Le changement climatique, qui est déjà très perceptible sur le bassin et qui va inéluctablement s’aggraver, s’accompagne de canicules et de sécheresses plus fréquentes et plus sévères qui accroissent la sollicitation des dispositifs existants.
Dans le cadre d’une gestion nécessairement prudente, les ressources limitées de Naussac et Villerest, et de plusieurs autres dispositifs, ne permettent d’ores et déjà plus de satisfaire tous les usages en équilibre avec le bon fonctionnement du milieu aquatique. Les retenues hydroélectriques du bassin étant déjà très largement mobilisées, le potentiel de mobilisation complémentaire existe mais apparaît limité. La mission propose d’utiliser à cette fin les retenues de Grangent[1] et des Fades concédées à EDF et celle de Lavalette, propriété de Saint-Etienne Métropole, consacrée prioritairement à l’alimentation en eau potable et concédée pour le reste à EDF. Une quantité d’environ 30 Mm3 (représentant un productible de 10 à 14 GWh) pourrait ainsi être réservée globalement sur ces trois ouvrages pour assurer, si nécessaire, le soutien d’étiage à l’automne.
Auteurs: Dominique Auverlot-IGEDD, Claude Bernhard-CGAAER, Alain Neveu-IGEDD
Date de publication: 5 juin
Téléchargement: https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/014269-01_rapport-publie_cle524373.pdf