AS-Interface, Profibus® PA (DP), HART®, Fieldbus® Foundation (FF)? Arrivés sur le marché à la fin des années 1990, les bus de terrain contribuent à diminuer les coûts d'exploitation et de maintenance, et à augmenter considérablement la disponibilité des installations et leur productivité. L?offre est abondante. Certains sont devenus des standards de facto et continuent à évoluer. D?autres sont la propriété de quelques constructeurs. Dernières innovations, les protocoles Ethernet se positionnent comme les solutions de demain, même si l'offre en capteurs Ethernet reste très limitée.
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Le fonctionnement d'une usine de production d’eau potable ou de traitement des eaux usées repose sur de multiples opérations mécaniques ou physiques (décantation/floculation), qui nécessitent des départs moteurs, des permutations, des arrêts, des variations de la vitesse, mais aussi des opérations phy-
physico-chimiques ou biologiques, telles que la mesure du débit, de la température, de la pression, du niveau ou de la concentration en oxygène dissous, etc.
Sur le terrain, l'instrumentation regroupe donc à la fois des capteurs (débitmètres, mesureurs de pression, etc.) pour le contrôle stricto-sensu et des organes impliqués dans les procédés (actionneurs de vannes, variateurs de vitesse, etc.).
Pour contrôler à distance tous ces équipements, jusqu’au début des années 1990, on utilisait des automates programmables équipés de cartes d'interface, pilotant des entrées/sorties selon une communication analogique (marche/arrêt). Chaque instrument était relié par deux câbles à un automate logé dans une armoire électrique. Résultat : cette solution, très centralisée, occasionnait l'installation
d'une multitude de câbles sur le site et dans les armoires. En pratique, cela revenait à installer des kilomètres de fils, lorsque les stations comprenaient plus de cent capteurs, étendues sur plusieurs centaines de mètres. Une situation très fréquente.
L’arrivée des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) a permis d’envisager le remplacement de tous ces câblages par des moyens de communication modernes au début des années 1990. C’est à cette époque que sont apparus les premiers bus de terrain, réseaux reposant sur l'utilisation de deux fils uniquement, courant le long du site, et permettant la communication entre les équipements de terrain, c’est-à-dire entre les capteurs, actionneurs « tout ou rien », les automates programmables, mais aussi les terminaux opérateurs ou les applications de supervision des procédés. Une avancée majeure avec « un accès à l’information multiplexée de façon cyclique », souligne Serge Catherineau, chef de produit marketing automates programmables chez Schneider Electric. Puis est arrivé l'avènement des instruments dits « intelligents », petits bijoux bourrés d’électronique permettant des contrôles préventifs sur les installations, ce qui n’était pas possible avec les automates d’ancienne génération qui fournissaient essentiellement des données sur le comportement des équipements (vanne ouverte ou fermée) et non sur leur état de fonctionnement interne (valeur du couple de l’arbre moteur d’une vanne). Bousculant les stratégies de contrôle des stations, tant pour les équipes d’exploitation que de maintenance, de production et de gestion, l'implantation de bus de terrain s'est alors énormément développée. Jusqu’à ce que, plus récemment, se profile la solution des bus Ethernet dont les temps d’accès ultra-rapide permettent de restituer des données en temps réel. Une configuration en pleine croissance dans le secteur de l'eau.
Des instruments intelligents dans les réseaux
Les premiers bus de terrain proposés reposaient sur des technologies maîtresse/esclave avec des échanges d'informations s’opérant sous la forme d'impulsions commandes. Certains protocoles de communication régissant ces bus (AS-Interface®, Profibus®, Modbus®, etc.) étaient « sous
dominance”, autrement dit propres à un constructeur de matériel, comme Modbus (Schneider Electric), Profibus (Siemens) et Devicenet (Rockwell Automation), d’autres standards et donc compatibles avec des équipements d'origine hétérogène comme le protocole Hart ou le Fieldbus Foundation (poussé par Emerson).
Tournant décisif en 2000, les technologies internet ont indirectement contribué à faire évoluer le marché. L'intelligence a commencé à se déplacer des automates vers les instruments, entraînant un véritable bouleversement dans le contrôle des procédés. De fait, avec un capteur de pression classique (de transmission analogique 4-20 mA), la régulation se faisait jusqu’alors via un transmetteur depuis l'automate de régulation. En cas de rupture d’alimentation électrique, de rupture de câblage ou de dysfonctionnement de l'automate, la régulation était interrompue. Avec un capteur dit “intelligent” (de transmission numérique), la boucle de régulation est intégrée à l'instrument. Le capteur est “actif” et assure le maintien de la régulation, même en cas de problème. Progrès capital. D'emblée, les installations des bus de terrain se sont considérablement multipliées en France avec la mise à disposition des instruments dits “intelligents”, c’est-à-dire communicants avec l’automate via l'interface de carte de communication numérique. Créée en 2005, l’association « Bus de terrain FF France » a pour objectif la promotion de la technologie Foundation Fieldbus® et regroupe les principaux fournisseurs de système de contrôle de process, capteurs, actionneurs et modules d’architecture (interfaçage, connexion, alimentation, diagnostic) tels que ABB, Endress+Hauser, Pepperl+Fuchs, MTL Instruments, Rockwell Automation, Schneider Electric, Yokogawa, Vega, Burkert, Siemens Process Instruments Milltronics, Emerson Process Management ou encore Krohne.
Ce qui n'empêche pas nombre d’entre eux de concevoir des équipements capables de s'interfacer avec différents bus : Yokogawa, Burkert, (Profibus PA), Jumo (Profibus PA, LON®).
Mont-de-Marsan : le choix du satellite
Pour la surveillance de son service de distribution d'eau potable, la Régie des eaux de Mont-de-Marsan a misé sur les communications par satellite proposées par la société Satmos, plutôt qu’aux lignes filaires ou hertziennes. La télégestion se pratique depuis une bonne vingtaine d’années, par des appels téléphoniques pour transmettre des données ou des alertes, tout cela étant transmis par des automates puis traité sur informatique par des logiciels spécialisés. Mais en cas d’intempéries, comme celles créées par la tempête Klaus, les pannes qui surviennent peuvent être difficiles à réparer en urgence. Et même en temps normal, ce mode de communication peut être perturbé dans des milieux résineux tels que ceux des Landes. De plus, la programmation de l'automate du château d'eau nécessite de faire un pooling sur chaque site, ce qui fait perdre la réactivité du temps réel. Enfin, les sites esclaves (un ensemble de six forages) ne seraient plus accessibles directement depuis le superviseur. Proposant des adresses IP fixes (et privées), fonctionnant sous TCP/IP (ou UDP), assurant un lien permanent, simples à installer, il n'y a pas eu de surcoût sur la télégestion des sites. Les automates présents (PERAX P400xi) ayant une connexion IP en natif et la solution satellite permettant d’assurer une communication entre tous les sites de façon croisée grâce au Modbus IP.
Chez Krohne, des interfaces ouvertes et normalisées telles que Hart, Profibus et Foundation Fieldbus ouvrent la voie à des concepts d’installation qui permettent l’interaction harmonieuse de produits de différentes marques.
Modbus®, CANopen®, ABB (Hart®, Profibus®), Gemi, ou Endress+Hauser qui propose l’une des gammes les plus complètes en instrumentation compatible bus de terrain accompagnée des prestations projets (Foundation Fieldbus®, Profibus®, Hart®...), l’enjeu étant de proposer les protocoles capables de répondre aux différents environnements des stations.
Des protocoles choisis en fonction des besoins
Par exemple, le langage AS-I est surtout indiqué lorsque le nombre d’informations à transmettre est faible ; Modbus® en liaison série peut être utilisé pour le contrôle du process, tandis que Profibus PA (Process FieldBus Process Automation) et Fieldbus Foundation (FF), spécifiés dans la norme IEC 61158 et nés d’une coopération mondiale regroupant des utilisateurs et des sociétés majeures du secteur de l’automatisation, sont plutôt adaptés aux instruments de terrain (non Tout ou Rien). Contrairement au bus Fieldbus Foundation, Profibus® PA permet l’ouverture à tous les autres périphériques existants sur Profibus® DP (périphérie décentralisée). Avec ses E/S analogiques Hart® sur DP, l’instrumentation est communicante selon le protocole standard de communication Hart® et devient capable d’aller chercher des paramètres au niveau des instruments de terrain et de modifier ces paramètres, tout comme pour les nombreux périphériques que l’on trouve sur Profibus® DP et nécessaires dans le traitement de l’eau, comme les enregistreurs, variateurs de vitesse et les relais de contrôle des moteurs de pompes.
À titre d’exemple, la station d’épuration de Campo Dell’Oro, à Ajaccio, actuellement en construction, sera équipée d’une cinquantaine de capteurs et instruments de mesure en réseau Profibus® DP et d’une quarantaine en réseau Profibus® PA.
Les systèmes d’entraînement s’ouvrent aux nouvelles exigences industrielles en matière de communication
Aujourd’hui, pour tout mouvement mécanique de translation ou de rotation, une motorisation électrique s'impose. Celle-ci est maintenant presque toujours associée à un variateur de vitesse électronique. Intelligente et autonome, cette technologie ouvre les systèmes d’entraînement aux nouvelles exigences industrielles en matière de communication pour le management du contrôle/commande.
L’automatisation grandissante des process impose d’avoir toujours plus de données échangées, toujours plus d'informations en temps réel pour réagir au plus vite et pour garantir le besoin de production.
Leroy-Somer propose une gamme complète de motorisations (asynchrones et synchrones à aimants permanents et servomoteurs) et un vaste choix de variateurs : Proxidrive, Digidrive SK, Varmeca, Unidrive SP, Powerdrive, Digitax ST. Par leur compacité et leur haut degré d’intégration, ces solutions sont en adéquation avec les exigences fortes de la mécatronique et des machines hautes performances et ultra communicantes. L’intelligence embarquée des variateurs Leroy-Somer permet l’économie d’un système de gestion automatisé externe. Les variateurs assurent donc un fonctionnement autonome et peuvent intégrer, si besoin, un contrôleur de mouvements. Le médium de communication associé à cette configuration permet d’échanger les données essentielles et vitales avec des Automates Programmables Industriels (API) ou des interfaces Homme/Machine (IHM).
De leur côté, les réseaux disponibles offrent des possibilités pour diverses topologies de mise en réseau avec les composants d’automatismes. Ils permettent d’effectuer le transfert de données inter-variateurs. Les échanges de données peuvent être orientés selon les applications par des communications asynchrones ou cycliques. Le fonctionnement déterministe peut être assuré par des synchronisations externes ou en fonction des horloges internes variateurs.
L’interfaçage avec les éléments d’automatismes est possible grâce aux modules bus de terrain intégrés dans l’ensemble des variateurs Leroy-Somer. Cette flexibilité de configuration hardware permet une offre universelle de commande avec les principaux protocoles standards dans l’industrie comme Profibus DP, Ethernet TCP/IP, CANopen, EtherNet/IP, DeviceNet, Interbus, SERCos, EtherCAT, Profinet et CTNet.
La configuration software des échanges de données est finalement réalisable via un logiciel convivial et via un paramétrage au clavier. Les architectures sont ainsi facilement optimisées et présentent une grande évolutivité pour répondre aux changements rapides de gammes de production et aux développements de nouveaux procédés industriels.
Une mesure de DCO en ligne sera installée, signale Fabrice Balmer, Responsable Technique chez Vinci Environnement. « Cette information sera utilisée pour réguler les besoins en air du traitement biologique R3F®, procédé Vinci Environnement, mis en œuvre sur la station. Pour une régulation efficace, la justesse de la mesure est primordiale et ne peut être garantie qu’avec une maintenance efficace du capteur. Avec les capteurs numériques, beaucoup d’informations sont désormais disponibles permettant à l’exploitant de réagir rapidement, de manière ciblée et de garantir un fonctionnement optimum de l’unité de traitement ». Pour l’architecture numérique et les régulations, Vinci Environnement a associé ses compétences du process eau à celles d’Endress+Hauser et celles d’Actemium (Vinci Energies) expert en Électricité/Automatisme-Régulation/acquisition de données.
Si les protocoles Profibus® et Fieldbus® Foundation sont adaptés au domaine de la régulation, le langage Hart® (Highway Addressable Remote Transducer) tient de son côté une place prépondérante pour les contrôles process, détenant 80 % des parts du marché dans le domaine des bus d’instrumentation.
Ce protocole peut notamment être choisi sur une station de mesure d’oxygène dissous. Hart® permet en effet d’établir un diagnostic non seulement sur l’état de fonctionnement des capteurs (normal ou défectueux) mais aussi sur leur niveau d’usure. Il permet aussi de transmettre d’autres paramètres comme l’étendue de mesure ou l’étalonnage. « La particularité du protocole Hart® est d’utiliser une modulation de bas niveau, superposée au signal de mesures dans la boucle de courant au standard 4-20 mA », indique Olivier Vallée, chez Rockwell Automation. En raison de la faiblesse du signal Hart® et de sa composition en ondes sinusoïdales, sa valeur moyenne est nulle et n’affecte pas de manière significative la précision du signal analogique. « Le câblage est toujours filaire. Mais au-dessus de ce bus il y a une modulation de fréquence qui permet d’envoyer des informations numériques. »
À noter que Hart® a été choisi dernièrement comme réseau d’instrumentation sur la station d’épuration de Bruxelles Nord, l’une des plus importantes stations d’épuration d’Europe, avec une capacité de 1,1 M E.H. Sa construction et son exploitation ont été attribuées à Aquiris, une société franco-belge dont le leader est Veolia Eau. Rockwell a été retenu pour l’automatisme et Endress+Hauser a remporté le lot capteurs. Un succès stratégique pour Rockwell Automation et Endress+Hauser, qui, dès 2004, ont conclu un partenariat pour consolider leur offre et proposer des solutions complètes (appareils de mesure et plateforme de communication). L’usine est un modèle en matière d’automatismes. Elle comprend 43 automates, 12 800 Entrées/Sorties locales ou déportées (analogiques en local et logiques en déportées). Plus de 700 instruments (Endress+Hauser) sont en communication Hart. Côté réseaux, 22 sont en Modbus®, 6 en Profibus® DP. De nombreux réseaux Ethernet (DeviceNet®) ont également été installés.
Au côté des bus de terrain, le câblage de commande des équipements électriques devient communicant. Il est alors une nouvelle source de performance et d’économie.
Du bureau d’étude à la maintenance, les différents intervenants sont à la recherche constante de l’équilibre entre développement des fonctionnalités et réduction des coûts.
DeviceNet™ représente une avancée cruciale en matière de bus de terrain.
L’essor des bus Ethernet
Si l’implantation des protocoles Profibus PA et DP, Hart et Fieldbus Foundation a permis d’importants progrès en automatisme, l’avènement d’Ethernet a bousculé l’univers des réseaux dans les années 2000. Et pour cause, ce protocole de réseau local présente deux immenses avantages : sa performance et sa non-configuration. « Ethernet permet d’utiliser les moyens de communications modernes (satellite, téléphonie portable très demandée pour les astreintes dans le domaine de l’eau, etc.), de transporter des volumes de données très importants. Mais surtout ses performances en termes de réseaux sont si impressionnantes. Il offre des temps d’accès très rapides pouvant aller jusqu’à 100 Mbit/s alors que le réseau Hart, par exemple, garantit un temps d’accès de 9 600 bit/s. Cela signifie quasiment la donnée en temps réel. Un aspect crucial pour faire du diagnostic ou de la régulation à distance », considère Olivier Vallée.
Autre avantage indéniable : « Contrairement au Profibus PA, l’installation d’Ethernet se fait sans logiciel de configuration. Pas besoin d’expertise en informatique pour mettre en route ce réseau. En revanche, la valeur ajoutée du réseau Ethernet repose sur sa performance et la simplification des architectures d’automatisme par la non-multiplication des réseaux. »
Conscients de l’intérêt de cette technologie, les principaux acteurs mondiaux ont cherché à développer ces cinq dernières années leurs systèmes Ethernet. Certains ont maintenu leur stratégie « propriétaire » comme Siemens, leader mondial dans l’automatisme avec Profinet. D’autres n’ont pas jugé que les réseaux propriétaires étaient une piste d’avenir. C’est le cas notamment de Schneider Electric et Rockwell Automation dont les dispositifs (Modbus TCP et DeviceNet)…
sont compatibles avec les technologies de réseau basées sur le Common Industrial Protocol (Ethernet IP). Ce protocole standard Ethernet non modifié créé en 2001 a été conçu par l’association internationale l'ODVA (Open Device Vendor Association), comptant parmi ses membres Rockwell Automation et Schneider Electric, leader en France sur le marché des bus de terrain. « Nos clients veulent pouvoir choisir leurs équipements comme ils l’entendent sans être dépendants d’un réseau. Ils veulent de l’interopérabilité et l’intégration facile des systèmes dans les stations. La concurrence doit se jouer sur les produits et non sur les protocoles de communication » souligne Serge Catherienna.
Westermo, présent dans le domaine de l'eau depuis de nombreuses années, propose de nombreuses solutions basées sur Ethernet. Jusqu’à ces dernières années, les modems industriels (RTC/LS/LP) permettaient de transmettre des communications sur liaisons séries (RS232/RS485) sur des distances importantes (20 km pour lignes privées, illimitées pour le RTC ou les lignes spécialisées) et couvraient les besoins de ce domaine. La demande des exploitants d’usines de production d’eau potable ou de stations d’épuration, de migration des anciennes installations sur Ethernet est maintenant considérable. « Le mot d’ordre est que cela doit se faire “en douceur” et avec un minimum d’investissement » souligne Olivier Bughin, Managing Director chez Westermo.
« Cette demande est appuyée par le fait que les réseaux Ethernet sont déjà implémentés au niveau de la direction informatique et que les besoins de communication entre “les deux mondes” sont grandissants ». La limitation des 100 mètres pour les câbles Ethernet est un frein important à ce besoin et l'installation de fibres optiques pour pallier cette faiblesse est souvent d’un coût prohibitif.
Or, sur ces sites, où les distances sont très grandes, il existe déjà de nombreux câbles (paires cuivres) installés (RS-422/485, câbles téléphoniques privés, bus de terrain Profibus-DP, DF1, Modbus+, Fipway, câbles d’instrumentation...). Westermo propose des solutions innovantes avec une famille de prolongateurs Ethernet permettant de faire migrer les installations sur Ethernet sur des distances jusqu'à 13 km en utilisant tous les anciens câbles. Une paire cuivre quelconque (jusqu'à 13 km) est nécessaire pour réaliser une connexion Ethernet point à point, multipoint ou bien constituer un anneau redondant. « Par ailleurs, certains de nos produits permettent de “mixer” des équipements anciens en liaison série avec les nouveaux automates sur Ethernet ou bien de migrer en douceur de l'un à l'autre tout en utilisant une seule paire cuivre sur des grandes distances », précise Olivier Bughin.
Une autre tendance forte du marché est d’interconnecter tous ces sites éparpillés sur des départements ou des régions en faisant appel à des solutions de type ADSL/3G/VPN. En général, l'opérateur propose un réseau ADSL/3G/VPN privé à son client (Westermo peut aussi proposer les mêmes solutions sur le réseau public), mais la difficulté est que le plan d’adressage IP fixé par les directions informatiques ne correspond pas à ce qui existe sur le terrain. Il peut même y avoir plusieurs sites qui possèdent les mêmes adresses réseaux. Westermo s'est spécialisé dans la proposition de solutions permettant de connecter ces différents sites entre eux, sans avoir à modifier les plans d’adressage IP existants chez les exploitants des différents sites et sans avoir à arrêter l'installation.