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Actualités internationales

Maroc : la Banque mondiale appuie les réformes du secteur de l'eau

30 mai 2007 Paru dans le N°302 ( mots)
La Banque mondiale vient d'approuver un prêt de 100 millions de dollars EU pour soutenir la mise en ?uvre d'un large programme de réformes du secteur de l'eau au Maroc. Car le secteur de l'eau au Maroc est confronté à plusieurs défis tels que la raréfaction et la dégradation des ressources en eau, les inégalités importantes dans la couverture des services d'eau potable et d'assainissement et l'utilisation de l'eau généralement peu efficiente, en particulier dans l'irrigation. Ces contraintes contribuent à limiter les opportunités de développement économique et social dans le pays. Les réformes ont pour objectif d'assurer une meilleure efficacité dans la gestion et l'offre des services de l'eau. Le programme de réformes s'attaque notamment aux questions de gouvernance et de financement du secteur à travers le renforcement des systèmes institutionnels et opérationnels et l'établissement des cadres de dépenses à moyen terme et de contrats pour tous les opérateurs publics. D?un point de vue technique, les réformes sont guidées par des principes de gestion intégrée des ressources à travers le renforcement des agences de bassin, l'application des standards de qualité de l'eau et des stratégies de gestion des nappes aquifères. Le programme de réformes s'articule autour de quatre axes principaux, à savoir : - Le renforcement de la gouvernance ; - L?achèvement de la réforme de la gestion intégrée des ressources en eau ; - L?amélioration du service, la durabilité des investissements et la valorisation de l'eau dans les zones irriguées ; - L?amélioration de l'accès aux services d'approvisionnement en eau potable et d'assainissement et l'accroissement des capacités de traitement des eaux usées. - Le développement de ce programme de réformes a été basé sur de larges consultations. Il s'attachera à développer les services d'eau et d'assainissement dans les zones rurales et urbaines pauvres. Il contribuera également à développer la capacité de contrôle de la pollution et d'améliorer la compétitivité et la responsabilisation des opérateurs.