cake résistant sur les parois du puits permettant de les consolider et de les étancher pendant la poursuite du forage ;
- • Maintenir en place les fluides sous pression contenus dans les terrains traversés en cours de forage en exerçant une contre-pression proportionnelle à la densité de la boue et à la profondeur ;
- • Participer au meilleur avancement possible de l’outil par désagrégation des terrains rencontrés. On verra que, de par sa nature, la boue au FORAGUM HM participe à l’amélioration de l’avancement.
b) Fonctions négatives
La boue ne doit pas :
- • être corrosive ou abrasive pour des raisons évidentes de longévité du matériel,
- • avoir un cake trop épais ou rigide, sa destruction ultérieure dans les zones productives risque d'être difficile, voire quasi impossible,
- • provoquer des pertes ou des colmatages dans les horizons aquifères,
- • être polluante et encore moins toxique, tant pour la santé des hommes que pour l'environnement.
La boue au FORAGUM HM ne présente aucun de ces inconvénients, contrairement à la plupart des boues à base d'argile traitées au moyen de produits chimiques minéraux ou organiques.
Surveillance - Contrôle de la boue
On doit apporter à la boue de forage tous les soins nécessaires à sa fabrication et à son entretien en cours d'utilisation. Il faut par conséquent déterminer par des mesures adéquates :
- • si elle est apte à remplir chacun de ses rôles,
- • si ses caractéristiques sont adaptées aux formations traversées,
- • les traitements appropriés pour obtenir ou maintenir ces caractéristiques.
Densité
La densité est une donnée importante. Elle permet d'équilibrer la pression d'une venue d'eau jaillissante et d'elle dépend la remontée des déblais.
Elle est déterminée à l'aide de la balance à boue dont le principe est identique à celui de la balance romaine.
En cours de forage une diminution de densité, liée à une augmentation du volume des bassins, indiquera une venue de fluide dans le puits ; une augmentation progressive sera le fait, en dehors d'un alourdissement volontaire, d'un enrichissement en solides forés. Une densité trop élevée risque de provoquer des pertes dans le puits. La densité peut être facilement réglée, soit par dilution à l'eau pour la diminuer, soit par ajout d'alourdissant (baryte ou carbonate de calcium) pour l'augmenter. La boue au FORAGUM HM présente la particularité de pouvoir être alourdie au chlorure de sodium : on obtient ainsi une boue sans solides non colmatante pour les horizons productifs.
Viscosité
La viscosité, sous son apparente simplicité, est en fait le résultat de phénomènes complexes qui dépendent essentiellement de la nature du fluide considéré. On confond souvent, d'ailleurs, viscosité et fluidité alors qu'elles sont inverses l'une de l'autre.
Pour remonter les déblais à la surface la boue doit avoir une viscosité suffisante. Si elle est trop élevée, elle risque d'amener des pertes de charge importantes obligeant à réduire le débit de la pompe.
À viscosité égale, les pertes de charge en boue au FORAGUM HM sont nettement inférieures à celles enregistrées en boue bentonitique. La boue au FORAGUM HM permet donc de forer avec des débits plus élevés, d'où une plus grande vitesse d'avancement.
La valeur de la viscosité est déterminée avec l'entonnoir de Marsh. On mesure le temps d'écoulement d'un certain volume de boue à travers un orifice calibré. Ce temps d'écoulement est de 26 secondes pour l'eau claire.
En boue bentonitique, la viscosité peut être réduite, soit par dilution à l'eau, soit par traitement chimique à l'aide de polyphosphates, de tanin ou lignosulfonates complexes. Dans ce cas, on devra contrôler le pH. L'augmentation peut être obtenue par addition de bentonite ou de colloïdes organiques (CMC ou amidons). En boue au FORAGUM HM, les valeurs désirées de viscosité sont simplement obtenues en faisant varier la concentration en produit de base.
Filtrat
C'est la partie de l'eau de constitution de la boue, non fixée par les particules colloïdales, qui, sous l'effet de la pression différentielle entre la pression hydrostatique de la colonne de boue et la pression des couches perméables forées, a tendance à filtrer dans le terrain.
Le filtrat est mesuré à l'aide du filtre-presse dans lequel on soumet un échantillon de boue à une pression donnée (7 bar) pendant un temps déterminé (30 minutes). Dans une éprouvette graduée, on mesure le volume de liquide passant au travers d'un filtre approprié.
La quantité de filtrat recueilli et l'épaisseur du dépôt (cake) formé en amont du filtre sont liées l'une à l'autre. Une boue à faible filtrat aura un cake de faible épaisseur. Ces deux caractéristiques sont recherchées, car un faible filtrat et un faible cake n'endommageront pas, ou peu, les zones productrices.
La boue au FORAGUM HM, à très faible teneur en solides, présente naturellement un filtrat relativement faible, qui peut, si on le désire, être encore réduit par addition de quelques kilogrammes de bentonite.
Teneur en sable
La boue contient toujours, plus ou moins, des éléments inertes surtout siliceux ou silteux. Leur concentration dans la boue doit être aussi faible que possible pour limiter l'abrasion du matériel. On considère généralement qu'une teneur inférieure à 4 % en volume est satisfaisante.
La mesure est faite à l'aide d'une éprouvette particulière et d'un tamis 200 (ouverture des mailles = 74 microns).
pH
Le pH (potentiel Hydrogène) est un nombre qui caractérise l'acidité ou la basicité d'une boue.
0 | 7 | 14 |
milieu acide | milieu neutre | milieu basique |
Le pH des boues se situe entre 6,5 pour les boues bentonitiques traitées aux phosphates complexes et 13,5 pour les boues bentonitiques traitées au tanin ou lignosulfonate et soude caustique.
La mesure s'effectue au moyen de papiers indicateurs colorés dont la couleur change en fonction de la valeur du pH. La lecture est faite par comparaison avec une échelle de couleurs étalons.
LES TYPES DE BOUE
De par les produits entrant dans leur composition, les boues utilisées couramment dans les forages aquifères peuvent être classées en différents types dont les principaux sont :
- • Boue naturelle.
Est obtenue à partir d'eau et des déblais argileux détachés par l'outil.
Ses propriétés médiocres — faible viscosité, filtrat élevé, pourcentage de matériaux abrasifs important — n'autorisent son emploi que dans des cas bien déterminés ou de puits sans problèmes.
- • Boue bentonitique.
C'est la boue la plus simple. Elle est constituée par une dispersion colloïdale de bentonite dans l'eau, à raison de 50 à 100 kg/m³ de boue, selon les caractéristiques désirées ou les problèmes rencontrés.
En cours de forage, au fur et à mesure de l'enrichissement argileux, la viscosité est contrôlée à l'aide de phosphates complexes.
Elle est souvent utilisée en forages aquifères lorsque des conditions de filtrat impératives ne sont pas requises.
- • Boues aux colloïdes organiques.
Est une boue bentonitique améliorée. Lorsque les conditions de forage l'exigent — formations hydratables et gonflantes, zones poreuses et perméables — le filtrat doit être réduit pour éviter la formation d'un cake épais gênant les manœuvres d'outil. On utilisera alors un réducteur de filtrat : CMC (Carboxy-méthyl-cellulose) ou Amidon.
Utilisation de ces produits, plus ou moins viscosifiants, amène pratiquement à chaque fois un traitement amincissant au bisulfate de ferrochrome et à la soude caustique pour contrôler la viscosité.
Ce type de boue résiste bien aux différents contaminants rencontrés en forages aquifères, mais son maniement est assez délicat et requiert une certaine expérience.
Ces fluides conventionnels possèdent certains avantages :
– facilité de mise en œuvre,
– bonne dispersibilité des produits,
– réglage de la viscosité, relativement aisé, en l’absence de contaminations,
mais présentent quelques inconvénients liés à leur nature, entre autres :
– sensibilité aux contaminations (ciment, électrolytes), notamment pour la boue bentonitique simple ;
– colmatage plus ou moins profond des zones productrices ;
– cake malaisé à détruire lors de la mise en production ;
– teneur en solides assez élevée du fait de leurs propriétés thixotropiques.
Ces boues, malgré leurs qualités, sont donc susceptibles de réduire, de façon irréversible, le potentiel de production d’un horizon aquifère.
Avant la pose de la crépine, il sera nécessaire d’effectuer un décalage du cake avec un appareil approprié (hérisson, racleurs divers).
Cette opération devra être suivie d’un lavage soit à l’acide chlorhydrique, soit aux phosphates complexes, sans être absolument certain du résultat.
En outre, la partie du puits ainsi traitée risque d’être endommagée. Des éboulements, un cavage important peuvent se produire qui viendraient compliquer les travaux d’équipement en fond de puits.
BOUE AU FORAGUM HM
Le FORAGUM HM est la désignation d’un polymère naturel, lequel présente des propriétés colloïdales très développées trouvant son application dans de nombreux domaines, comme agent épaississant, plastifiant et gélifiant. Ces propriétés l’ont fait adopter comme produit de base, se satisfaisant à lui seul, pour la préparation des boues de forage.
Propriétés
Le FORAGUM HM se présente sous la forme d’une poudre fine, de couleur crème, soluble même à froid dans l’eau douce, l’eau de mer, l’eau salée saturée au chlorure de sodium et dans une saumure complexe.
À viscosité égale, il faut environ dix fois moins de FORAGUM HM que de bentonite.
Les avantages des boues bentonitiques se retrouvent lorsqu’on utilise le polymère naturel FORAGUM HM. Mais, grâce à ses intéressantes propriétés, on peut ajouter les avantages suivants :
– grande facilité de mise en œuvre ;
– excellent rendement en tous milieux ; contrairement à la bentonite, dont le rendement, pratiquement nul en milieu salé, peut aller jusqu’à provoquer sa sédimentation ;
– haute viscosité aux faibles débits et basse viscosité, voisine de l’eau claire, aux forts gradients de cisaillement, par exemple à la sortie de l’outil ;
– pertes de charge réduites, d’où amélioration des vitesses d’avancement ;
– effet lubrifiant notable ;
– décantation rapide et totale des déblais et des sables en surface, dans les bassins, permettant de by-passer les tamis vibrants ;
– possibilité d’alourdissement au chlorure de sodium ;
– réversibilité du système : la viscosité de la boue au FORAGUM HM peut être « cassée » lorsqu’on le désire. Cette faculté permet un décolmatage rapide et complet de la formation productrice, sans qu’il soit nécessaire de procéder au grattage et au lavage à l’acide ou aux phosphates, coûteux et aléatoires ;
– stockage, transport et manutention réduits.
Le FORAGUM HM est peu sensible aux contaminants. Il est non toxique et biodégradable.
Préparation de la boue au FORAGUM HM
La boue au FORAGUM HM est préparée avec les moyens habituels, de la même façon qu’une boue à la bentonite.
La cadence d’addition du FORAGUM HM à l’eau est de 200 à 250 kg à l’heure (8 à 10 sacs), soit le temps nécessaire à la préparation d’environ 50 m³ de boue.
La boue est prête à l’emploi dès sa fabrication. Le pH de l’eau de fabrication est sans importance ; toutefois, éviter les eaux calciques à pH supérieur à 8,5. De telles eaux devront être préalablement traitées au bicarbonate de soude ou acidifiées.
CONTROLE DE LA BOUE FORAGUM HM
Viscosité
En l’absence de contaminants susceptibles d’augmenter le pH au-delà de 11 (par exemple : reforage de ciment) la viscosité de la boue au FORAGUM HM demeure stable très longtemps et ne nécessite alors aucun entretien.
Densité
La boue au FORAGUM HM possède la propriété remarquable de laisser sédimenter, en surface, les solides introduits dans le système pendant le forage.
En revanche, dans certaines circonstances, comme par exemple venue d’eau ou mauvaise stabilité des terrains traversés, on peut être amené à augmenter volontairement la densité du système. Ceci pourra facilement être obtenu, jusqu’à une densité voisine de 1,20, par addition sans précautions particulières de chlorure de sodium à la boue.
Ciment
Tant que le pH reste inférieur à 8,5, la viscosité n'est pas affectée. Au-delà, en raison de la présence de chaux libérée par le ciment, il conviendra de traiter la boue par addition de bicarbonate de sodium ou d’acide, pour ramener le pH à une valeur normale voisine de la neutralité.
Pertes
Celles-ci seront aveuglées au moyen des colmatants classiques granuleux, lamellaires et fibreux en mélange.
Une suspension à forte concentration de FORAGUM HM développant une très haute viscosité peut également convenir.
FLUIDIFICATION DE LA BOUE AU FORAGUM HM
Pour la mise en production d'un horizon aquifère, deux méthodes permettant la fluidification totale de la boue au FORAGUM HM peuvent être utilisées :
1) Par oxydation, en ajoutant environ 10 litres d'eau oxygénée à 110 volumes par mètre cube de boue. Quels que soient le pH et la salinité, la viscosité du système est ramenée, en 3 heures environ, à une viscosité voisine de celle de l'eau.
2) Par addition d’un enzyme spécifique à raison de 100 à 200 g par mètre cube de boue. Selon le pH et la salinité, la fluidification du système est réalisée dans un laps de temps variant de 4 à 24 h, la chute de viscosité étant d’autant plus rapide que la boue est acide, ce qui peut être obtenu par acidification.
Conseils particuliers
L'acidification du système, pour réglage du pH à la valeur souhaitée peut se faire soit à l'acide chlorhydrique, soit à l'acide sulfamique. Ce dernier, présenté sous forme de poudre fine, présente l'avantage d'une plus grande sécurité à la manutention et à l'emploi.
Du fait même de ses propriétés rhéologiques — viscosité élevée aux faibles débits — la boue au FORAGUM HM ne passe que partiellement au travers des tamis vibrants. Cet inconvénient mineur est largement compensé par ses facultés de décantation rapide et totale en surface.
Ordinogramme de décision
L'utilisateur, selon l'état de la boue, a le choix entre deux méthodes de fluidification. Celles-ci diffèrent par :
— les produits à utiliser,
— le temps de réaction, rapide ou lent,
— l'aspect économique ; la méthode par oxydation est plus coûteuse en produit, mais la plus simple et la plus rapide.
L'ordinogramme de décision ci-après représente toutes les conditions et actions nécessaires à la fluidification et permet, sans erreur, de choisir la méthode propre à chaque cas.
EXEMPLE DE FORAGE AQUIFÈRE AVEC LA BOUE AU FORAGUM HM
Profondeur du forage : 40 m — Région des LANDES
Géologie du terrain :
0 - 18 m | sables grossiers |
18 - 31 m | argile plastique grise |
31 - 40 m | calcaire |
Phase du forage :
• 0 - 18 m Forage en 15" avec 4 m³ de boue
• 18 - 31 m Forage en 12 1/4 — Fabrication de 2 m³ supplémentaires
– 31-40 m Forage en 15" — légère perte de boue — fabrication de 16 m³ de boue supplémentaires.
– Descente du tube crépiné et d'un tube de 250 mm en 1 h 30.
– Gravillonnage correspondant exactement au volume théorique de l'espace annulaire.
– Traitement avec 10 litres d'eau oxygénée pour « casser » la viscosité — durée de la circulation 30 minutes puis remplacement par de l'eau claire.
Plan :
– Puits très propre
– Très bonne tenue des parois du puits
– Absence complète de cavage
– Mise en production du puits très faible
– Pose de la crépine et du tube très rapide (avec une boue bentonitique, la même opération avait réclamé 8 heures) sur un puits voisin
– Quantité de produit consommé : 75 kg de FORAGUM HM et 10 litres d'eau oxygénée pour une quantité de boue mise en œuvre de 22 m³.
CONCLUSIONS
Par ses nombreuses utilisations et sérieuses références, tant en France qu'à l'étranger et Outre-Mer, le FORAGUM HM peut être considéré actuellement comme l'outil indispensable, efficace et économique pour la réalisation de forages aquifères et miniers.
Sa non-toxicité et sa biodégradabilité en font un produit sûr, garant de la protection de l'environnement.
J. MOISY.
Amsterdam
du 13 au 17 Septembre 1976 :
XIᵉ Congrès del'Association Internationaledes Distributionsd'Eau
CONGRÈS QUI FERA DATE...
Un congrès à la hauteur de l'importance planétaire du sujet : distribuer l'eau potable, première source de vie, aux cinq milliards d'habitants de notre terre vers l'an 2000...
400 participants qualifiés, responsables à un niveau élevé dans 56 pays du monde et des cinq continents. Représentées toutes les nations de l'Europe de l'Ouest et la plupart des pays de l'Est : pêle-mêle des délégués de l'Islande et de l'Australie, des U.S.A. et de l'U.R.S.S., du Canada et du Japon, du Chili et de la Malaisie, du Brésil et de l'Éthiopie, d'Israël, d'Irak, de l'Afrique du Sud, du Ghana, etc., un véritable rassemblement mondial (un absent de marque toutefois : la Chine, à l'heure de la mort de Mao).
Avec la présence d'une délégation française forte de congressistes inscrits, la première en nombre : 20 % de l'effectif total rassemblé à Amsterdam pendant ces cinq jours du XIᵉ Congrès International des Distributions d'Eau !
À souligner la participation massive de tous nos distributeurs nationaux sans exception, dont une cinquantaine de congressistes pour la C.G.E., une trentaine pour la Lyonnaise des Eaux dans les deux cas pour les sociétés-mères, non compris les délégués de leurs filiales.
Dans l'entourage de ces producteurs et distributeurs, les grands industriels de l'eau potable — qui sont quelquefois leurs filiales ou des sociétés apparentées — et des spécialistes de l'engineering, de la construction des usines et des adductions, de l'automatisme, de la télécommande, du contrôle et de l'analyse, des fournisseurs de matériels et de produits pour le traitement d'eau, dont un certain nombre présentaient d'ailleurs leurs réalisations et leurs activités à l'exposition voisine « AQUATECH 76 » jumelée avec le Congrès dans les bâtiments immenses du « R.A.I. COMPLEX » d'Amsterdam.
Et aussi des représentants de nos instances administratives françaises — nationales et départementales — qui ont à connaître de l'eau, ainsi que des délégués des collectivités locales et des services des eaux de nos grandes villes : Paris, la banlieue parisienne, Marseille, Lyon, Lille, Nancy, Saint-Étienne, Grenoble, Metz, Reims, Strasbourg, Tours, etc.
Enfin, des élus locaux, maires ou maires-adjoints de plusieurs communes de France étaient également inscrits, comme ceux de Saint-Dié, Riom, Livry-Gargan, Chalon-sur-Saône, Châteauroux, Houilles, Bellerive-sur-Allier, Ugine, Corbigny, Mollégès, etc., apportant, au titre de responsables locaux des budgets, de la décision et du choix : la représentation — on ne peut plus directe — des usagers eux-mêmes.
Une impression dominante de cohésion et de solidarité entre toutes les organisations professionnelles, pourtant si variées dans leur forme ou leur conception : des organismes étatiques, para-étatiques, régionaux, provinciaux, intercommunaux, municipaux, aussi bien que des compagnies ou sociétés totalement privées : tous ces producteurs ou gestionnaires de l'eau potable, souvent les deux ensemble, étant très fortement conscients de leur mission de service public.
Les rapports, communications et discussions donnèrent la démonstration d'une véritable largeur de vue dans l'intercommunication des techniques, des progrès, des recherches, sans esprit de réserve et pour le plus grand profit général.
La marque aussi d'une volonté d'aborder dans la clarté et la rigueur tous les aspects des problèmes, y compris ceux de la santé publique et de la formation nécessaire des compétences dans les pays les moins favorisés.
LES MOTIVATIONS DU CONGRÈS
À la séance d’ouverture, le 13 septembre, dans la salle d’honneur de la R.A.I., après les allocutions d’accueil du Président du Comité national néerlandais et du Maire d’Amsterdam, eut lieu l’intronisation du nouveau président de l’I.W.S.A. : Association Internationale des Distributeurs d’Eau, M. Cornélius VAN der VEEN, ancien Conseiller des Pays-Bas à l’O.N.U. et actuellement Directeur à la fois du Service municipal des eaux d’Amsterdam et de la S.A. « WATER TRANSPORT RIJN-KENNEMERLAND », et président du « Consortium international des entreprises de distribution d’eau du bassin du Rhin ».
Dans son discours, après avoir accepté la présidence de l’I.W.S.A., M. C. VAN der VEEN rappelait que le premier congrès international du genre s’était tenu précisément à Amsterdam en 1949, avec 400 congressistes.
D’entrée, il plaçait ce XIe congrès devant ses thèmes essentiels de réflexion :
« Bien que notre planète se soit réduite à un vaisseau spatial appelé le monde, il montre toujours de grandes différences aux conditions entre les divers pays, et à l’intérieur de ceux-ci. Dans certains pays, pour avoir de l’eau, on va toujours à la rivière remplir une cruche qu’il faut rapporter à la maison, ce qui peut prendre des heures. Cela rend conscient que l’eau est une chose précieuse. Dans d’autres pays, l’eau arrive au robinet dans chaque foyer, et elle est si facile à obtenir que les gens ne comprennent plus la valeur d’une bonne eau. »
« Comme de grandes parties du monde se dirigent vers l’industrialisation et la croissance de la production, je voudrais réfléchir sur les problèmes que soulève l’alimentation en eau dans ces conditions, car c’est dans une certaine mesure notre avenir. Même pour les spécialistes des distributions d’eau, l’avenir n’est plus ce qu’il avait l’habitude d’être. »
« L’un des problèmes à résoudre est la demande croissante en eau en relation avec les quantités disponibles ; l’autre problème est la détérioration rapide de la qualité de l’eau dans son environnement naturel en raison de la pollution. »
« On ne peut séparer les problèmes de quantité et de qualité. Si la quantité n’a pas la qualité requise, il n’y a pas de quantité… »
Et plus loin, parlant du devoir des producteurs d’eau potable, il rappelait que :
« Pour recycler l’eau potable il faut qu’il existe des technologies appropriées pour enlever les impuretés et produire de l’eau propre à partir d’eau sale. »
« Pendant longtemps la nature a fait ce travail de recyclage pour nous car les déchets humains naturels sont réduits par des processus biologiques dans les eaux réceptrices en éléments et composés qui ne sont pas nuisibles pour la santé aussi longtemps que la concentration en déchets humains naturels n’est pas excessive. Mais cette capacité naturelle d’auto-épuration de nos eaux est mise en échec lorsque les résidus divers ont une concentration trop élevée et lorsqu’ils contiennent des corps chimiques que la nature ne peut détruire qu’avec grande difficulté et après un long temps ou même pas du tout. »
« Si l’on veut réutiliser l’eau comme eau potable, nos procédés de traitement doivent pouvoir éliminer les fortes concentrations de résidus naturels aussi bien que les composés artificiels non biodégradables. »
« Les efforts des services publics de distribution d’eau de beaucoup de pays industrialisés ont visé à mettre au point de tels procédés. »
« Ils étaient obligés de le faire car souvent les rivières à partir desquelles il faut produire de l’eau potable ont vu leur eau se détériorer depuis 25 ans et se transformer parfois presque en eau d’égout… »
Lui succédant à la tribune, S.A.R. le Prince CLAUS, époux de la Princesse BEATRIX, héritière de la couronne des Pays-Bas, s’adressait au Congrès en une magistrale allocution d’ouverture et plaidait la cause de l’eau devenue un problème mondial qui demande à être attaqué rapidement et avec vigueur. Alors que dans un pays comme la Hollande les habitations sont à 99 % raccordées au réseau public du service des eaux, près de 1 500 millions d’êtres humains n’ont même pas de l’eau propre dans les pays en voie de développement. D’après un rapport récent de la World Health Organization (WHO) il semble que la notion tendant à faire quelque chose pour remédier à cette grave situation gagne, heureusement, du terrain. La tâche tracée est de fournir en 1980 de l’eau à 500 millions d’individus de plus qu’en 1975. Toutefois, le but proposé exige des investissements supérieurs à 20 milliards de dollars.
Le Prince mettait l'accent sur les devoirs des pays développés à l'égard des pays en voie de développement, ceci en matière d'eau potable. Pour lui, l'un des rôles du monde occidental serait de dépasser les arguments motivant la priorité donnée à la fourniture d'eau et de transférer les outils permettant à ces pays de mettre les travaux en chantier. Des outils non pas dans le seul sens technique mais aussi des outils appropriés à l'apprentissage et à l'éducation, à l'engagement des individus ainsi servis et, partant, à la gestion et à l'administration de manière adéquate. Le Prince a fait appel à la contribution du Congrès en vue d'améliorer l'image de l'approvisionnement d'eau et de souligner le rôle important de l'eau dans la vie quotidienne.
Après avoir évoqué l'exemple donné dans ce sens par la petite nation des Pays-Bas, il concluait :
« Je me rends compte que — suivant les avis de l'I.W.S.A. — dans les pays en voie de développement, l'approvisionnement d'eau n'est pas un problème à la mesure de ces pays seuls mais qu'il s'agit d'un problème nous concernant tous.
Je me rends également compte que vous désirez orienter davantage vos efforts vers les parties du monde où plus d'un milliard d'individus sont privés de tout ce à quoi nous espérons parvenir avec nos travaux.
Je suis convaincu de la sagesse de vos intentions et je vous souhaite tout le succès possible dans les années à venir... »
PROGRAMME DU CONGRÈS
Ainsi dûment motivé, le Congrès se déroulait ensuite, selon un programme encyclopédique traitant de l'eau potable, parfaitement équilibré, la présidence des sessions étant assurée tour à tour par les principaux pays congressistes, et en premier lieu par la France pour la session plénière, il faut le souligner. Voici ce programme :
lundi 13 septembre, après-midi : session plénière sur la gestion de la qualité de l'eau d'un fleuve, avec référence particulière au Rhin.
Président : G. Dejouany (France).Secrétaire : P. Descroix (France).
1. Les aspects technologiques, hydrauliques et géologiques du Rhin et de son bassin avec référence aux situations passées, présentes et futures. Prof. W. Stumm (Suisse). 2. Les relations entre l'alimentation en eau et le fleuve. Prof. H. Sontheimer (Allemagne). 3. Aspects légaux de la gestion internationale du fleuve. S. Patijn (Pays-Bas).
Le mardi 14 septembre :
Différentes commissions siégeaient parallèlement, dans des salles différentes et traitant les sujets suivants :
Rapport général n° 1 – Planification à long terme pour l'alimentation en eau.
Auteur : P.L. Knoppert (Pays-Bas). Président : Chester A. Ring III (U.S.A.). Secrétaires : E. Trueb (Suisse) – M. Prompsy (France).
Rapporteurs nationaux : H. Maréchal (Belgique), T. Tchachev et A. Tzenova (Bulgarie), J.A. Husen (Danemark), K. Tammela (Finlande), B. de Vulpillières (France), K. Klotz (Allemagne), K.M. Addison (Ghana), B. Rydz (Grande-Bretagne), B.J. Tighe (Irlande), L. Baj (Italie), H. Janczewski (Pologne), W.C.S. Legge (Afrique du Sud), N. Martenson (Suède), E. Trueb (Suisse), G. Orlov (U.R.S.S.), M. Palancar (Espagne).
Sujet spécial n° 5 – Progrès récents dans la désinfection de l'eau.
Auteur : A. Diatchkov (U.R.S.S.). Président : F. Chevelev (U.R.S.S.). Secrétaires : Y. Richard (France) – J.C. Brown (Grande-Bretagne).
Discuteurs principaux : F. Kumpera (Autriche), P. Ignatov (Bulgarie), C. Gomella (France), W. Mevius (Allemagne), M. Hutchinson (Grande-Bretagne), L. Branca (Italie), J.J. Rook (Pays-Bas), G. Clifford White (U.S.A.).
Discussion du groupe de spécialistes n° 1 – Établissement de modèles mathématiques et simulation.
Animateur : R. Heck (Allemagne). Secrétaires : W. Merkel (Allemagne) – H. Hames (Allemagne).
Discuteurs principaux : P. Yletyinen (Finlande), H. Manczek (Pologne), B. Hoffmann (Allemagne). Discuteurs nommés : A. Tzenova (Bulgarie), H.J. Rasmussen (Danemark), K. Nurminen (Finlande), M. Dargent et M. Chappey (Italie), C. Van der Akker et M. Koster (Pays-Bas), W. Petrozolin (Pologne), M. García Poveda et D.J.R. Merino (Espagne).
Sujet spécial n° 8 – Étude, construction et exploitation des réservoirs de distribution.
Auteur : A. Baur (Allemagne). Président : H. Zander (Allemagne). Secrétaires : A. Hernandez (Espagne) – M. Roman (Pologne).
Discuteurs principaux : M. Schmidt (Autriche), Ivanov (Bulgarie), S. Priha (Finlande), M. Gambier (France), J.W. Milne (Grande-Bretagne), R. Zampini (Italie), K.D. Venhuizen (Pays-Bas), J. Arcenegui (Espagne), P. Haas (Suisse).
Discussion du groupe de spécialistes n° 5 - Mesure de la turbidité.
Animateur : A. LENCASTRE (Portugal).
Secrétaire : M. CHEDAL (France).
Discuteurs principaux : M. BUFFLE (France), F.A. VAN DUUREN (Afrique du Sud), A.P. MEIJERS (Pays-Bas).
Discuteurs nommés : T. GARDANOV (Bulgarie), C. GOMELLA (France), K. WITT (Allemagne), A. KANNO (Japon), J.A. OGUNROMBI (Nigeria).
Comité Pollution et Protection des Ressources en Eau.
Président : C. GOMELLA (France).
Secrétaire : P. DESCROIX (France).
1. Critères de qualité de l'eau. Auteur : P.L. KNOPPERT (Pays-Bas).
2. Protection des ressources en eau devant l'évolution énergétique. Auteur : J. DIRICKX (Belgique).
Comité Corrosion et Protection des Conduites Souterraines.
Président : M. CHALET (Belgique).
Secrétaires : P. DESCROIX (France) – A. MILBURN (Grande-Bretagne).
Discuteurs : A. MONTIEL (France) – J. BERNIS (Espagne) – M. LUNDBERG (Suède).
1. La chimie des eaux naturelles. Considérations particulières sur les caractères d’agressivité. Auteurs : L. LEGRAND et G. POIRIER (France).
2. Méthodes pratiques pour la protection cathodique des conduites en béton armé. Les joints isolants pour les conduites de grand diamètre. Auteur : F. NEUSSNER (Espagne).
3. Dissolution de matériaux dans les branchements d’abonnés et dans les installations domestiques et ses aspects sanitaires. Auteur : Kate NIELSEN (Danemark).
4. Mesure de potentiel aux déclenchements des réseaux pour la protection cathodique. Auteurs : W.G. VON BAECKMANN (Allemagne) – R. PETERMANN (Suisse).
Comité d’Orientation pour l’alimentation en eau dans les pays en développement.
Président : C. VAN der VEEN (Pays-Bas).
Secrétaires : W. MERKEL (Allemagne) – O.I. SNOEK (Pays-Bas) – G. CLEMENT (France).
1. Revue des activités des principaux organes internationaux dans le domaine de l'alimentation en eau dans les pays en voie de développement. Auteur : B. DIETERICH (WHO – Suisse).
2. Problèmes de l'alimentation en eau des cités en voie de rapide expansion. Exemple de Djakarta et de Lagos. Auteur : I. NAZIR (Indonésie).
3. Extension de l'alimentation en eau dans le grand Lagos. Auteur : O. OLODUDE (Nigeria).
Le mercredi 15 septembre
Rapport général n° 2 – Contrôle de la demande en eau.
Auteur : J.A. YOUNG (Grande-Bretagne).
Président : S. PRIHA (Finlande).
Secrétaires : R. COULOMB (France) – H. SPEIGHT (Grande-Bretagne).
Rapporteurs nationaux : A. KLING (Autriche), H. HADGIE (Bulgarie), P. FRIIS (Danemark), R. PIIPPO (Finlande), P. SCHULHOF (France), P. HENDRICK et P. HOLZE (Allemagne), K.M. ADDISON (Ghana), K. O'DONNELL (Irlande), F. MEUCCI (Italie), K. TANIGUCHI (Japon), W.C. WIJNTJE (Pays-Bas), A. KOWAL (Pologne), J. Manuel AQUINAGA (Espagne), R. STENBERG, A. OSTMAN, K. ARRO (Suède), M. SCHWEILEKAMP (Suisse), A. FREH (Tunisie), J.S. HARNETT (U.S.A.), F. CHEVELEV (U.R.S.S.).
Sujet spécial n° 6 – Ouvrages de pointe.
Auteur : L. ULMGREN (Suède).
Président : Leo LOUIS (U.S.A.).
Secrétaires : A. AMBROSIO (Portugal) – J.A. HUSEN (Danemark).
Discuteurs désignés : T. TSOCHEV (Bulgarie), M. COLLIO (France), G. NABER et R. HECK (Allemagne), K. SAXTON (Grande-Bretagne), A. ZANOVELLO (Italie), A.B. HARDWICK (Afrique du Sud), E. SENA (Espagne), E. TRUEB (Suisse).
Discussion du Groupe de Spécialistes n° 2 – Substances organiques étrangères dans l'eau : nature, mesure, effets.
Animateur : G. WIJNSTRA (Pays-Bas).
Secrétaires : A.P. MEIJERS (Pays-Bas) – M. BOURDONNAIS (France).
Discuteurs principaux : M. FIELDING (Grande-Bretagne), N. TAMBO (Japon), W. VAN der MEENT (Pays-Bas).
Discuteurs désignés : F. SCHOLLER (Autriche), D. BONEV (Bulgarie), C. GOMELLA et M. YANA (France), K.E. QUENTIN (Allemagne), O.I. SNOEK (Pays-Bas), J.V. RADZIUL et H. SUFFET (U.S.A.), H. MANCZAK (Pologne).
Sujet spécial n° 4 – Relations entre l’environnement et les projets de mise en valeur de l'eau.
Auteur : R. HAZEN (U.S.A.).
Président : P.F. STOTT (Grande-Bretagne).
Secrétaires : D.C. COYLE (Irlande) – I. APARICIO (Espagne).
Discuteurs désignés : D. BONEV (Bulgarie), H. TERASVIRTA (Finlande), M. POUZOULET (France), J. BOCK (Allemagne), J. PATON (Grande-Bretagne), L. MENDIA (Italie), M. Ch. J. VAN der WEIDEN (Pays-Bas), E.R. PARADINAS (Espagne), H.U. SCHWEIZER (Suisse).
Discussion du Groupe de Spécialistes n° 3 – Contrôle sanitaire et contrôle de l’exploitation par méthodes bactériologiques rapides.
Animateur : E. Windle TAYLOR (Grande-Bretagne).
Secrétaire : G.J. BONDE (Danemark).
Discuteurs principaux : K. MEGAY (Autriche), G.J. BONDE (Danemark), M.S. COMENDADOR et D. José RUIZ MERINO (Espagne).
Discuteurs désignés : S. GEKOV (Bulgarie), G. AXT (Allemagne), Mme RIZET (France).
Comité qualité et traitement de l'eau.
Président : E. Windle TAYLOR (Grande-Bretagne).
Discuteurs : R.F. PACKHAM (Grande-Bretagne), W.S.G. MORGAN (Afrique du Sud), R. HAZEN (U.S.A.).
1. Toxicité des hydrocarbures polynucléaires aromatiques (HPA) et des nitrates dans l'eau et mesures à prendre pour leur enlèvement. Auteurs : H. BORNEFF (Allemagne) – P. FULLER (Grande-Bretagne).
2. Surveillance biologique de l'eau puisée pour une alimentation en eau potable. Auteurs : G. LEYNAUD (France) – C.L.M. POELS (Pays-Bas).
3. Critères pour les stations d’épuration de petite capacité. Auteurs : A. AMBROSIO et M.F. SILVA (Portugal).
Comité Distribution de l'eau.
Président : R.J. LABURN (Afrique du Sud).
Secrétaires : M. PROMPSY (France) - M. HARDWICK (Afrique du Sud).
Discuteurs : E. NUUTILA (Finlande), Wm RICHARDSON (U.S.A.), F. MEUCCI (Italie), B. HELLAND (Norvège), S.F. WHITE (Grande-Bretagne), R. VERMERSCH (France).
1. Conduites et canalisations. Critères de conception et expérience acquise dans l'emploi des divers matériaux.Auteur : R.Y. BROMELL (Grande-Bretagne).
2. Contrôle de la pression dans les réseaux de distribution.Auteur : Chr. LASKE (Allemagne).
3. Progrès dans la protection des réseaux de distribution contre les retours d'eau.Auteur : W.C. WIJNTJES (Pays-Bas).
Comité Relations publiques.
Président : R.J. CLARK (Grande-Bretagne).
Secrétaires : J. LIEFFERING (Pays-Bas) - J. RIOLS (France).Discuteurs : B. PARKER (Grande-Bretagne).
1. Planification, organisation et contrôle d'un bureau de relations publiques intégré et complet dans un service d'eau.Auteur : Christine COTTON (Grande-Bretagne).
2. Interprétation des statistiques et des questions financières en termes de relations publiques.Auteur : H. GUNDERMANN (Allemagne).
3. Une campagne de relations publiques par le service public de distribution d'eau en vue d’améliorer la mesure des détergents.Auteur : Klauz ZWINTZSCHER (Allemagne).
Jeudi 16 septembre.
Sujet spécial n° 4 - Contrôle automatique des grands réseaux d’alimentation en eau.
Auteur : K. GOTOH (Japon).Président : T. ISHIBASHI (Japon).Secrétaires : B. GOCKEL (Allemagne) - E. SHAW COLE (U.S.A.).Discuteurs désignés : M. TSVETANOV (Bulgarie), M. BOS (France), E. EISBEIN (Allemagne), R.A. PEPPER (Grande-Bretagne), P.L. MARTINI (Italie), J.A. VIGUERAS (Espagne), M. SCHALEKAMP (Suisse).
Sujet spécial n° 2 - Élimination des boues.
Auteur : G. VAN DER CRUYCE (Belgique).Président : F. SNEL (Belgique).Secrétaires : R.E. FUHRMAN (U.S.A.) - M. WERTHEIMER (France).Discuteurs désignés : S. SAEV (Bulgarie), B. BOVIJN (France), J. RSUBARI (Finlande), J. FISCHER (Allemagne), D.G. MILLER (Grande-Bretagne), A. VISCONTI (Italie), E.C. SCHWENCKE (Pays-Bas), J. ROMAN de la NIETA (Espagne).
Discussion du Groupe de Spécialistes n° 4 - Principes biologiques dans la filtration.
Animateur : T. TCHACHEV (Bulgarie).Secrétaires : T. GARDANOV (Bulgarie) - M. DEVILLERS (France).Discuteurs principaux : Mme RIZET (France) - Z. BRULINSKI (Pologne).Discuteurs désignés : G. LAZAROV (Bulgarie), K. SCHIDT et M. EBERHARDT (Allemagne), D. VAN der KOOY (Pays-Bas), T.M. ALUKO (Nigéria).
• Sujet spécial n° 3 - Revue générale des maladies amenées par l'eau.
Auteur : L. COIN (France).Président : L. MENDIA (Italie).Secrétaire : Th. G. MARTIJN (Pays-Bas).Discuteurs désignés : K. MEGAY (Autriche), G. STEPANOV (Bulgarie), G.J. BONDE (Danemark), G. MULLER (Allemagne), P. FULLER (Grande-Bretagne), F.J.J. BRINKMAN (Pays-Bas).
• Sujet spécial n° 7 - L'eau pour les besoins d'incendie.
Auteurs : J. BERNIS et J.F. GALAN (Espagne).Président : J.A. LINATI BOSCH (Espagne).Secrétaires : H. OTTO (Allemagne) - M. SOLLMAN (Pays-Bas).Discuteurs désignés : P. PETROV (Bulgarie), J. LIIMATAINEN (Finlande), P. HOFER et H.D. KUHLMANN (Allemagne), H. NEEDLEMAR (Grande-Bretagne).
• Discussion du Groupe de spécialistes n° 6 - Le financement des services d'eau.
Animateur : K.F. ROBERTS (Grande-Bretagne).Secrétaires : A.J. de WITT (Afrique du Sud) - K. KWINTSCHER (Allemagne).Discuteurs principaux : P. HOLZEL (Allemagne), P. ERKOLA (Finlande), E.J. GILLILAND (Grande-Bretagne).Discuteurs désignés : Z. JANAKIEV (Bulgarie), L. PHILLIPS (Grande-Bretagne), K. KLEJWEGT (Pays-Bas), A.J. de WITT (Afrique du Sud), J.A. ANDU (Nigéria), D.F. TORRES SEBASTIAN (Espagne), M. OLIVER (France).
Comité Éducation et Formation du personnel des distributions d'eau.
Président : S.G. BARRET (Grande-Bretagne).Secrétaires : H.W. BARKER (Grande-Bretagne) - A. MILBURN (Grande-Bretagne).
1. Grandes orientations pour le développement des programmes de formation dans les distributions d'eau. Groupe de travail Éducation et Formation.
2. La formation à la conduite des stations de traitement d'eau potable.Auteur : C. DYARD (France).
3. La formation des agents d’exploitation de base.Auteur : A. REDEKOPP (Canada).
Comité Compteurs d'eau et comptage de l'eau.
Président : A. ACHTEN (Belgique).Secrétaire : E. REITER (Luxembourg).Discuteurs : A.W. ACHTEN (Belgique), GARCIA de MIGUEL (Espagne), W. WIJNTJES (Pays-Bas), M. BAKKEGAARD (Danemark), E. REITER (Luxembourg), R. VERMERSCH (France).
1. Choix du type et détermination des dimensions des compteurs d'eau.Auteur : G. LAUTERBACH (Allemagne).
2. Bancs d'essais des compteurs d'eau.Auteur : M. SOLLMAN (Pays-Bas).
3. Entretien des compteurs d'eau.Auteur : R.L. WILLIAMS (U.S.A.).
Comité Dessalement.
Président : C. ADAM (Belgique).Secrétaire : D. KUIPER (Pays-Bas).Discuteurs : M. MUYLLE (Belgique), M. KUYPER (Pays-Bas), M. TREILLE (France), M. VAN HOOF (Belgique).
1. Consommation en énergie des différentes techniques de dessalement en considération du coût croissant de l'énergie.
Auteur : J. FRANQUIN (France).
2. L'osmose inverse dans les services publics de distribution d'eau et son emploi pour le dessalement d'eau saumâtre et pour le traitement de l'eau très polluée des régions rurales.
Auteur : D. KUIPER (Pays-Bas).
LES ATTENTIONS DES COLLEGUES HOLLANDAIS
On le voit par ce programme, les délégués au XI° Congrès de l'Association Internationale des Distributions d'Eau furent soumis à un régime de travail « non stop » pendant les quatre journées de délibérations, la cinquième étant réservée à des « excursions techniques », pour concertation « sur le terrain ».
Mais les collègues hollandais avaient su parallèlement organiser un programme de distractions, lesquelles laisseront aux congressistes et aux épouses accompagnatrices un bouquet de souvenirs haut en couleurs, qu'on en juge :
— la représentation du Ballet Scapino, le 13, en matinée, offert par le Président C. VAN der VEEN ;
— la réception au Van Gogh Museum, la veille en soirée, offerte conjointement par le « Netherlands Waterworks Ass. », le « Testing and Research Institute » et le « Waters Engineers Ass. » ;
— la réception au Rijksmuseum, le 13, en soirée, offerte par le Ministre de la Santé et de l'Environnement, et le Maire d'Amsterdam, où plus de 2000 participants purent — entre autres — admirer la fameuse « Ronde de Nuit » restaurée ;
— un grand concert par l'Orchestre Philharmonique d'Amsterdam, le 14, en soirée, offert par le « Waterworks-Transport Maatschappij Rijn-Kennemerland » ;
— et enfin la formidable « Soirée Hollandaise », cette fameuse « Dutch Night » qui couronna le tout, et restera pour tous une inoubliable soirée d'adieux, le 16 septembre.
Oui, vraiment les organisateurs hollandais ont bien mérité de l'I.W.S.A. et leur XI° congrès laissera le souvenir d'une réussite grandiose !
ET MAINTENANT, RENDEZ-VOUS EN 1978 AU JAPON, À KYOTO
Le Congrès international de l'I.W.S.A. a lieu tous les deux ans, et maintenant, il va changer de continent...
Rendez-vous est déjà pris pour le XII° congrès, qui se tiendra au Japon, à Kyoto, du 2 au 6 octobre 1978. Kyoto a été la capitale du Japon pendant plus de mille ans, jusqu'au transfert à Tokyo en 1868. L'ancienne cité-capitale est depuis douze siècles le berceau de l'art et de la culture au Japon, c'est un foyer spirituel du peuple japonais.
Les manifestations auront lieu, on le sait déjà, au Centre International de Kyoto, bâti en 1966 et agrandi en 1973, au bord du lac Takaraike.
Sous la direction du Dr TAMON ISHIBASHI, élu nouveau vice-président de l'I.W.S.A., le programme du XII° Congrès sera établi par le Conseil Scientifique et Technique de l'Association à partir de propositions faites par les pays-membres et par les divers Comités Internationaux permanents du Conseil lui-même. Les grandes lignes en seront arrêtées dès le début de 1977.
Connaissant le sens de l'organisation ainsi que le savoir-faire traditionnels des Japonais, nul doute que l'I.W.S.A. vivra là encore de grandes heures...
INTERNATIONAL WATER SUPPLY ASSOCIATIONASSOCIATION INTERNATIONALE DES DISTRIBUTIONS D'EAU
Executive BoardConseil d'administration
President (sortant)Mr. Leonard MILLIS (Great Britain)
Vice-Président et nouveau président 1976M. C. VAN DER VEEN (Netherlands)
Past-PresidentFlorentino BRIONES (Spain)
Past-PresidentDr Koloman MEGAY (Austria)
Past-PresidentM. F. MERRYFIELD
Members
Belgium : M. A. ACHTEN
Finland : Dr S. PRIHA
France : M. G. DEJOUANY
Germany : Dr H. TESSENDORFF
Great Britain : M. P.F. STOTT
Japan : M. T. NISHIKATA (1)
Spain : M. J-A. LINATI BOSCH
U.S.A. : M. E.F. JOHNSON
U.S.S.R. : Prof. F. CHEVELEV
Scientific and Technical Committee
Chairman
Dr H. TESSENDORFF (Germany)
Vice-Chairmen
M. W. CHRISTENSEN (Denmark)M. R. COULOMB (France)M. R. URBISTONDO (Spain)
Members
Algeria : M. M. BENBLIDIA
Austria : Dr F. SCHOLLER
Belgium : M. F. SNEL
Bulgaria : M. T. TCHACHEV
Finland : M. P. ERKOLA
Germany : Dr R. HECK
Great Britain : M. K.F. ROBERTS
Ireland : M. D.C. COYLE
Israel : M. R. GUREVITZ
Italy : Prof. L. MENDIA
Japan : M. N. MATSUDA
Netherlands : M. G. WIJNSTRA
Nigeria : M. B.A. OLUBUNMI
Poland : Prof. H. STAMATELLO
Portugal : M. A. LENCASTRE
Roumania : M. Dan GEORGESCU
South Africa : M. R.J. LABURN
Sweden : M. S. ANDERBERG
Switzerland : M. E. TRUEB
Tunisia : M. T. DELLOUA
U.S.A. : M. R. HAZEN
U.S.S.R. : M. A. DIATCHKOV
Secretary General : M. Ronald FAIRALL
Official Interpreter : Dr P. DESCROIX
(1) Élu nouveau vice-président.
AQUATECH '76
AMSTERDAMdu 14 au 18 Septembre 1976 :6th International Water Technology Exhibition
Conjointement au XIᵉ Congrès international de l'I.W.S.A. (Association Internationale des Distributeurs d'Eau) se tenait à Amsterdam, du 14 au 18 septembre 1976, dans les bâtiments de l'important centre de la « R.A.I. », l'Exposition internationale « AQUATECH 76 », la sixième édition du genre.
Bénéficiant cette année de l'appui incomparable du congrès — lequel avait rassemblé 1 400 participants inscrits, plus un grand nombre de personnes accompagnatrices — l'exposition connut un succès, on peut dire sans précédent, dont tous les exposants eurent à se réjouir. Déplorons que la dureté du temps, les comptes difficiles de fin d'année en France, le cours du florin hollandais, ainsi que la proximité des Assises Internationales de l'Environnement et de l'Exposition conjointe à Paris en décembre n'aient pas permis à plus de firmes françaises d'être présentes à cette confrontation internationale de premier ordre...
Sur une surface totale de 35 000 m², 325 participants représentant 28 pays présentaient les activités industrielles relatives à l'eau : matériaux, matériaux auxiliaires, outillage, matières premières, équipements, appareillages, systèmes de captage, de traitement d'eau, transport, pompes et canalisations, stockage, épuration et en général toutes les formes du génie hydraulique.
Environ 40 000 visiteurs, la plupart des professionnels de l'eau, vinrent s'intéresser à ce salon, d'un caractère essentiellement technique, où l'on pouvait constater une participation dominante de firmes hollandaises et allemandes ainsi qu'une présence active U.S.A.-Grande-Bretagne, et tout de même quelques grands stands de firmes françaises attestant la vitalité et la compétitivité de nos techniques dans le domaine de l'eau.
QUELQUES STANDS
à AQUATECH'76
Amsterdam 14-18 Septembre 1976