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Détecter, localiser et tracer les réseaux enterrés : une activité en plein essor

31 octobre 2013 Paru dans le N°365 à la page 89 ( mots)
Rédigé par : Christophe BOUCHET

Avant travaux, la détection des réseaux enterrés permet de préparer au mieux le chantier dans sa phase d'étude en anticipant les difficultés à venir. Pendant les travaux, elle permet d'éviter de coûteux dégâts lors de terrassements ou d'ouvertures de tranchées à proximité de réseaux existants. Après travaux, elle permet d'effectuer des contrôles de position et de profondeur et s'assurer ainsi de la bonne exécution du cahier des charges. Plus généralement, la détection des réseaux enterrés est à la base d'une meilleure connaissance du patrimoine des collectivités.

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Avant travaux, la détection des réseaux enterrés permet de préparer au mieux le chantier dans sa phase d’étude en anticipant les difficultés à venir. Pendant les travaux, elle permet d’éviter de coûteux dégâts lors de terrassements ou d’ouvertures de tranchées à proximité de réseaux existants. Après travaux, elle permet d’effectuer des contrôles de position et de profondeur et s’assurer ainsi de la bonne exécution du cahier des charges.

Plus généralement, la détection des réseaux enterrés est à la base d'une meilleure connaissance du patrimoine des collectivités.

Il est bien loin le temps où les réseaux, qu'ils soient destinés à distribuer l’eau potable ou à collecter les eaux usées ou pluviales, étaient gérés de façon statique. Cachés puisqu’enterrés, souvent peu ou pas entretenus, ils étaient bien souvent considérés, au moins jusqu’à une ...

période récente, comme le parent pauvre des infrastructures de gestion de l’eau.

Les choses ont bien changé sous la double pression de l’évolution réglementaire et du développement des techniques de détection et de communication.

Le décret du 27 janvier 2012, qui vise à favoriser la mise en place d’une gestion patrimoniale des réseaux, impose aux exploitants de réaliser, avant le 31 décembre de cette année, un descriptif détaillé. Cette obligation, qui implique une parfaite connaissance des réseaux, doit être assortie d’un plan d’actions destiné à réduire les taux de pertes d'eau lorsque ceux-ci dépassent un certain seuil. Pour de nombreuses collectivités, cette obligation entraîne un changement radical dans la façon d’appréhender le réseau dont tous les composants doivent être désormais recensés, géolocalisés et décrits.

Beaucoup de collectivités n'ont cependant pas attendu cette contrainte pour gérer leurs réseaux de façon dynamique. Le développement d’outils toujours plus performants en matière de détection des fuites et, plus généralement, de dataloggers tout à la fois communicants et autonomes en énergie, a permis à bien des exploitants d'instrumenter leur réseau pour en faire un outil de gestion de l'eau à part entière.

C'est ainsi que la pression réglementaire, le souci de réduire les pertes d’eau, la volonté de faire du réseau un outil pointu, sans oublier la nouvelle norme des « Travaux à Proximité des Ouvrages Enterrés et Aériens » et bien sûr le nouveau décret DT/DICT, ont contribué à faire de la détection et de la localisation des réseaux enterrés une activité en plein essor. Le secteur s'est d'ailleurs structuré avec la création en 2011 de la Fédération Nationale des Entreprises de Détection de Réseaux Enterrés (FNEDRE) qui regroupe et fédère désormais plus de 130 adhérents animés du souci d’encadrer la profession et de promouvoir les bonnes pratiques.

Car les outils de détection et de localisation des réseaux non intrusifs se sont développés au même rythme que les besoins, c’est-à-dire très rapidement. Certains reposent cependant sur des technologies éprouvées comme la détection électromagnétique.

La détection électromagnétique : une technologie éprouvée

Ce mode de détection ne peut être mis en œuvre que sur des réseaux conducteurs, c’est-à-dire constitués d’un matériau capable de véhiculer un signal électrique. Par extension, il a donc la faculté de transporter ou de se charger en ondes électromagnétiques. On peut ainsi détecter les ondes électromagnétiques dont il est naturellement chargé ou bien le soumettre à un courant d’induction créant ainsi artificiellement un champ d’ondes électromagnétiques. D’où les deux types de détection.

[Encart : Un cadre juridique très contraignant La réforme des DT/DICT qui impose la centralisation des demandes de travaux (guichet unique) afin de recenser les liens entre les concessionnaires et les acteurs des projets de travaux publics est entrée en vigueur le 1er juillet 2012. De plus, l’arrêté du 15 février 2012 vise, à terme, la localisation géographique précise (classe A – de 40 cm) de tous les réseaux enterrés localisés sur le territoire national. L’article 6 de l’arrêté contraint la maîtrise d’ouvrage à effectuer des investigations complémentaires à partir du 1er juillet 2012 sur les réseaux sensibles (gaz, électricité, chauffage urbain, etc.) classés A ou la classe de proximité géographique lorsque le concessionnaire est B (ou C) – incertitude supérieure à 50 cm. Ces investigations supplémentaires ont pour but de repérer les réseaux sensibles afin de les classer dans la catégorie A. Elles sont obligatoires pour le lancement des appels d’offres relatifs aux travaux.]
[Photo : L’UtiliTrac de Sewerin peut tracer deux conducteurs simultanément sur la base de deux fréquences différentes.]
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Détection des réseaux enterrés : collecter et recouper les informations disponibles

La détection de réseaux enterrés s'articule autour d'une convergence et d'un recoupement d'informations plus souvent disponibles qu'on ne le pense. Avant de sortir les outils de détection, certaines étapes sont essentielles parmi lesquelles l'obtention des plans des DICT et tout autre plan susceptible d'apporter des informations. Il faut aussi observer soigneusement toute la zone à détecter afin de repérer un certain nombre d'éléments tels que les réseaux posés en aérien, les parties accessibles de certains réseaux enterrés qui révèlent leur présence et qui permettent d'effectuer des connexions utiles lors de certaines méthodes de détection. Des signes de présence de tranchées (affaissement ou renflement de la chaussée, traces sur l'enrobé, différence d'aspect de l'asphalte, etc.) sont également parfois perceptibles, de même que des accessoires spécifiques à certains types de réseaux tels que regards, bouches à clé, chambres de tirage, coffrets, tableaux, etc.

La détection passive repose sur la réception en surface, par des équipements radio, d'un champ électromagnétique généré par une canalisation le plus souvent en fonte ou en acier. Ce mode de détection, sans doute l'un des plus simples, permet également d'obtenir une indication assez précise sur la profondeur à laquelle se situe la canalisation recherchée. La détection active, qui nécessite de pouvoir accéder à un point conducteur du réseau dont on souhaite assurer le traçage, repose sur l'induction d'un courant à une fréquence sélectionnée à l'avance qui permettra de suivre la canalisation avec une bonne précision (autour de 5 % en XYZ à l'axe de la conduite). L'avantage de cette méthode, plus complexe à mettre en œuvre, est de pouvoir repérer une canalisation parmi de nombreuses autres lorsque l'on se trouve confronté à des infrastructures souterraines très denses.

L'UtiliTrac de Sewerin, adapté aux deux modes de détection, peut tracer deux conducteurs simultanément sur la base de deux fréquences différentes. Cet équipement, qui dispose d'une autonomie de 10 à 20 h, est équipé d'un affichage convivial qui permet d'obtenir une représentation en 3D. Lorsque l'opérateur se trouve à proximité de la canalisation à localiser, une flèche indique la direction dans laquelle la canalisation se trouve. Autre point fort de l'équipement : un large choix de fréquences actives (512 Hz à 200 kHz), les très hautes fréquences permettant de rayonner sur de longues distances.

Chez Radiodétection, le RD 8000, également commercialisé par Hydreka, à la vente et à la location (de 3 jours à plus d'un an), se caractérise par sa légèreté, son ergonomie et sa précision. Un moteur de mesures, baptisé Centros™, permet d'améliorer la précision et la répétabilité des mesures tout en améliorant les temps de réponse. Centros™ filtre les signaux et analyse les données, même dans des environnements électriques particulièrement perturbés. Autre innovation, le système SurveyCERT™ qui donne à l'utilisateur la possibilité de capturer les données de traçage et de les transmettre à des applications tierces. Si le récepteur dispose de la fonction GPS, SurveyCERT™, compatible avec la plupart des Systèmes d'Information Géographique (SIG) du marché, enregistrera automatiquement les coordonnées GPS.

Le C-Scope MXL de TD Williamson, vLocPro de Seba-KMT, le 810dx chez CMR-SMR, ou encore le Dynatel 2550 de 3M, commercialisé par VonRoll Hydro, reposent également sur le principe de la détection électromagnétique. Avec, pour ce dernier, et en utilisant une sonde spécifique, la possibilité de localiser et tracer des conduites non métalliques (PE, PVC, AC, …). Car si le réseau n'est pas conducteur ou que des joints isolants stoppent la conduction, il faut recourir à d'autres principes de détection.

Le vLocPro est le traceur haut de gamme de chez Seba-KMT. Équipé du mode Bluetooth, il permet un appairage très simple avec la majorité des marques de GPS actuellement disponibles sur le marché. Il répond à toutes les problématiques de cartographie et d'intégration de données SIG. Grâce à un affichage permanent du courant, de la profondeur, et à une combinatoire de guidage composée d'un compas et de flèches gauche/droite, le repérage précis des réseaux enterrés est grandement simplifié.

[Photo : Les Leica Digicat iSeries de Leica Geosystems sont également disponibles avec une fonction Bluetooth qui permet d'intégrer facilement et rapidement la localisation de réseaux enterrés au SIG et à la cartographie.]
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Disponible en accessoire, l'aiguille d'insertion GOK permet de repérer les réseaux inertes de type PE ou PVC.

Le C-Scope MXL et l’Aquatracer de T.D. Williamson reposent sur le principe de la détection électromagnétique. Tous deux s'utilisent en complément avec un générateur multi-fréquences pour la localisation de toutes les conduites métalliques... La puissance d’émission supérieure de ces deux appareils leur permet de tracer des conduites métalliques sur une plus longue distance. L’Aquatracer, avec sa plage de fréquence de 512 Hz à 184 kHz et son niveau de puissance d’émission à 5 W, est particulièrement bien adapté à la détection des réseaux en fonte emboîtés. Avec l’Aquatracer, l’effet isolant des joints d'étanchéité de ce type de réseau est circonscrit sur de plus grandes distances.

Le détecteur C-Scope MXL-MXT, comme l’Aquatracer, peut être combiné avec le système Midi Cobra pour le traçage des conduites non métalliques sous pression, la localisation des branchements d’eau ou de gaz sous pression, des fourreaux télécom et des raccordements abonnés aux réseaux d'eau. Le raccordement du Midi Cobra à un générateur C-Scope ou Aquatracer permet de localiser et de tracer la bobine d’extrémité du flexible introduite dans une canalisation.

3M, acteur historique dans le domaine de la détection des réseaux, participe activement au groupe de travail AFNOR sur la norme « Travaux à proximité de réseaux et Géoréférencement des réseaux » (DT-DICT-N477-projet de norme-PR NF S70-003-partie 3) et est également membre de la Fédération Nationale des Entreprises de Détection et de Réseaux Enterrés (FNEDRE). La gamme 3M™ Dynatel™ est dédiée à la détection des câbles et canalisations enterrées. Au sein de cette gamme, les détecteurs série 2500 intègrent des avancées technologiques récentes. Leur interface simple et intuitive est dotée de plusieurs fonctionnalités permettant une localisation efficace des câbles et canalisations. Le nouveau mode « Trace View » (visualisation du tracé) est associé à une interface utilisateur intuitive, conçue pour afficher graphiquement la position et le sens de l’ouvrage localisé. La conception du détecteur de la Série 2500 avec un réseau multi-antennes optimise le niveau de précision de l’appareil, y compris dans les zones à forte densité de réseaux enterrés. Grâce à un émetteur fonctionnant sous six fréquences actives pour une puissance maximale de transmission de 12 watts, les détecteurs de la série 2500 conviennent pour la plupart des opérations de localisation difficile sur le terrain.

En plus des fonctions de localisation classique, ces systèmes détectent également les marqueurs EMS ou RFID enterrés le long des réseaux ou au-dessus des points singuliers. Qu’ils soient EMS ou RFID, ils peuvent être enfouis au plus près du réseau neuf dès sa construction ou lors de travaux d’intervention ultérieurs. Jaune pour le gaz, bleu pour l'eau, ces marqueurs permettent une identification sûre des différents ouvrages et limitent les risques de déterrer accidentellement d'autres installations. Les marqueurs EMS électroniques développés par 3M opèrent selon des fréquences différentes par type de réseaux. Ces fréquences sont standardisées : par exemple, la fréquence pour le gaz est de 83 kHz, celle pour les télécommunications est 101,4 kHz, l’eau potable 145,7 kHz, et ce, quel que soit le fabricant du marqueur pour garantir l’interopérabilité de la détection. Les marqueurs sont des antennes passives, exemptes de source d’alimentation interne risquant de se décharger. Leur boîtier en polyéthylène résiste à l'action des minéraux et des produits chimiques.

[Photo : Le vLocPro est le traceur haut de gamme de chez SebaKMT. Équipé du mode Bluetooth, il permet un appairage très simple avec la majorité des marques de GPS actuellement disponibles sur le marché.]
[Encart : Quand le wireless bas-débit permet de lutter contre les fuites d’eau À l'heure où le très haut débit devient une norme, la société ATIM, spécialisée dans la conception, la réalisation et l'industrialisation de cartes et systèmes électroniques, voit, elle, les avantages du bas débit. Son boîtier WaterLeaks est ainsi l’exemple parfait de l’utilisation d'un boîtier de radiocommunication bas débit. Connecté grâce au réseau révolutionnaire SIGFOX, le système permet la détection immédiate des fuites d'eau dans n'importe quel réseau de chauffage urbain ou de distribution d’eau, et transmet l'alerte en temps réel vers Internet ! Simple et rapide de mise en place – il suffit de noter l'adresse IP du module radio afin de récupérer ses données sur Internet – WaterLeaks est un outil précieux pour optimiser la gestion des réseaux.]
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[Photo : Le géoradar RD1000™ de Radiodétection permet l'affichage du sous-sol en temps réel. L'opérateur peut optimiser la localisation et l'affichage grâce à un écran LCD couleur et le réglage du gain. Le filtrage élimine les signaux indésirables et affine la précision.]

et aux aléas de températures subis généralement par le sol. Contrairement aux marqueurs en surface comme les piquets, les fanions ou la peinture, un marqueur électronique enterré n'est pas affecté par la végétation, le vandalisme ou les intempéries. Ces marqueurs se présentent sous différentes tailles ou formes. La distance de détection peut atteindre 2,40 m. Les marqueurs peuvent être enfouis au-dessus des installations importantes dès leur construction ou utilisés pour marquer ces installations lors de leur entretien. Procéder au marquage du réseau et de ses points singuliers (coude, vanne, trousse de jonction ou changement de profondeur) permet de gagner du temps, d'optimiser les ressources humaines et matérielles et d'éviter des erreurs coûteuses en maintenance.

La détection acoustique qui repose sur la génération d'ondes sonores est une autre méthode qui permet de détecter et tracer efficacement les canalisations non métalliques enterrées.

Détecter et tracer les canalisations non métalliques

Cette technique repose sur l'écoute du bruit ou la perception de vibrations. Un générateur émet un signal acoustique soit dans le fluide de la canalisation à localiser, soit sur la canalisation elle-même provoquant ainsi des vibrations perceptibles par un accéléromètre. Un capteur détecte ensuite les bruits ou les vibrations à la surface du sol. Le suivi des points de réception maximale permet de déterminer assez précisément le tracé de la canalisation.

Le résultat sera d'autant plus efficace que le terrain dans lequel se situe la conduite est convenablement compacté. Il sera plus incertain en terrain naturel ou sous un trottoir recouvert de bitume. La présence d'un fourreau ou d'autres obstacles au-dessus ou à proximité de la canalisation, ou encore une circulation intense aux alentours immédiats peuvent perturber ou affaiblir le signal, et donc la précision de la localisation. Autres inconvénients de cette technique : elle nécessite d'avoir un accès à une portion de la canalisation et ne détecte que celle dans laquelle le signal est injecté.

La détection par méthode acoustique permet cependant une localisation avec une précision de ± 20 cm. Une variante consiste à insérer dans la canalisation une sonde autonome en énergie ou raccordée à un générateur, fixée à l'extrémité d'un jonc flexible de différents diamètres et longueurs. Elle émet un signal qu'il suffira de suivre en surface pour localiser avec précision la canalisation et sa profondeur. Le RD500 de Radiodétection fonctionne selon ce principe : une sonde fait vibrer l'eau lorsqu'elle passe à travers et un système de ressort interne renvoie une onde sonore instantanément le long de la canalisation. Ce signal sonore est ensuite détecté à l'aide du récepteur, permettant ainsi de localiser la canalisation d'eau jusqu'à une profondeur de 2 mètres sans qu'il soit nécessaire d'interrompre le service. Le Midi-Cobra de TD Williamson peut tracer une conduite sur une longueur de 50 à 100 m et jusqu'à 3 m de profondeur. Made propose de son côté le Flexitrace®, un flexible en fibres de verre gainé en polypropylène qui permet de tracer les canalisations non métalliques en localisant les branchements. Introduit dans la canalisation, alimenté par un générateur, la tête du flexible peut être localisée par un récepteur de type RD 8000 de Radiodétection. Reste que la plupart de ces solutions, relativement complexes, peuvent perturber ou affaiblir le signal, et donc la précision de la localisation. Autres inconvénients de cette technique : elle nécessite d'avoir un accès à une portion de la canalisation et ne détecte que celle dans laquelle le signal est injecté.

Parera, filiale géomatique du groupe d'ingénierie Grontmij en France, est spécialisée dans les domaines de la topographie, de la cartographie et des Systèmes d'Information Géographique.

L'entreprise, qui emploie 140 personnes et réalise 10 M€ de chiffre d'affaires, propose depuis 45 ans une gamme complète de services clé en mains allant de la détection des réseaux enterrés jusqu'à la remise d'un SIG au format souhaité en passant par la réalisation de levés topographiques ou encore par la mise en place de bases cartographiques. « À l'origine, l'entreprise a été créée pour recenser les réseaux aériens et souterrains d’ERDF, explique Jacques Cettolo, Directeur Général de Grontmij Parera. Depuis, elle a su capitaliser un savoir-faire important dans quatre cœurs de métiers stratégiques : une bonne connaissance des réseaux, une parfaite maîtrise des techniques de détection mais aussi de la topographie et des systèmes d'information géographique ».

Les compétences acquises au fil des années permettent aujourd'hui aux équipes de Parera Ingénierie de travailler pour l'ensemble de grands concessionnaires français parmi lesquels ERDF, GRDF, France Télécom sans oublier les régies et les grands distributeurs d'eau tels que Veolia, Lyonnaise des Eaux ou encore Saur.

Cartographie des réseaux : un marché évalué à 1 milliard d’euros

avec lequel Parera a conclu un accord national. Pour assurer l'ensemble de ses prestations, Parera s'est équipée d'une gamme complète d’équipements dernier cri parmi lesquels une douzaine de détecteurs RD 8000 de Radiodétection, une vingtaine de stations robotiques topographiques pour le géoréférencement et 16 GPS de précision centimétrique. « Nous sommes aujourd'hui en mesure d'effectuer n'importe quels types de relevés de voirie à la demande, c’est-à-dire complets ou superficiels, avec ou sans discrimination de réseaux, avec ou sans fonds de plans avec des précisions de 3 à 4 cm » souligne Jacques Cettolo.

« Le marché, porté par la nouvelle réglementation DT-DICT qui instaure des investigations complémentaires obligatoires en cas d'incertitude sur la localisation des câbles et canalisations, est assez dynamique », estime Jacques Cettolo. « Il est évalué, globalement, à plus de 1 milliard d’euros ». Le secteur de l'eau, dont les réseaux sont jugés peu sensibles, n'est toutefois pas le plus en pointe même si de grandes villes comme Marseille, Narbonne ou encore Toulouse pour lequel Parera achève de recenser le réseau des eaux pluviales, lancent actuellement de gros appels d’offres en vue de cartographier leurs réseaux et satisfaire à leurs obligations réglementaires.

[Encart : Compléter la détection par un positionnement GPS Il est possible de coupler un GPS de précision différentielle à du l'équipement de détection de canalisations enterrées. Bien en-deçà du simple « traçage » des réseaux à la bombe de peinture sur la zone à traiter, il est désormais envisageable de réaliser une cartographie précise de tous les réseaux repérés. Cette dernière pourra être insérée au Système d'Information Géographique (SIG) voulu par le client. Grâce à un plan numérique réalisé en 3D, il est ainsi possible de matérialiser tous les réseaux et leurs coordonnées GPS de façon simple et rigoureuse, point par point.]
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[Photo : Eliot® se présente soit sous la forme d'une puce RFID directement implantée dans les réseaux neufs en PEHD, soit sous la forme d’un marqueur qui peut être installé sur tout type de réseau existant. En surface, l’opérateur, équipé d’un détecteur recevant les signaux, accède à toutes les informations utiles sur le réseau enterré.]

Relativement simples à mettre en œuvre, nécessitent de disposer d'un point d’accès à la canalisation recherchée. Lorsque cela n’est pas possible ou bien lorsque le matériau de la canalisation n’est pas connu avec certitude, il est possible de recourir à une autre technique : la détection par radar géologique.

La détection par radar géologique : quel que soit le matériau

Au premier abord, cette technique paraît assez simple. Un géoradar émet vers le sol de brèves impulsions électromagnétiques qui sont réfléchies sur les différentes interfaces entre milieux de constantes diélectriques différentes. Les échos sont enregistrés et visualisés sur des coupes abscisses/temps de réponse de l’onde réfléchie. Les ondes émises peuvent être continues, modulées ou impulsionnelles. Les fréquences utilisées, le plus souvent entre 80 MHz et 1 GHz, résultent d’un compromis entre la résolution et la profondeur d'investigation. En théorie, cette technique permet de localiser les canalisations quels que soient leurs matériaux. Avec cependant une réserve : plus les constantes diélectriques des matériaux sont proches de celles du terrain, ce qui est souvent le cas des canalisations en PE ou PVC, moins la canalisation sera visible. D’autre part, le signal s’affaiblit avec la profondeur, dans les milieux humides et dans certains sols, notamment les argiles. L’interprétation des résultats est également délicate et nécessite de la part de l’opérateur une certaine expertise, surtout lorsque les zones scannées sont hétérogènes. Elles sont également délicates pour les canalisations en PE de diamètres inférieurs à 40 mm.

Certains fabricants s’attachent à développer des équipements très performants mais plus simples à utiliser, avec un écran haute résolution spécialement étudié pour assurer une bonne lisibilité et une résistance à l’épreuve des conditions les plus rudes sur chantier. C’est le cas du géoradar Easy Locator de T.D. Williamson qui allie une utilisation conviviale avec une autonomie de plus de 10 heures. Disponible en plusieurs niveaux de fréquences, le radar Easy Locator s’adapte aux différentes contraintes de types de sols et de profondeurs pour un rendu optimal. Il peut positionner les conduites tant en longueur qu’en profondeur jusqu’à une profondeur de 4 m et per...

[Encart : Tracer un réseau de chauffage grâce à la thermographie infrarouge La thermographie infrarouge est une technique qui permet d'obtenir, au moyen d’un appareillage approprié, une image thermique observée dans un domaine spectral de l’infrarouge. Cette image peut être visualisée à partir d’une caméra thermique. Le but est d’observer différents écarts de température sur des matériaux ou des ouvrages en surface. Cette technique, comme toutes les autres exposées dans cet article, est par exemple mise en œuvre par S.E.T.E.C pour rechercher des fuites ou tracer des réseaux de chauffage. « Les images thermiques produites par la caméra montrent clairement les endroits où la température est plus élevée, ce qui peut indiquer que de l’eau chaude s’est infiltrée dans l’isolation ou dans le sol, explique Pierre Mellac chez S.E.T.E.C.. Comme ces images thermiques localisent les fuites avec une extrême précision, elles sont un outil inestimable lorsqu'il faut creuser et réparer. Les images thermiques permettent non seulement de localiser les défauts, mais aussi de les classer et de leur attribuer une priorité ». Ce procédé s’applique également à la détection d’anomalies telles que l’isolation, l’étanchéité, les ponts thermiques, les infiltrations d'humidité, les défauts de structure, etc....]
[Photo : Le radar Easy Locator de T.D. Williamson est un équipement simple d'utilisation, compact et robuste, facile à transporter et à mettre en œuvre. Son interface par écran se pilote au moyen d’un unique bouton-poussoir. Grâce à ses différents niveaux de fréquences et à ses différentes configurations, il s’adapte aux contraintes de types de sols et de profondeurs pour un meilleur rendu et simplifier au maximum la détection des réseaux enterrés.]
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[Publicité : T.D. Williamson (France) S.A.S.]
[Photo : Le Detector Duo d’Abem France est bien adapté à la détection des réseaux enterrés et des canalisations. Il est simple à installer et nécessite peu de réglages sur le terrain. Il détecte jusqu’à une profondeur de 3 m. Son antenne duale 250-700 MHz, qui renforce la précision de la détection, évite tout risque de passer à côté d’un objet enterré.]

Abem France met une reconnaissance exhaustive du sous-sol avant travaux ou projets. Très compact grâce à ses bras repliables, il se distingue par sa facilité de transport et sa rapidité de mise en œuvre sur le terrain.

L’écran LCD du RD1000™ de Radiodétection affiche de son côté un panneau de contrôle intuitif et un menu qui offre à l’utilisateur l’accès aux différentes fonctions. Son mode « localisation » permet par exemple d’enregistrer un radargramme d’un seul geste. Les images sont sauvegardées sur une carte Compact Flash copiable vers un PC.

Abem France, spécialisée dans l’instrumentation géophysique, propose une large gamme de géoradars pour la détection de réseaux, la cartographie ou encore l’inspection des structures, bétons et bâtiments. Ces géoradars sont équipés de différentes antennes (mono ou multifréquences) qui peuvent détecter à des profondeurs variées selon les besoins.

Le Detector Duo est bien adapté à la détection des réseaux enterrés et des canalisations. Il est simple à installer et nécessite peu de réglages sur le terrain. Il détecte jusqu’à une profondeur de 3 m. Son antenne duale 250-700 MHz, qui renforce la précision de la détection, évite tout risque de passer à côté d’un objet enterré. Il fonctionne avec un ordinateur portable sur lequel s’affichent les résultats de la détection en temps réel ; il est alors possible de définir la profondeur et la position des réseaux détectés.

Le géoradar Himod, plus polyvalent que le Detector Duo, est équipé d’une unité de contrôle DAD FastWave multicanaux. Le Himod est compatible avec toutes les antennes IDS monofréquences, multifréquences et réseaux Stream. Il peut être utilisé pour différentes recherches (détection de réseaux, géologie, cartographie routière, position du ferraillage et des vides dans les structures et bétons) en fonction de l’antenne utilisée.

Pour le post-traitement des données radar, Abem France propose la plateforme logiciel GRED HD, qui facilite l’interprétation et le traitement : filtrage rapide avec macro, pointage des réseaux, affichage des points GPS, tomographie en vue du dessus, vue 2D/3D, génération de fichier pour l’export sur cartes AutoCad, SIG, etc.

[Encart : MDS, spécialisée dans le matériel géophysique et l’auscultation non-destructive, commercialise les trois configurations de géoradars UtilityScan de GSSI, dont la version DF, qui intègre deux antennes de fréquences 300 et 800 MHz et permet de détecter les réseaux dans les 2 à 3 premiers mètres du sous-sol en conservant une bonne résolution pour la détection des branchements de faible diamètre dans le premier mètre.]

Piloté par une tablette durcie Panasonic H2 avec un écran haute résolution et haute luminosité, le UtilityScan DF présente une interface graphique tactile fluide et facile à prendre en main. Les données transférées par USB sont ensuite analysées grâce au logiciel Radan 7 permettant de visualiser et de pointer l’ensemble des données et de sortir les résultats au format SIG.

Cette technique nécessite toutefois un personnel spécialisé et correctement formé. À défaut, mieux vaut faire appel à des spécialistes de la détection et de la recherche de canalisations tels que Géowest, GERRIS (UtilityScan), S.E.T.E.C., 3DIG ou encore DDR qui maîtrisent toutes les techniques de détection et sont capables de repérer de façon précise et fiable jusqu’à 4 à 6 km par jour…

Pour détecter des canalisations en PE ou PEHD de petit diamètre, les plus difficiles à localiser, de nouvelles techniques sont apparues qui reposent sur le développement de conduites détectables et communicantes.

Le développement de conduites détectables et communicantes

Pour contrer le reproche fait aux canalisations en polyéthylène sur leur vulnérabilité et la difficulté de leur repérage dans le sol pour des travaux ultérieurs, Egeplast a développé plusieurs solutions de réseaux PEHD entièrement détectables. Ces solutions ont en commun d’être facilement

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[Photo : Le Flexitrace® de Made est un flexible en fibres de verre gainé en polypropylène qui permet de tracer les canalisations non métalliques en localisant les branchements. Introduit dans la canalisation, alimenté par un générateur, la tête du flexible peut être localisée par un récepteur de type RD 8000 de Radiodétection.]

localisables par le biais d'un équipement de détection standard avec des performances intéressantes en profondeur : des mesures précises ont été réalisées plusieurs années après la pose jusqu’à une profondeur de 9,80 m ! Ces solutions sont certifiées PAS1075 Type 3 par l’organisme TÜV.

La canalisation SLM DCT® regroupe des solutions détectables avec des références comme cela a été validé par Gaz de France, avec des rails en surface ! L’injection du signal se fait via un simple boîtier étanche posé dans une bouche à clef par exemple ; ce dernier est relié aux deux bandes aluminium de la conduite. La détection de la conduite est ainsi complète dans les trois plans x, y et z sur plus d’un kilomètre en surface et sur plusieurs mètres en profondeur. La précision de type galvanique est la plus précise : c’est en fait celle de l’équipement de détection. Autre avantage, cette solution est discriminante par rapport à tout autre réseau métallique posé dans le sol : on suit la fréquence injectée par l’émetteur sans être gêné par les canalisations acier ou même, depuis 15 ans.

Pour les zones à risques, SLA® Barrier Pipe combine la détection avec une certification de l’organisme KIWA pour la pose de conduites d’eau potable en sols pollués. Cette solution peut être intéressante pour l’aménagement d’anciennes friches industrielles, de passages sous autoroute, ou encore sous cours d’eau ou dans les ports. Elle est également adaptée pour les zones avec présence d’hydrocarbures, pour les sites protégés ou encore les zones de captage où la possibilité de pose sans tranchée limite les interventions en surface.

3L® Leak Control est une solution encore plus complète avec une surveillance continue 24 h/24. La barrière aluminium située entre le tube normatif et le manteau de protection sert de sécurité : si elle est, ne serait-ce que légèrement endommagée (un simple trou d’aiguille suffit), une alerte est automatiquement émise vers un récepteur (GSM par exemple) ce qui permet d’intervenir en temps réel et d’isoler le circuit. Si dommage il y a, il est possible de le repérer de façon précise au décimètre près avec un système d’arceau. Ce système a fait ses preuves dans l’industrie, notamment la pétrochimie, ou dans les zones de périmètre rapproché par exemple.

[Encart : Une qualification dédiée au métier de la détection des réseaux et ouvrages enterrés Le début des années 90 a vu émerger un nouveau métier : la détection des réseaux enterrés de manière non destructive dans le but de produire une cartographie avant travaux, ou tout simplement pour leur exploitation quotidienne. Soucieuse de cadrer ce nouveau métier et d’éviter des dérives qui pourraient discréditer la profession, la Fédération nationale des entreprises de détection des réseaux enterrés (FNEDRE) propose une qualification, dans un cadre général et pérenne, pour l’exercice de ce métier, tant dans le domaine public que privé. Qualifnedre, c’est le nom de cette qualification, impose trois critères essentiels aux qualifiés : les compétences métier, les engagements vis-à-vis des clients, une capitalisation de la qualité. Les postulants à Qualifnedre doivent ainsi justifier de l’existence juridique de leur activité, du respect de la fiscalité, des compétences métier, des moyens humains et matériels, de l’engagement du respect de la conduite à tenir vis-à-vis des donneurs d’ordres, de l’engagement sur le respect des règles de l’art, de l’engagement du maintien d’une démarche qualité et de traçabilité. Cette qualification ne couvre pas la compétence en géoréférencement, celle-ci ayant déjà un cadre métier via la formation de géomètre. Elle ne se substitue pas non plus à la future certification en détection des réseaux telle qu’elle est décrite dans un arrêté du 19 février 2013.]
[Encart : Le droit à l’eau : une urgence humanitaire Bernard DROBENKO L’auteur analyse la nécessité de répondre à un besoin humain fondamental. Le droit à l’eau doit être compris comme la nécessité de disposer de suffisamment d’eau potable pour répondre aux besoins fondamentaux et d’un équipement pour récupérer les eaux usées. Sur la planète, tous les jours meurent des milliers de personnes qui ne disposent pas d’eau potable pour survivre et qui subissent les effets de l’absence d’équipements d’assainissement. L’ouvrage permet de situer d’abord le contexte planétaire et régional, mais aussi local, qui conduit à cette situation dramatique. Alors que l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté en juillet 2010 une résolution reconnaissant formellement le droit à l’eau, l’intérêt de cet ouvrage est multiple : – il étudie les obstacles à la réalisation de ce droit et identifie les divers enjeux préalables à sa mise en œuvre ; – il décrit l’émergence de ce droit, son affirmation progressive et les modalités de sa reconnaissance ; – il identifie les conditions, y compris matérielles, permettant de fournir à chaque être humain le minimum d’eau nécessaire à la satisfaction de ses besoins fondamentaux et de disposer d’un équipement pour récupérer les eaux domestiques usées. En dégageant rapidement les moyens disponibles, l’auteur fait le pari que l’intelligence humaine est en capacité de générer une solidarité efficace et d’envisager un vecteur pour la paix. 192 pages – 16 x 24 cm – Prix public : 18,35 € TTC Éditions JOHANET – 60, rue des Dessous-des-Berges – 75013 Paris – France Tél. : +33 (0)1 45 82 83 47 www.editions-johanet.com]
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Avec Eliot® (Équipement de Localisation et d'Identification des Ouvrages en Terre), le groupe Ryb a développé de son côté une canalisation détectable mais aussi communicante qui doit permettre aux techniciens de détecter au centimètre près, les canalisations enterrées jusqu'à 1,50 mètre de profondeur, dans n'importe quel type de sol et quel que soit l'environnement immédiat de la canalisation. Protégé par plusieurs brevets internationaux, Eliot® se présente soit sous la forme d'une puce RFID directement implantée dans les réseaux neufs en PEHD, soit sous la forme d'un marqueur qui peut être installé sur tout type de réseau existant. En surface, l'opérateur, équipé d'un détecteur recevant les signaux, accède à toutes les informations utiles sur le réseau enterré : date de fabrication, dernière intervention, type de canalisation, diamètre, réseaux environnants, localisation en trois dimensions avec une précision de quelques centimètres…

Des champs supplémentaires peuvent être insérés à la demande de l'exploitant selon ses besoins.

Pour aller encore plus loin, Ryb s'est rapproché d'un intégrateur spécialisé dans les SIG pour assurer l'intégration des données Eliot®. Ce partenariat a permis de structurer l'offre Eliot® autour de quatre modules :

- Un module nomade intégrant des modules métiers embarqués qui permettent de récupérer et d'afficher les informations de chaque réseau : date de fabrication, date de la dernière intervention, type de canalisation, numéro de série, diamètre, pression nominale, réseaux environnants… ;

- Un module d’interprétation cartographique permettant d'analyser l’ensemble des informations collectées à partir du fichier de points restitué par la technologie Eliot® ;

- Un module SIG/Eliot® permettant une modélisation quasi instantanée des réseaux et ouvrages relevés sur la cartographie du territoire, avec la mise à disposition d'un logiciel optimisé pour les clients qui ne disposent pas de leur propre SIG, et le paramétrage optimisé pour une synchronisation des informations Eliot® dans tout type de SIG existant ou logiciel de gestion patrimoniale ;

- Un module d’administration qui rend les exploitants autonomes dans l’administration des échanges entre les systèmes d’informations et Eliot®.

Pour faciliter l’exploitation des données sur le terrain, Ryb a également annoncé le lancement d’une application Android permettant de communiquer, à partir d'un Smartphone, avec les marqueurs Eliot® positionnés sur les réseaux. En complément, Ryb propose un téléphone durci pour les chantiers, intégrant l’application en natif.

[Encart : Localiser et détecter tous les réseaux enterrés en classe de précision cartographique A en continu La norme NF S70-003 d’application obligatoire depuis le 1ᵉʳ juillet 2012 exige que tous les réseaux neufs mis en exploitation à partir de cette date soient géoréférencés en classe de précision cartographique A. Pour être conforme à cette nouvelle législation, Phyval® a développé le Phyval Concept qui répond à l’exigence de la classe A de la nouvelle norme DT/DICT. Le Phyval Concept® est un dispositif de détection de réseaux souterrains composé d’un fil traceur en inox, isolé par une gaine PE de la couleur du fluide, sur la génératrice supérieure des canalisations ou gaines et de bornes de détection affleurantes au sol ou murales. Il permet une localisation en X, Y, Z sur toute la continuité du réseau, l’identification de sa nature par inscription sur les bornes et la détection en classe de précision cartographique A. De nos jours, beaucoup de réseaux enterrés sont posés en matériaux non, ou difficilement, détectables : tubes PE, PVC, fonte, béton… Le Phyval permet de détecter tous ces réseaux. Il fonctionne avec tous les détecteurs de signaux électromagnétiques et ne nécessite pas de détecteur spécifique. Il permet de réoccuper les chantiers sans aucun doute sur la position du réseau et facilite ainsi la cartographie et le géoréférencement. Il facilite aussi la mise à jour en fonction des évolutions du terrain (exemple : décalage de chemisage). En milieu rural et en l’absence de repères cartographiques, il est parfois difficile de retrouver un réseau enterré. À partir de l’une des bornes de détection Phyval, le réseau peut être suivi sur toute sa continuité et sans interruption. En milieu urbain où il est important de gérer le moins possible la circulation, il permet de faire des tranchées de largeur minimum égale à la précision de son positionnement, idéal pour les opérations de maintenance. Enfin, au moment où la densité des réseaux enterrés devient de plus en plus importante, le Phyval est décelable à toutes profondeurs.]
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