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Evolution dans le traitement des déchets : l'importance des nouvelles normes

30 janvier 1992 Paru dans le N°151 à la page 41 ( mots)
Rédigé par : Jean-bernard LEROY

— Compagnie Générale des Eaux

[Photo : Tonnages traités en France en centres d'élimination – Une progression constante...]
[Photo : Le parc de réception des déchets]

Jusqu’à une époque récente, le traitement des déchets, en particulier celui des déchets industriels, s’était fixé pour but de réduire dans toute la mesure du possible la pollution des eaux. Au début, il s'agissait essentiellement de la pollution carbonée, des métaux lourds et des radicaux toxiques comme les cyanures, les sulfures, les acides, etc. C’est à ce titre que les agences de bassin (maintenant agences de l'eau) ont tenu un rôle prédominant dans l'élaboration des lois, le contrôle de l'efficacité des installations, et apporté une contribution financière qui, dans bien des cas, joua le rôle d’une incitation décisive. Dans ce contexte, les innovations se présentaient comme des procédés permettant d’aller plus loin dans les directions antérieures, ou de traiter des produits qui ne pouvaient l’être auparavant. L’incinération était considérée comme un excellent moyen de réduire le volume des déchets et de permettre une récupération énergétique d’autant plus intéressante que plusieurs crises pétrolières ont marqué cette époque. Le contrôle des fumées est resté régi par la loi de 1972 (qui était celle de 1917 modifiée), jusqu’au début de 1986 et jusqu'à la loi du 1ᵉʳ décembre 1990, transcrivant en droit français les directives européennes.

Depuis, une modification profonde est intervenue : la défense de l’environnement, qui au début n’était l'objet que de conversations quasi confidentielles entre spécialistes, est devenue une affaire « publique » objet de débats politiques incluant l’intrusion de personnes hélas trop souvent étrangères à la technique et à ce titre ignorantes des possibilités et même de l'efficacité véritable de mesures lancées un peu au hasard.

Des « spécialistes » de tous ordres ont été consultés ; comme toujours, on en trouve de toutes les opinions, mais au lieu de faire un tri, en vue d’un « jugement de sagesse », comme auraient dit les Anciens, beaucoup ont trouvé plus intéressant et plus profitable de jouer les prophètes de malheur en se contentant de données partielles ou tronquées, accusant pêle-mêle de desseins ténébreux l'Administration, les techniciens et les spécialistes qui ne sont pas de leur avis, en leur reprochant de ne pas être « crédibles », ce qui est bien commode pour éviter de rechercher la vérité.

C’est ainsi que la politique a fait son intrusion dans la rédaction des normes européennes, ce qui n’est pas sans danger, car une norme est avant tout un cadre de travail, donc une disposition technique et industrielle.

Nécessité de nouvelles normes

Cela dit, il faut reconnaître que l’édiction de nouvelles normes est souhaitable, ne serait-ce que pour suivre les progrès de l'industrie, voire inciter à de nouveaux efforts !

Harmonisation des normes

Les pays européens n'ont pas attendu 1990 pour s’occuper de leurs déchets dangereux. Dès 1975, la France et l'Allemagne possédaient des centres de traitement, et en 1980, on en rencontrait également au Danemark, en Suisse et en Autriche. On en vit ensuite en Angleterre, Hollande, Italie et plus récemment, en Belgique. Il est vrai que les lois nationales tout en s’inspirant des unes des autres, étaient parfois différentes, ce qui est probablement dû à ce que les soucis principaux, les méthodes de contrôle et surtout la philosophie du traitement des déchets étaient et restent pour une bonne part différents. Par exemple, en Allemagne, l’accent est mis sur l'efficacité et sur les résultats (pour ne pas parler de prouesses techniques) : on préfère traiter un peu mieux une partie seulement des déchets. En France, au contraire, on a cherché d’emblée à en traiter le plus possible, remettant éventuellement à plus tard le soin de pousser plus loin l'épuration, mais en ayant toujours le souci d’obtenir des prix acceptables par les industries. Remarquons, en passant, que traiter 80 % des déchets avec un rendement de 90 % revient à retirer 72 % de la pollution (il en reste 28 %), tandis que ne traiter que 50 % des déchets avec un rendement de 99 % revient à retirer 50,5 % de la pollution, donc à en laisser 49,5 %... Cette arithmétique, pourtant simple, semble incompréhensible à beaucoup, notamment à ceux qui préconisent 99,9 %... mais pour seulement 10 % de ces déchets !

[Photo : le laboratoire.]

Éviter les fuites de déchets

Un premier effet bénéfique d’une harmonisation est d’éviter la fuite des déchets des pays où les normes sont plus exigeantes et les prix plus élevés que les autres. Ce qui aurait été naguère considéré comme une activité économiquement intéressante est maintenant voué aux gémonies : une usine qui permet de diminuer la pollution globale venant des voisins est qualifiée de « poubelle des autres »... comme si les déchets étaient traités dans une poubelle ! Il faut quand même noter que si dans certains cas, les déchets étaient dirigés vers des centres effectivement bien outillés, il arrivait que d'autres étaient purement et simplement expédiés dans des directions sans espoir quant au traitement, mais extrêmement fructueuses quant au trafic illicite, on ne peut donc que se réjouir qu’une harmonisation des normes ait pour but l’élimination de ces pratiques. La convention de Bâle qui réglemente les trafics internationaux devrait jouer un rôle très important dans ce sens.

Soutenir les efforts engagés

Un autre effet bénéfique de cette harmonisation est de soutenir, on pourrait presque dire de légaliser, les efforts accomplis ces dernières années. Grâce à l'expérience acquise, aux résultats des laboratoires de recherche, des centres de traitement et des universités, de nombreux progrès ont été réalisés dans l’efficacité des procédés, et il est juste de demander à chacun de s’aligner sur ce que les meilleurs ont réussi à mettre en œuvre de manière « industrielle ». Cela permet de mettre en valeur certains brevets, ce qui, pour les autres centres, est une excellente incitation à chercher et à en proposer de nouveaux. Cela est également vrai des instruments de mesure, sous réserve que l’on ne confonde pas appareil de laboratoire et appareil industriel ou, en exagérant, le trébuchet du pharmacien et la balance-bascule placée à l’entrée du centre. La routine en la matière est aussi condamnable qu'un désir frénétique de nouveauté qui n’aurait pour résultat que la transformation d’une industrie difficile, mais efficace, en un mouvement brownien de recherches « tous azimuts » débouchant au mieux sur une prolifération de pilotes industriels sans lendemain technique.

[Photo : L'incinérateur de l'usine de la SARP-Industrie, à Limay.]
[Photo : Prise en charge d'un échantillon de déchet.]

Conséquences de l'harmonisation : les nouvelles directives

Deux directives principales, actuellement en cours d’homologation, devraient modifier profondément la profession des éliminateurs de déchets.

L'incinération

La nouvelle directive européenne sur l'incinération des déchets s’est donné des objectifs ambitieux, notamment sur le chlore (10 mg/m³ N pour les déchets industriels, 30 mg/m³ N pour les ordures ménagères), le soufre (50 mg/m³ N pour les déchets industriels, 300 pour les ordures ménagères) les métaux lourds, etc. Il a même été question d’édicter une norme de 0,1 ng/m³ N pour les dioxines (rappelons que 1 ng = 10⁻⁹ g, soit un milliardième de microgramme ou un milliardième de milligramme). Si le technicien doit accepter les normes sans trop les critiquer, il ne lui est toutefois pas interdit de se poser quelques

questions : sans entrer dans les débats concernant les dioxines (il en existe un grand nombre dont la plupart sont inoffensives, rappelons que l’accident de Seveso, que l’on met souvent en avant, n’a causé aucune mort humaine), on peut être surpris que le chlore et le soufre « domestiques » soient jugés moins nocifs que leurs homologues « industriels », bien que la quantité d’ordures ménagères incinérée représente en France 40 ou 50 fois celle des déchets industriels (ou si l'on préfère, qu'il soit émis 50 fois plus de fumées « domestiques » que de fumées « industrielles »).

Cela dit, les nouvelles normes exigent la présence d'un traitement des fumées complet, comportant déchloruration, désulfuration et un dépoussiérage plus soigné que celui obtenu avec électrofiltre, lequel ne peut descendre en-dessous de 20 ou 30 mg/m³ N, au lieu des 10 demandés. Non seulement il faut avoir recours à des procédés humides ou semi-humides, mais il faut prévoir une évacuation particulière des résultats de ce traitement, cendres et chaux qui sont particulièrement solubles et à ce titre risquent de continuer à polluer les nappes phréatiques, ce qui constituerait un véritable « transfert de pollution » de l’air vers l'eau.

Les décharges

Les normes concernant les décharges font actuellement l'objet de discussions d’autant plus vives qu'elles concernent une quantité importante de déchets tant domestiques qu’industriels. Les nouvelles dispositions adoptées tendent à conserver les eaux profondes, d’abord en renforçant l’étanchéité du fond de décharge, en particulier dans le cas où la configuration géologique n’est pas pleinement satisfaisante ; elles se donnent aussi pour objectif de prescrire le traitement des lixiviats. Afin de rendre celui-ci plus aisé, il faut envisager de ne pas mélanger des déchets qui risquent de réagir les uns avec les autres, en particulier les déchets organiques qui évoluent toujours vers des formes acides et les déchets minéraux, souvent des hydroxydes métalliques, dont la stabilité suppose un pH suffisamment élevé.

Enfin il convient dans toute la mesure du possible, de limiter le volume des lixiviats en prohibant l’introduction directe de liquides dans les décharges et en limitant la teneur en eau des boues. Ces deux dernières dispositions sont admises par la grande majorité des pays de l'Europe des douze. Discutées par certains, il est à souhaiter que la directive européenne entérine ces dispositions : agir autrement serait faire un saut de vingt années en arrière ! Les sites de décharge ont actuellement tendance à se raréfier sous l’influence de groupes de pression dont les préoccupations ne sont pas toujours techniques... Tout en insistant sur l’effort d'information qu’il faut intensifier pour faire savoir que l’exploitation d’une décharge est maintenant une technique à part entière, avec sa déontologie, et une technique toujours plus approfondie, il convient d’économiser en quelque sorte ces sites précieux et de réserver les décharges de classe I (destinées à recevoir les déchets des industries) aux déchets « ultimes » appelés familièrement « les déchets des déchets ». La tendance actuelle est d’ériger en loi le principe que nul déchet ne soit admis dans une décharge s'il n’a pas été préalablement traité, qu'il s’agisse d’une solidification (pour les boues), d’un enrobage (pour certains déchets solides), ou d’une incinération. Telles sont du moins les conclusions des premières assises nationales des déchets industriels tenues à La Baule les 24 et 25 septembre dernier. On se dirige vers la notion de traitement « intégré », c’est-à-dire de filières comportant un ensemble de procédés adaptés à la composition effective de chaque produit et dont seul le résidu ultime ira en décharge.

Les consignes d’exploitation

Toutes ces nouvelles dispositions ont évidemment des répercussions sensibles sur les techniques d’exploitation, et il serait utile, et même nécessaire, que ce qu'il est convenu d’appeler le grand public prenne conscience de ce que le traitement des déchets est une activité hautement technique employant un personnel spécialisé. Environ 15 % du personnel est en effet formé de chimistes de haut niveau (diplômés d'université, ingénieurs des grandes écoles) sans parler des équipes d’exploitation et d’entretien, etc. Respecter les nouvelles normes demande de nouveaux appareils de mesure, si possible enregistreurs, et une connaissance approfondie des phénomènes mis en cause : réactions chimiques, incinération, etc. C’est pourquoi les laboratoires propres aux centres de traitement doivent prendre en mains les essais et les vérifications correspondant aux nouveaux règlements, sans parler de la recherche de nouveaux procédés.

Examen critique des normes

Répétons tout d’abord qu'il n’appartient pas au technicien d’édicter des lois ni même de les modifier : ce rôle appartient à l'administration qui doit en prendre toute la responsabilité. Par contre, il n’est pas interdit audit technicien de réfléchir sur la note à payer, voire de se demander si les urgences concernant l'environnement sont réellement respectées. Faire remarquer que telle ou telle norme est difficile à atteindre du fait même de sa nature ou du défaut d'instruments adéquats fait également partie des avis autorisés dont tout homme intelligent se doit de tenir compte (d’ailleurs, on ne discute des normes que si l’on a l'intention de les respecter...).

C’est dans cet esprit que le syndicat professionnel des propriétaires et exploitants des centres de traitement (Sypred) a commencé à réfléchir sur les activités de la profession ; ses réflexions seront ensuite soumises à l‘organisme européen correspondant, le CEADS. Sans entrer dans le détail de cet examen qui est encore en cours, on peut en dégager sept directions principales :

  • • Une « bonne » norme doit permettre de distinguer ceux qui travaillent bien de ceux qui travaillent mal, une norme facilement atteinte pour tout le monde n’ayant pas plus d'utilité qu’une norme qui ne pourrait être respectée par personne.
  • • Les normes doivent correspondre autant que possible à des mesures opérées en continu : une mesure ponctuelle ne peut être qu’une indication, jamais un contrôle ; de plus, elle ne permet aucune action efficace sur la marche d'une usine.
  • • Les normes doivent correspondre, en ordre d’idées, à une plage de précision voisine de 15 %. Pour prendre

un exemple imagé, nul n’aurait l’idée de mesurer le poids de sa cravate, par différence entre son poids avec et sans cravate !

• Les appareils de mesure doivent être des appareils industriels, pou­ vant fonctionner normalement dans les conditions de travail d’une usine, et non des appareils de laboratoire qui demandent à être maniés avec de grandes précautions dans des conditions très strictes.

• Il en est de même des procédés adoptés par les filières de traitement, puisque chacun sait qu’un pilote industriel est souvent arrêté pour cause de réglage ou de révision ; ce qui est parfaitement normal au stade de l’expérimentation deviendrait intolérable pour un centre qui doit assurer un service public c’est-à-dire allier efficacité et fiabilité.

• Les mêmes normes doivent être appliquées au même déchet pour un traitement identique : il est possible, et même souhaitable, d’un certain point de vue, que des industriels uti­ lisent des déchets pour un usage industriel qui leur est propre. Il serait inadmissible que les normes de rejet ne soient pas les mêmes pour tous : ce serait encourager des traitements partiels (on pourrait dire « au rabais »), dommageables à l’en­ semble de l’environnement.

• Enfin la question des prix ne sau­ rait être éludée, sous deux aspects :

— il est juste de demander aux industries (et finalement aux clients de ces industries, c’est-à-dire à nous-mêmes) de supporter les frais du traitement de leurs déchets, mais encore faut-il que ces frais restent supportables, notion sub­ jective certes, mais ce n’est pas parce qu’une limite reste floue qu’elle n’existe pas : on ne sait pas quand on s’endort mais on se trouve tantôt éveillé, tantôt endormi !

— il reste à savoir si l’effort consenti est celui qui doit l’être, compte tenu des priorités réelles de l’environnement. Pour prendre un exemple caricatural (ce qui évite de sombrer dans la polémique !), il est évident qu’un pays qui débute dans le traitement des déchets doit commencer par s’occuper de ses décharges, de l’incinération et du traitement physico-chimique des déchets les plus abondants de ses industries avant de se mettre en souci pour les microgrammes ou les nanogrammes de produits rares que, si besoin est, il peut faire trai­ ter dans les pays les plus évolués : de tout temps, il a été peu indiqué de « filtrer le moucheron en avalant le chameau »...

Conclusion

Si l’on désire améliorer effectivement notre environnement, afin de laisser à nos enfants une planète habitable, tout en continuant à bénéficier d’un progrès que personne ne songe à abandonner (qui accepterait de marcher pieds nus en n’utilisant pas de chaussures, et cela afin d’éviter la production de tanneries, ou pour ne plus utiliser de moyens de transport gourmands en énergie !), plu­ sieurs éléments ne doivent pas être per­ dus de vue :

• La pollution zéro est une utopie : tout s’use dans la nature y compris nous-mêmes, qui finissons tôt ou tard dans des décharges appelées cimetières ! Ainsi que le rappellent en particulier l’INSA puis l’ANRED, fabriquer un vélo de 10 kg (moyen de transport écologique, s’il en fut) entraîne la production de 6 kg de déchets toxiques ; pour un ballon de football de 0,5 kg c’est 1,2 kg de déchets qu’il faut prévoir, et que dire des jeux truffés de « puces » électro­ niques ! On peut remarquer que si les protestations contre la construc­ tion d’installations de traitement de déchets industriels ou ménagers sont chose courante, personne à ma connaissance ne trouve d’objection à leur collecte !

• On ne peut exiger des efforts démesurés de la part des industriels, ou alors on poursuivrait le but de nuire à notre industrie jusqu’à la faire disparaître au prix d’un chômage inoui : on pourrait peut-être vivre sans voitures, mais le pourrait-on sans industrie automobile ?

Il faut se garder de décourager les techniciens qui sont attachés à leur travail et unissent tous leurs efforts pour réaliser un traitement efficace dans les meilleures conditions. Pré­ férerait-on avoir affaire à des escrocs, experts dans le maniement des règlements plutôt que dans la technique des déchets ? Ce serait un bien mauvais service à rendre à la cause de l’environnement que d’en être réduits à ne plus trouver en face de soi que des « hors-la-loi » parce que toutes les bonnes volontés auraient été éliminées.

Notons aussi que bien des subs­ tances qui sèment maintenant la ter­ reur ont été naguère considérées comme des produits miracles : c’est au chlore que nous devons la dis­ parition de la typhoïde et du choléra, au DDT celle de la maladie du som­ meil et la malaria. Il paraît que cer­ tains asthmes tuent quelques cen­ taines de personnes par an, mais pour les maladies précédentes, on comptait les victimes par millions !

• Il faut reconnaître et proclamer bien haut que des efforts considé­ rables ont été effectués dans ce domaine : il suffit de rappeler que les normes d’émissions de poussières étaient de 150 mg/m³N, il y a une quinzaine d’années, de 30 mg/m³N maintenant, et que l’on parle déjà de 10 mg/m³N... Il n’est pas sans intérêt de rappeler à ce sujet que les normes OMS pour les zones de tra­ vail (c’est-à-dire la qualité d’un air où on peut vivre dans danger 24 heures sur 24 tous les jours de sa vie) sont de ...6 mg/m³N ; prétendre que rien n’a été fait serait d’une insigne mau­ vaise foi et ne mériterait qu’un haus­ sement d’épaules.

Moyennant quoi, il est certain que l’on peut toujours faire mieux et que l’his­ toire de l’humanité n’est qu’une suite d’efforts vers un idéal qui recule sans cesse les limites du possible. Est-ce trop demander aux autorités de tout genre d’écouter parfois l’humble tech­ nicien sans les efforts duquel toutes les belles théories ne seraient que rêves inconsistants ?

... Puisse l’avenir permettre d’instaurer une collaboration étroite entre indus­ triels, traiteurs de déchets et amoureux de la nature, sous un regard de sagesse que seule l’administration est en droit et a le devoir de porter.

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