Les dispositifs d'assainissement autonome, dès lors qu'ils sont adaptés aux cas considérés et correctement mis en ?uvre, ont fait leur preuve. Ils constituent fréquemment une solution technico-économique intéressante, qui remplace ou soulage utilement les infrastructures collectives de traitement des eaux usées. Pourtant, plusieurs études récentes montrent qu'un grand nombre d'installations contrôlées ne seraient pas conformes aux prescriptions réglementaires et que nombre d'installations conformes souffrent d'un entretien insuffisant, voire inexistant.
Les dispositifs d’assainissement autonome, dès lors qu’ils sont adaptés aux cas considérés et correctement mis en œuvre, ont fait leur preuve. Ils constituent fréquemment une solution technico-économique intéressante, qui remplace ou soulage utilement les infrastructures collectives de traitement des eaux usées. Pourtant, plusieurs études récentes montrent qu’un grand nombre d’installations contrôlées ne seraient pas conformes aux prescriptions réglementaires et/ou souffrent d’un entretien insuffisant, voire inexistant.
Selon une étude publiée par l’Ifen l'an dernier, 5 millions de logements, 30 % de la population rurale, soit 13 millions de Français seraient équipés d'un système d’assainissement autonome. De 9 à 10 millions en seraient des usagers permanents et environ 4 millions des usagers saisonniers. Ces chiffres indiquent à
Eux seuls l'importance de la place de l’assainissement en France.
En pratique, le recours à un système d'assainissement autonome a plusieurs causes : il peut découler de l'absence d'un système collectif, d'obstacles d'ordre technique qui peuvent empêcher la création d'un réseau ou le raccordement d'un bâtiment, ou encore du coût trop élevé des équipements, du fonctionnement et de l'entretien d'un système collectif dans les zones où l'habitat est dispersé. Dans chacun de ces cas, des solutions individuelles ou groupées doivent alors être envisagées.
C'est pour prendre en compte cette réalité que la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 a, pour la première fois, intégré l'assainissement dans le dispositif réglementaire français. Cette loi impose aux collectivités de délimiter les zones relevant de l’assainissement et d'assurer le contrôle de ce type d'installations. Chaque commune doit donc déterminer sur son territoire les zones relevant de l'assainissement collectif et celles qui relèvent de l'assainissement autonome. Elle doit également prendre en charge le contrôle de ces systèmes d’assainissement en mettant en place, pour le 31 décembre 2005 au plus tard, un Service Public d’Assainissement Non-Collectif (SPANC).
Ce nouveau service doit pouvoir contrôler les réalisations des nouvelles installations, la qualité des installations existantes et vérifier que les particuliers assurent bien l'entretien périodique (vidanges,…) des dispositifs. En 2001, environ 13 500 communes avaient, selon l'Ifen, assuré un contrôle technique de l’assainissement autonome neuf sur leur territoire : 37 % des communes de moins de 10 000 habitants et 43 % des communes de taille supérieure. Les premières constatations laissent apparaître que les différentes filières mises en place présentent de bonnes performances à l'installation, pourvu qu’elles soient adaptées au contexte rencontré et correctement dimensionnées.
Choisir une installation adaptée et correctement dimensionnée
L'arrêté du 6 mai 1996, modifié par l'arrêté du 3 décembre 1996, fixe les prescriptions techniques applicables aux systèmes d’assainissement qu'il définit comme « tout système d'assainissement effectuant la collecte, le prétraitement, l’épuration, l'infiltration ou le rejet des eaux usées domestiques des immeubles non raccordés au réseau public d’assainissement ». En annexe, il donne une description des ouvrages pouvant constituer les différentes filières d’assainissement. Sont ainsi citées en matière de prétraitement les fosses septiques ainsi que les fosses toutes eaux, les installations d'épuration biologique à boues activées et d'épuration biologique à cultures fixées.
Pour l’épuration et l’évacuation des effluents par le sol, différents dispositifs sont cités parmi lesquels les tranchées et les lits d'épandage à faible profondeur, les lits filtrants verticaux non drainés et les tertres d'infiltration. Pour l’épuration des effluents avant rejet vers le milieu hydraulique superficiel, les lits filtrants drainés à flux vertical (sable ou zéolite) ou à flux horizontal peuvent également être mis en œuvre. Enfin, d'autres dispositifs et équipements peuvent compléter l'installation, parmi lesquels les bacs dégraisseurs, les fosses chimiques, les fosses d’accumulation à vidanger.
Le choix d'une filière dépend de nombreux paramètres qui doivent impérativement être pris en compte. À commencer par les caractéristiques du sol, en particulier sa perméabilité, la nature de son substratum rocheux, la présence éventuelle d'une nappe d'eau à faible profondeur ou sa pente. Les caractéristiques du site, en particulier sa vulnérabilité, la proximité d'exutoires superficiels, l'existence de servitudes diverses sont tout aussi importantes. Enfin, l'habitation desservie, son implantation, sa surface, le nombre de pièces principales et la surface disponible pour l'implantation du dispositif conditionneront le choix de telle ou telle filière.
Judicieusement choisi et installé, le dispositif mis en place apportera des résultats satisfaisants. Mais les contrôles réalisés sur le long terme montrent qu'un nombre très important de dispositifs – une enquête de l'Ifen avance le chiffre de 80 % des équipements – ne fonctionnent pas dans des conditions satisfaisantes. En cause, des installations non conformes ou insuffisamment entretenues.
L'entretien de l’installation : un point crucial
Au 31 décembre 2005, les communes devront s'être organisées pour exercer leurs compétences en assainissement. Elles devront obligatoirement contrôler des installations neuves et existantes, et le cas échéant, assurer leur entretien. Dans la pratique, le contrôle (obligatoire) et l'entretien (facultatif) des installations d'assainissement s'avèrent indissociables pour obtenir des résultats satisfaisants de façon durable. Car à quoi bon contrôler les installations si celles-ci ne sont pas régulièrement entretenues ? La collectivité doit pouvoir contrôler le bon fonctionnement des ouvrages, la réalisation régulière des vidanges de fosses et la qualité des rejets. Mais elle doit pouvoir aller plus loin, et notamment agir directement sur l'entretien des installations.
Pour permettre aux collectivités locales de remplir leurs missions en matière d’assainissement, le projet de loi sur l’eau, soumis en première lecture au Sénat…
… au mois d’avril 2005, prévoit de donner des compétences accrues aux communes. Il les habilite notamment à intervenir, à la demande des particuliers, pour entretenir ou faire entretenir les dispositifs , à intervenir en matière de branchements au réseau sur les parties privatives, ou à mettre hors d’usage des installations obsolètes. Il permet donc aux communes d’œuvrer sur le domaine privé pour réhabiliter les dispositifs défaillants.
En première lecture, le Sénat a souhaité aller plus loin en améliorant l’information des acquéreurs concernant l’état des installations autonome des immeubles dont ils deviennent propriétaires, tout en incitant les vendeurs à mettre ceux-ci en conformité avec la réglementation. Il propose ainsi de rendre obligatoire, pour toute vente d’immeuble à usage d’habitation, la production, par le vendeur, d’un diagnostic certifiant l’existence et le bon état des installations autonome.
Cette mesure, si elle était adoptée en l’état, imposerait que le futur acquéreur soit informé, mais elle ne l’obligerait pas à réaliser les travaux. Le projet de loi sur l’eau permet par ailleurs aux services publics , lors de leur création, de financer leur fonctionnement sur le budget général. Il pourrait enfin étendre les compétences des Satese au domaine de l’assainissement autonome, ce qui leur permettrait d’intervenir en appui technique. La réglementation risque donc d’évoluer à court terme dans le sens d’un meilleur suivi dans le temps des dispositifs et de leurs performances. Mais quel que soit le niveau d’engagement souscrit par les collectivités, le propriétaire restera pleinement responsable de ses installations. Le temps des dispositifs que l’on installe puis que l’on oublie semble donc bien révolu. D’autant que les directives européennes vont faire évoluer les pratiques des fabricants de produits et de composants de systèmes d’ANC mais aussi celles des entreprises, des prescripteurs, des maîtres d’ouvrages publics et privés. Car le marquage CE est un passeport obligatoire pour beaucoup de produits de la filière.
Le marquage CE : un passeport obligatoire
« Les produits dédiés à l’assainissement autonome, comme les fosses septiques pré- fabriquées à compter du 1er décembre 2005, devront faire l’objet d’un marquage CE » souligne Hubert Willig, Président de l’IFAA (Industriels Français de l’Assainissement Autonome). « Toute fosse septique d’un volume inférieur à 2 000 litres sera interdite, même en rénovation. Et toute autre installation, jusqu’à 50 EH, devra obligatoirement porter le marquage CE ».
Le marquage CE indique que les produits sont conformes à la partie réglementaire de la norme européenne applicable EN 12566-1. Ce passeport obligatoire contribuera à amé- liorer le niveau des équipements proposés sur le marché. Les produits visés concernent la série des normes EN 12566 parties 1 à 7.
Et en matière de mise en œuvre des dispo- sitifs d’ANC, c’est la norme expérimentale française XP P16-603 (ex DTU 64.1) qui fait désormais l’objet de toutes les attentions et qui est en cours de révision, avec une publi- cation au cours du 4ᵉ trimestre 2005. Elle doit préciser les règles de mise en œuvre des ouvrages d’assainissement autonome tels qu’ils sont définis par l’arrêté du 6 mai 1996 modifié par l’arrêté du 3 décembre 1996 et la circulaire d’application de mai 1997. Elle intégrera le contenu des nouvelles normes européennes, précisera les études à la parcelle et l’entretien des dispo- sitifs, et précisera les conditions d’utilisa- tion des systèmes alternatifs à l’arrêté de 1996.
Dispositif : Fosses toutes eaux Objet : Collecte et liquéfaction des matières polluantes. Rétention des matières solides et déchets flottants. Conditions d’installations : La fosse toutes eaux doit être placée le plus près possible de l’habitation. Fournisseurs : – Béton : Bonna Sabla, La Nive, Sebico, APC Process, Obi Environnement, Eparco, Robert Thébault, Saint-Gobain Stradal, Uvay – Polyéthylène : APC Process, BMS, Dunex, La Nive, Rhéva, Sebico, Simop, Sortente Habitat, Sto Environnement – Polyester : Eparco Assainissement, Saint-Dizier Environnement – Composites : Pav-Simon, Saint-Dizier Environnement Observations : 3 m³ pour les logements jusqu’à 5 pièces principales. 1 m³ par pièce supplémentaire. La fosse toutes eaux doit être vidangée au moins tous les 4 ans.
Dispositif : Bac dégraisseur Objet : Collecte des graisses et flottants susceptibles de causer des colmatages. Conditions d’installations : Le bac dégraisseur est préconisé dans le cas où la fosse toutes eaux est éloignée du point de sortie des eaux usées ménagères (10-15 m). S’il est nécessaire, il doit être situé à moins de 2 m de l’habitation en amont de la fosse toutes eaux. Fournisseurs : APC Process, Bonna Sabla, La Nive, Robert Thébault, Saint-Dizier Environnement, Sebico, Simop, Techneau. Observations : Dimensionnement en fonction du débit des eaux ménagères. Pour une cuisine : 20 l. Pour toutes les eaux ménagères : 50 l. Le bac dégraisseur doit être nettoyé et vidangé tous les 4 mois environ.
Dispositif | Objet | Conditions d’installations | Fournisseurs | Observations |
---|---|---|---|---|
Microstations à boues | Traitement des effluents générés par une habitation se trouvant dans une configuration particulière, ne permettant pas la réalisation de filières classiques, souvent par manque de place. | Au cas par cas, selon le process considéré. | Gamme Oxy de Stoc Environnement, XM3 de Nantaise des Eaux, Epurbloc de Sotralentz’Habitat, Station monobloc de Boralit France, Litbactop de La Nive, Stepimop de Simon, BTRS ou Bios de SVP, Oxypan de Saint Dizier Environnement. | L’arrêté du 6 mai 1996 ne considère ces procédés que comme des prétraitements nécessitant donc un système complémentaire de traitement aval. |
Dispositifs de traitement
Filières assurant l’épuration et l’évacuation des effluents par le sol
Tranchées d’épandage à faible profondeur ou épandage souterrain | Épuration et infiltration des eaux par le sol. | Sol perméable, profond sans stagnation d’eau en surface. Dans le cas d’un sol sableux sans pente, elles sont remplacées par un lit d’épandage. | NS | Épandage souterrain réalisé chaque fois que la topographie le permet. Il doit être alimenté par un dispositif assurant une égale répartition des effluents. |
Lit filtrant non drainé à flux vertical | Épuration par des matériaux de substitution, évacuation par le sol. | Sol insuffisamment perméable ou, au contraire, trop perméable : un matériau plus adapté est substitué au sol en place sur une épaisseur minimale de 0,70 m. | NS | Surface d’un lit filtrant vertical non drainé au moins égale à 5 m² par pièce principale (minimum : 20 m²). |
Tertre d’infiltration | Épuration par des matériaux de substitution en élévation, évacuation par le sol. | Nappe phréatique à faible profondeur ou sol peu perméable lorsqu’il n’existe pas d’exutoire à proximité. Nécessite un relevage des effluents si l’habitation n’est pas en surplomb du tertre. | NS | Surface du tertre d’infiltration au moins égale, à son sommet, à 5 m² par pièce principale (minimum : 20 m²). |
Filières assurant l’épuration avant rejet vers un exutoire
Lit filtrant drainé à flux vertical | Épuration par des matériaux de substitution, évacuation via un exutoire. | Sol incompatible avec l’infiltration des effluents permettant leur épuration et présence d’un exutoire. | NS | Surface du lit au moins égale à 5 m² par pièce principale (minimum : 20 m²). |
Lit filtrant drainé à flux horizontal | Épuration par des matériaux de substitution, évacuation via un exutoire. | Sol incompatible avec l’infiltration des effluents et impossibilité d’installer un lit filtrant drainé à flux vertical. | NS | Largeur du front de répartition de 6 m jusqu’à 4 pièces principales et de 8 m pour 5 pièces. Ajouter 1 m par pièce supplémentaire. |
Filières compactes
Filière compacte Eparco | Filtration biologique | Filtre compact contenant de la zéolithe. Ce matériau présente une micro-porosité ouverte importante permettant une utilisation de la totalité du massif filtrant et non seulement de sa surface comme dans un filtre à sable. | Eparco Assainissement | 5 m² pour une habitation de 5 pièces principales. Doit être précédée d’une fosse toutes eaux de 5 m³. |
Zéomop | Filtration biologique | Filtre compact à massif de zéolithe, prêt à poser, surface filtrée requise (5,2 m² utile), adapté aux terrains difficiles (présence d’eau, zone de montagne…). Concept biocuve, implantation modulable. | Simop | Pour une habitation de 5 pièces principales. Doit être précédée d’une fosse toutes eaux de 5 m³. |
Septodiffuseur | Filtration biologique | Procédé de filtration/infiltration qui se substitue au lit de gravier. Les eaux provenant du traitement primaire sont distribuées de façon uniforme. Les matières organiques contenues dans l’effluent sont retenues par un géotextile qui fait fonction d’épurateur. Le sol ou un lit de sable complète le traitement. | Sebico | L’utilisation du Septodiffuseur permet de réduire significativement les surfaces d’épandage. De la tranchée. |
Filtre à tourbe
Filtration biologique
Le filtre drainé composé de 80 cm de mousse de sphaigne et sol naturel se place en aval de la fosse toutes eaux équipée d’un préfiltre. Une distribution répartie des eaux sur le filtre à tourbe est assurée à l’aide d’un auge basculant ne nécessitant pas d’énergie électrique. Cet équipement est utilisable seul ou en batterie.
Premier Tech Water
+10 m³ pour une capacité de traitement de 6 à 50 EH.
Filtre textile à tourbe
Filtration biologique
Chaque module de 1,5 EH ne fait que 80 cm de diamètre sur 1 m de haut et contient le milieu filtrant associant un textile technique à la tourbe. Ce mélange optimise les fonctions hydrauliques et d’aération. Les résultats d’épuration sont sensiblement les mêmes que pour le filtre classique.
Premier Tech Water
4,5 m³ pour 6 EH.
Biocompact
Filtration biologique
Construit en PEHD, Biocompact s’installe en aval d’une fosse toutes eaux réglementaire équipée d’un préfiltre. La filtration biologique de l’effluent est gravitaire et aérobie. Elle s’opère sur un média spécifique, le Biorock. L’eau traitée peut être soit rejetée au milieu naturel, soit infiltrée ou réutilisée.
L’Assainissement Autonome
1,5 m³ par unité, capacité de traitement 4 à 5 pièces principales soit 3 à 4 personnes.
Bipack
Filtration biologique
Construit en résine polyester armée de fibres de verre, il s’installe en aval d’une fosse toutes eaux réglementaire équipée d’un préfiltre. La filtration biologique de l’effluent est gravitaire et aérobie. Elle s’opère sur un média spécifique, le Biorock. L’eau traitée peut être soit rejetée au milieu naturel, soit infiltrée ou réutilisée.
L’Assainissement Autonome
Impact foncier par unité 3 m², capacité de traitement de 6 à 7 pièces principales soit 5 à 7 personnes.
Bac filtrant Compacto diffuseur
Filtration biologique
Bac filtrant complet en PEHD, à installer en aval d’une fosse toutes eaux d’une capacité de 6 m³, avec préfiltre incorporé. Les eaux provenant de la fosse toutes eaux sont distribuées sur des éléments permettant une préfiltration et une répartition homogène de celle-ci avant le passage et la filtration sur un lit filtrant à massif de zéolithe pour rejoindre ensuite le milieu naturel.
Ouest Environnement
6 m³ pour 6 EH.
Station BTRS
Station d’épuration biologique compacte et autonome
Épuration des eaux usées domestiques conçues spécialement pour les maisons individuelles, forme compacte cylindrique (h : 190 mm / Ø : 200 mm), nécessitant un seul kit biologique pour le démarrage. Installation en aval d’un bac à sable type chaussette et tranchée drainante. DCO < 90 mg/l, DBO < 25 mg/l, MES < 15 mg/l, permettant d’évacuer l’eau en milieu naturel.
SVPL/COLHYBRIS
Capacité de traitement de 1 à 3,5 EH.
Litbacop
Épuration biologique
3 cuves en série assurant le prétraitement, l’épuration, la clarification
La Nive
6 m³ pour 2 à 8 EH.
Stations BIOS I, II et III
Station d'épuration biologique par alternance.
Équipement en polypropylène résistant aux UV et gel, épuration anaérobie des EUs, EVs des résidences secondaires et chalets de loisirs.
Fournisseur : S.V.P./COLHYBRIS
Pour habitat secondaire. Capacité de traitement de 1 à 5 EH.
Aqua'bios
Épuration sur biomasse fixée.
Structure en polyester incluant la fosse toutes eaux avec recirculation des boues permettant un rejet en milieu naturel ou dans un bassin rhizophyte.
Fournisseur : Aqua Environnement
Surface au sol : 10 m² pour 5 EH.
Les filières dédiées aux petites collectivités
Bioclere
Station d'épuration biologique compacte.
Construit en résine polyester armée de fibres de verre, le Bioclere s'installe en aval d'un décanteur digesteur ou d'une fosse toutes eaux. Le Bioclere est un lit bactérien compact et monobloc. Il est équipé d'un dispositif de recirculation des effluents lui permettant d'atteindre de bons rendements épuratoires.
Fournisseur : Biotys
Pour petites collectivités 50 à 500 EH.
Oxymop 2000
Station d'épuration biologique compacte.
Station en polyéthylène comprenant un bassin d’aération, un clarificateur et un silo de stockage des boues. Utilise le principe de l’aération prolongée avec recyclage et extraction automatisée des boues. Qualité de rejet conforme à l’arrêté du 6 mai 1996.
Fournisseur : Simop
Pour rejets domestiques de 6 à 14 EH.
Oxymop
Station d'épuration à boues activées compacte.
Cuve polyester compartimentée en un bassin d'aération suivi d'un clarificateur. Utilise le principe de l’aération prolongée avec recyclage et extraction automatiques des boues décantées vers un silo de stockage placé en parallèle ou un décanteur digesteur placé en amont.
Fournisseur : Simop
Pour rejets domestiques de 40 à 200 EH.
Bioxy
Station d'épuration biologique compacte.
Cette station à boues activées dispose d’une oxygénation de surface et d’un système de recirculation des boues lui assurant un bon rendement épuratoire.
Fournisseur : Stoc Environnement
De 30 à 300 EH. La norme européenne 12566-3 considère la microstation d’épuration comme un traitement à part entière.
Percofor
Station d'épuration biologique compacte.
Associe un prétraitement anaérobie par décantation/digestion à un traitement aérobie par lit bactérien et clarificateur.
Fournisseurs : B.M.S., Dunex
Jusqu’à 500 EH.
Station Eco
Station d'épuration biologique compacte et autonome.
Conçues en polypropylène alvéolé, ces mini stations fonctionnent sans bruits et sans odeurs, en aval d’un dispositif d’un bac à sable type chaussette et tranchée drainante. Eau résiduaire épurée analysée sous accréditation Cofrac : DCO < 90 mg/L, DBO₅ < 25 mg/L, MES < 15 mg/L. L’eau traitée est rejetée dans le milieu naturel.
Fournisseur : S.V.P./COLHYBRIS
De 6 à 200 EH.
XM
Station d'épuration biologique compacte.
Cuve monobloc en polyester armé.
Fournisseur : Nantaise des Eaux
De 15 à 60 EH.
Dispositif | Objet | Conditions d’installations | Fournisseurs | Observations |
---|---|---|---|---|
Oryfix | Station d'épuration biologique compacte | Station d'épuration en béton armé utilisant la technologie de la biomasse fixée immergée aérée | Eby et Fils Environnement | De 5 à 100 EH |
Oxykit | Station d'épuration biologique compacte | Station d'épuration en polyéthylène double paroi assemblable en kit et utilisant la technologie de la biomasse fixée immergée aérée | Eby et Fils Environnement | De 5 à 15 EH |
Alroxy | Station d'épuration biologique compacte | Station d'épuration en béton armé utilisant la technologie de la boue activée type SBR permettant l'alternance des différentes phases du traitement dans une seule cuve | Eby et Fils Environnement | De 5 à 2 000 EH |
Maxykit | Station d'épuration biologique compacte | Station d'épuration en polyéthylène double paroi assemblable en kit et utilisant la technologie de la boue activée type SBR permettant l'alternance des différentes phases du traitement dans une seule cuve | Eby et Fils Environnement | De 5 à 1 000 EH |
Xypan | Station d'épuration biologique compacte | — | Saint Dié Environnement | De 30 à 200 EH |
Aqui'plus | Station d'épuration par boues activées | Structure en polyester constituée de 2 ouvrages indépendants. Permet le traitement de l'azote et du phosphore | Aqui'a Environnement | De 50 à 350 EH |
Aqui'abios | Station d'épuration par filtration sur biomasse fixée | Structure en polyester avec dispositif de prétraitement intégré | Aqui'a Environnement | De 5 à 150 EH |
Facet STP | Station d'épuration biologique | Dispositif compact et autonome destiné aux agglomérations à faible densité de population | Facet International | STP 10 : jusqu'à 100 EH — STP 25 : jusqu'à 250 EH — STP 50 : jusqu'à 1 000 EH |
Les équipements complémentaires
Stations de relevage et de transfert
Dispositif | Objet | Conditions d’installations | Fournisseurs | Observations |
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Mini-Top | Station de relevage | Ces modules de pompages enterrables sont proposés en deux versions équipées d'une ou deux pompes | Flygt | Capacité des cuves comprise entre 80 et 1 300 L |
Micro-Top | Station de relevage | Les cuves sont équipées de fonds autonettoyants évitant le dépôt des matières solides et la formation d'odeurs | Flygt | Micro 5 : eaux usées domestiques 340 L — Micro 7 : eaux usées et sanitaires, 340 ou 650 L |
PRCE 2000 | Poste de relevage de contrôle et d'épandage | Permet à la fois le contrôle et l'épandage | Flygt | — |
PRI 2000 | Poste de relevage et d'injection | Permet de relever les eaux après la fosse toutes eaux vers les filtres à sable | Flygt | Équipé d'une pompe de 750 W permettant une injection puissante |
Reltop | Station de relevage, eaux brutes, eaux prétraitées | — | La Nive | Capacité des cuves 200 ou 500 L, selon projet |
Biobox, Doublebox | Stations de relevage | Mini-stations de relevage préfabriquées adaptées aux eaux chargées et dotées d'une ou deux électropompes | Lowara | Biobox : version à enterrer. Capacité jusqu'à 230 L — Doublebox : jusqu'à 450 L |
PRD, PU, Micreau | Stations de relevage | Cuves en polyéthylène, PVC ou polyester. Une ou plusieurs pompes | Techneau | 9 gammes de 100 à 1 000 L |
Ecobox, Easybox, Double Ecobox
Stations de relevage
Stations de relèvement d'eaux usées sanitaires ou drainage à enterrer. Cuve en polyéthylène équipée d'une à deux électropompes.
Lowara
Ecobox : jusqu'à 400 L
Double Ecobox : jusqu'à 800 L
Sanitson
Station de relevage
Pour le relevage automatique des eaux usées/chargées. Cuve polyéthylène équipée d'une ou deux pompes, roues vortex ou dilacératrices.
Salmon
Applications domestiques et semi-collectives. Adapté pour les réseaux ramifiés sous pression. Volume utile jusqu'à 240 L.
S.I.R., EcoS.I.R.
Stations de relevage
Pour le relevage automatique des eaux usées/chargées. Cuves polyéthylène ou polyester, équipées d'une ou deux pompes, roues vortex ou dilacératrices.
Salmon
Adapté pour les réseaux ramifiés sous pression. 900-1000 : volume utile jusqu'à 500 L. 1500-2500 : volume utile jusqu'à 970 L.
Simplimop, Minimop, Superminimop, Viagimop
Stations de relevage
Cuves en polyéthylène
Simop
Evamatic Box
Station de relevage
Poste de relevage simple ou double pour l'évacuation automatique des eaux usées domestiques et eaux vannes présentes au-dessous du niveau de reflux.
KSB
Volume de la cuve : 190 L — Q. max : 40 m³/h — H. max : 16,00 m.
Multilift
Station de relevage
Collecte et pompage d'eaux usées et d'eaux vannes.
Grundfos
Aquiare
Station de relevage
Structure en polyéthylène ou polyester
Aqua Environnement
Polyéthylène : 220 L
Polyester : 500 et 1 000 L
Fibrazur
Station de relevage
Préfabriquée en résine polyester armée équipée de pompes submersibles
ABS Pompes
La gamme couvre une plage de diamètres allant du 1 000 au 3 000 mm. Hauteur de 1,87 m.
Stoc
Station de relevage
Gamme de postes de 400 à 3 000 litres équipés d'une ou deux pompes.
Stoc Environnement
Version 2 pompes caractérisée par l'absence de coffret de commande.
Station Caprari
Stations de relevage
Stations préfabriquées de relevage des eaux usées pour l'individuel et le petit collectif, équipées d'une ou deux pompes submersibles avec tableau de commande et de gestion programmable des alarmes.
Pompes Caprari type « K »
Relevage de 5 à 150 m³/heure.
Les kits complets
Rausepto
Kit complet pour l'assainissement autonome
Inclue les tubes et raccords d'évacuation, la fosse toutes eaux, les regards de contrôle et de répartition, les tubes d'épandage et les géotextiles E6 et E12.
Rehau
Conforme au DTU 64.1.
Géokit
Kits complets pour l'assainissement autonome
Prêt à l'emploi, le Géokit intègre tous les films et géotextiles nécessaires à la création d'un filtre à sable.
Cutisol
Kit composé de : 1 film imperméable tritouche 200 μm avec débord ; 1 film géotextile 12 kN/m ; 1 grille de filtration PEHD 500 μm ; collet & flasque étanche ; 1 anti-poinçonnant 1,3 kN.
Septokit
Kits complets pour l'assainissement autonome
Ces kits comprennent les ensembles géotextiles et géogrilles nécessaires pour les systèmes d'infiltration et filtres à sable
Stoc Environnement
Conformes au DTU 64.1.
Les tuyaux d’épandage
Tubes PVC pour épandage
Objet : Utilisés en sortie de fosses toutes eaux, ils doivent être rigides, munis d’orifices ou de fentes régulièrement espacés permettant le passage des eaux prétraitées dans le dispositif de traitement.
Conditions d’installation : Le diamètre intérieur doit être équivalent au diamètre de sortie des regards et des équipements préfabriqués mis en place. Il doit être au moins de 100 mm. Les orifices sont dirigés vers le bas.
Fournisseurs : Rehau, Sotra Seperef, Sotralentz Habitat
Observations : Norme XP P16-603 (DTU 64.1).
Les boîtes et regards
Boîte de répartition
Objet : Elle permet d’assurer une répartition égale des eaux dans chacun des tuyaux d’épandage.
Conditions d’installation : De section 300 x 300 ou 400 x 400, ces boîtes ou regards existent en deux configurations : 3 ou 5 sorties. Ils sont parfois munis de joints souples garantissant une bonne étanchéité.
Fournisseurs :
– Béton : Blard, Bonna Sabla, La Nive, Robert Thébaut, Sebico.
– Polyéthylène : Apo Process, La Nive, Rehau, Sebico, Simop, Sotralentz
Observations : Conformes au DTU 64.1.
Boîte de collecte
Objet : Centralise les effluents.
Boîte de bouclage ou de contrôle
Objet : Assure le bouclage de l’épandage.
Les dispositifs anti-odeurs
Kit Ecosystème
Objet : Dispositif anti-odeurs pour fosses.
Conditions d’installation : S’installe directement sur la canalisation de ventilation existante.
Fournisseur : La Nive
Observations : Préconisé quand le système de ventilation ne peut être réalisé conformément au DTU 64.1.
Septofiltre
Objet : Dispositif anti-odeurs pour fosses.
Conditions d’installation : S’installe sur la colonne de ventilation secondaire (Kit C), ou directement sur la fosse (Kit P).
Fournisseur : Stoc Environnement
Observations : Préconisé quand le système de ventilation ne peut être réalisé conformément au DTU 64.1.
Olfamop
Objet : Dispositif anti-odeurs pour fosses.
Conditions d’installation : S’emboîte sur le circuit de ventilation des fosses.
Fournisseur : Simop
Observations : Préconisé quand le système de ventilation ne peut être réalisé conformément au DTU 64.1.
Les dispositifs de sécurité par télégestion pour le contrôle et l’entretien des installations
I.E.P. – Indicateur d’entretien
Objet : Indicateur d’entretien qui verrouille automatiquement la station lorsque celle-ci nécessite une maintenance et envoie un SMS au propriétaire ou au responsable de l’entretien.
Fournisseur : Ely et Fils Environnement
Observations : De 5 à 1 000 EH.