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Actualités France

Le Syndicat des eaux creusoises et l’agence de l’eau Loire-Bretagne renouvellent un accord de de résilience

26 août 2025 Paru dans le N°484 ( mots)
© Wikipedia – Floppy36

Le Syndicat des eaux creusoises et l’agence de l’eau Loire-Bretagne ont signé un accord de territoire, d’un montant de 56 millions d’euros sur trois ans, pour renforcer la stratégie de résilience déjà initiée dans le département.

Face à des tensions hydriques croissantes sur le territoire – la sécheresse a par exemple touché 63 % de la population creusoise en 2022 – , le Syndicat des eaux creusoises (SEC 23), ses adhérents, le Conseil départemental de la Creuse, la préfecture du département, la Banque des territoires et l’agence de l’eau Loire-Bretagne ont signé, le 18 juillet 2025, un accord de territoire pour renforcer la stratégie de résilience déjà initiée dans le département.

Porté par le Syndicat des eaux creusoises et accompagné par la préfète du département, ce programme, d’un montant de 56 millions d’euros sur trois ans, dont 30,8 M€ financés par l’agence de l’eau, vise à sécuriser durablement l’alimentation en eau potable, à encourager la sobriété en eau et la préservation de la qualité face aux effets du changement climatique.

Faisant suite à un premier accord de résilience signé en 2023 – le bilan est positif avec la réduction de l’émiettement des structures compétentes (de 67 à 43 en 18 mois), 58 km de réseaux fuyards traités en 18 mois, l’engagement d’opérations structurantes pour 2,5 M€ d’aides dans des territoires ruraux encore très morcelés sur la compétence AEP – et s’inscrivant dans la continuité du Schéma départemental d’alimentation en eau potable (SDAEP) et du Plan eau gouvernemental, ce nouvel accord de territoire établit un programme d’actions sur trois ans (2025-2027), en cohérence avec les priorités du 12e programme d’intervention de l’agence de l’eau Loire-Bretagne.

Ce programme vise à intensifier la sécurisation d’approvisionnement de l’eau potable, à accélérer et finaliser les économies d’eau et réduire les prélèvements, à amplifier les initiatives de facturations adaptées à la lutte contre les surconsommations auprès de tous les consommateurs (usagers domestiques, industriels, agriculteurs), à améliorer l’efficacité des ouvrages de production et de distribution d’eau potable (réduction des fuites), à explorer les possibilités de la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) sur un territoire rural continental, et à accompagner les gouvernances locales et finaliser la structuration de la maîtrise d’ouvrage.

Des enjeux de préservation de la qualité de la ressource autour des captages d’eau potable dégradés et de restauration de zones humides ont également été ajoutés à cet accord de territoire. Par ailleurs, le soutien de l’agence de l’eau permettra notamment de remplacer des conduites fuyardes, d’installer des systèmes de télérelève, de lancer des interconnexions stratégiques et de protéger les zones humides et les captages dégradés.