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Actualités internationales

Le Partenariat Français pour l'Eau dresse le bilan de la COP 27

28 novembre 2022 Paru dans le N°457 ( mots)
© Partenariat Français pour l'Eau

A quelques mois de la Conférence sur l’eau des Nations Unies qui se tiendra en mars 2023 à New-York, alors que toutes les études scientifiques montent une dérive climatique, le PFE insiste sur le caractère inquiétant de l'absence de décision de la COP 27 sur le champ de l'atténuation et en particulier l'absence de propositions de rehausse significative de leurs ambitions de la part des pays les plus émetteurs. Parmi les solutions proposées, il plaide pour que la communauté de l'eau interpelle plus fortement celle du climat.

Au sein des enceintes de négociations internationales du climat, le retour d’expérience du PFE sur la COP 27 de Charm el-Cheikh montre que si à l’époque de Copenhague, les acteurs de l’eau n’étaient ni audibles ni écoutés, l’eau est désormais une thématique bien présente au sein des enceintes internationales du climat. Pour la deuxième année consécutive, les acteurs internationaux de l’eau ont su se fédérer autour d’un pavillon thématique, et même pour la première fois de l’histoire obtenir des mentions dans les décisions finales issues des négociations.

Le Partenariat Français pour l'Eau réclame un soutien plus massif en faveur des pays vulnérables et propose de produire une étude sur les risques climatiques en Méditerranée visant à comparer empreinte carbone et impact sur l’eau des différentes sources d’énergie.

« Tout degré supplémentaire se traduit par des modifications du cycle de l'eau et des désordres, sécheresses, inondations, typhons, montée niveau des mers qui menacent déjà beaucoup de zones de notre planète, souligne Jean-Luc Redaud, président du groupe de travail eau et climat au sein du Partenariat Français pour l’Eau. Cette COP a été présentée comme la COP de l'Afrique. Cela explique la place dominante prise par les problèmes de financement de l'adaptation et du dossier loss and damage. Nous ne résoudrons les problèmes d’adaptation que si nous décidons de faire face sérieusement aux problèmes d'atténuation. Comme l'a déjà signalé le GIEC, des solutions envisagées pour une hausse limitée à 2°C risquent de devenir inefficaces si les températures dérivent au-delà. Un problème qui devrait être mis à l'ordre du jour de la Conférence eau ONU 2023 pour lequel il est fondamental que le monde l'eau envoie des messages clairs au monde du climat ».

Les retours des acteurs de l'eau présents à la COP 27 synthétisés dans le rapport du PFE accessible sur https://www.partenariat-francais-eau.fr/bilan-cop27/