La redevance pour prélèvement comme instrument pour inciter à économiser l’eau pourrait être améliorée en suivant trois pistes.
La disponibilité d’une eau de qualité offre de nombreux bénéfices, mais son usage implique des coûts économiques et environnementaux. Pour les recouvrir, le tarif, les subventions et les redevances ou taxes environnementales sont utilisés. Le prix de l’eau constitue la part directement payée par les usagers. Les recettes générées sont insuffisantes pour financer les investissements nécessaires au renouvellement des infrastructures, et l’utilisation du prix de l’eau en tant qu’instrument pour inciter à économiser la ressource pose des questions d’acceptabilité sociale. Dans un contexte de tensions sur l’eau, aggravées par le changement climatique, la redevance pour prélèvement est un instrument pertinent pour inciter à économiser l’eau et elle pourrait être améliorée en suivant trois pistes selon les auteurs de ce document de travail des ministères de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, et de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche, Marine Favre et Julien Hardelin, du Commissariat général au développement durable (CGDD).