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Actualités France

Vers la publication d'une nouvelle carte hydrologique de la France

31 octobre 2014 Paru dans le N°375 ( mots)

La première carte hydrogéologique à l'échelle de la France datait de 1978. Le BRGM a donc lancé en 2014 la création d'une deuxième version qui devrait être publiée début 2015. Cette nouvelle carte, présentée le 19 septembre à Marrakech au congrès de l'Association Internationale des Hydrogéologues (AIH) gagnera en résolution. Elle sera aussi plus précise en s'appuyant sur le nouveau référentiel hydrogéologique français BD Lisa, élaboré entre 2006 et 2011.

Une carte hydrogéologique permet, entre autres, de localiser parmi l'ensemble des formations géologiques d'un territoire celles qui sont aquifères, c'est à dire qui sont exploitées ou susceptibles de l'être pour l'alimentation en eau potable, l'irrigation ou l''industrie. La carte fournit un découpage du territoire en unités hydrogéologiques, définies par leur appartenance à un type de formation géologique (alluviale, sédimentaire, de socle, volcanique, intensément plissée de montagne) et caractérisées par leur lithologie (sables, calcaires, grès...), leur perméabilité et leur type de porosité. Elle s'adresse à tous ceux qui, à différents titres, souhaitent disposer d'une information synthétique sur les ressources en eau du territoire. La nouvelle carte gagnera en résolution : elle sera au 1/1 000 000e (1 cm = 10 km) alors que la précédente était au 1/1 500 000e (1 cm = 15 km). Elle sera aussi plus précise, s'appuyant sur le nouveau référentiel hydrogéologique français BD Lisa, élaboré entre 2006 et 2011 et diffusé en 2012. Une zonation climatique, établie d'après des données fournies par Météo-France, permettra de disposer d'indications sur la recharge des aquifères, c'est à dire sur la part des précipitations qui réalimente les nappes. Elle devrait être publiée au début de l'année 2015 et pourrait être exploitée à l'avenir pour enrichir les systèmes d'information géographique. Une carte des ressources en eau, privilégiant cette fois le contenu plutôt que le contenant, pourrait être un futur complément.