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Entreprises

Prévention des risques : Dekra publie les résultats de son premier baromètre européen

30 octobre 2011 Paru dans le N°345 ( mots)

Les accidents du travail sont en nette baisse et de nombreux progrès ont été accomplis en la matière. Cependant, les entreprises doivent faire face à de nouvelles pathologies qui prennent de plus en plus d'ampleur. Le secteur tertiaire n?est plus épargné.

Entre 2008 et 2011, le nombre d'accidents du travail a été divisé par deux et ce sur l'ensemble des typologies d'accidents. Les accidents mortels et les procès verbaux de l'inspection du travail sont en effet passés de 4% à 2 % en 5 ans. Les sinistres ayant causé un préjudice financier important et les accidents graves ont chacun perdu 5 points pour passer respectivement à 6% et 5%. Reste que du fait de la diversité de leurs activités et de leur organisation particulière, TPE et PME sont les plus exposées aux accidents du travail et représenteraient près de 60% des accidents du travail répertoriés en France en 2008 : 495 accidents mortels déclarés en 2008 contre 74 dans les grandes et très grandes entreprises et 87% du total des accidents mortels. Les causes sont multiples : des ressources limitées, une organisation parfois hasardeuse, une perception de la prévention jugée trop coûteuse?. « Au-delà des considérations organisationnelles, il faut prendre en compte le fort impact qu'a eu la crise économique. Nombreuses sont les petites structures qui ont dû fermer. Celles qui survivent le font grâce à des intérimaires ou de jeunes recrues moins expérimentées' Or nous savons qu'une personne ayant moins de 2 ans d'expérience dans une société est davantage soumise aux risques d'accident qu'un ancien » explique Bruno Labarre, Président du Directoire Dekra Industrial. Et si les accidents baissent, le nombre de maladies professionnelles déclarées et reconnues a été, en France, multiplié par six entre 1998 (environ 8 000) et 2009 (49 341). Parmi les pathologies les plus nombreuses, les troubles musculo-squelettiques en représentent plus des deux tiers et sont en augmentation constante. Il en va de même pour les lombalgies, les dorsalgies et pour les affections induites par l'exposition à l'amiante. A cela, il faut ajouter le stress croissant, les incivilités, agressions physiques ou verbales, les violences, le sentiment de mal-être au travail et de souffrance, ou encore l'épuisement professionnel. Tous ces nouveaux symptômes affectent le secteur tertiaire. Alors qu'avant, la chute sur un chantier ou encore la mauvaise manipulation d'une machine étaient des facteurs de risques inhérents aux secteurs du BTP et industriel, aujourd'hui les nouvelles maladies professionnelles touchent tous les milieux?Le secteur tertiaire n?est plus épargné. Dès lors peut-on raisonnablement parler d'amélioration dans la prévention et la gestion des risques ? Pour un grand nombre de sociétés, l'objectif d'une politique de prévention des risques se cantonne purement et simplement au respect de la réglementation. « Un réflexe sans réflexion » déplore Bruno Labarre. « Une stratégie de prévention des risques en entreprise se doit d'être un véritable mode de vie professionnelle auquel tous adhèrent (?) Les résultats de notre baromètre nous indiquent une évolution en deux tons. Certes les accidents graves ont fortement baissé et nous pouvons saluer une amélioration de la prise de conscience quant aux risques. Probablement la résultante d'un fort cadre règlementaire (200 nouvelles lois/nouveaux amendements par an) et non règlementaire (certification, ?). Cependant, il existe de nombreux points d'amélioration à commencer par l'appréhension de nouvelles pathologies, mais aussi et surtout l'implication individuelle de tous qui aurait un effet dopant sur la sécurité de manière générale. » indique Bruno Labarre. « Une politique globale suivie dans le temps sera par ailleurs toujours plus efficace qu'une approche au coup par coup ». Ainsi, si la prévention des risques en entreprise a progressé, il reste encore de belles marges de man?uvre, comme le montre ce baromètre. Des experts tels que Dekra Industrial sont là pour accompagner entreprises et exploitants dans ces démarches et leur permettre de faire de cette prévention un véritable vecteur de croissance et de différenciation.. Le baromètre de la prévention des risques industriels est téléchargeable sur le site de Dekra Industrial à l'adresse : http://www.dekra-industrial.fr/Actualites/Societe/Barometre-2011