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Actualités France

La station de dépollution des eaux pluviales de Champigny-sur-Marne inaugurée

26 avril 2024 Paru dans le N°472 ( mots)
© Département du Val-de-Marne

Financé à 55 % par le département du Val-de-Marne ainsi que le Siaap, et à 5 % par l’Agence de l’Eau Seine Normandie, cet équipement a représenté un coût total de 53 millions d’euros.

En plus du bassin de stockage d’Austerlitz, construit à Paris en vue des Jeux Olympiques, la station de dépollution des eaux pluviales de Champigny-sur-Marne a été inaugurée mardi 23 avril en présence d’élus, de différents acteurs locaux, et de la ministre des Sports. Ce chantier d’envergure, qui était l’un des derniers encore en cours dans le département, vise à assainir la Marne puis la Seine afin d’assurer le bon déroulement des épreuves olympiques prévues en eaux vives.

A Champigny-sur-Marne, la nouvelle station départementale de dépollution des eaux pluviales et son bassin de stockage de 8.000 m³ vient donc s’ajouter aux deux autres bassins qui se trouvent en amont : le bassin de la Laiterie (20.000 m³) et celui de la Bonne Eau (17.500 m³). En capacité cumulée, ces trois sites peuvent traiter et assainir près de 45.000 m³ d’eau de pluie, ce qui correspond à la capacité du bassin de Paris-Austerlitz.

« Nous sommes prêts à renouer avec notre histoire, les Campinois ne demandent qu’à se baigner. Nous espérons que les responsables politiques nationaux seront prêts à se mouiller. Les serviettes sont déjà prêtes (…) Nous accueillerons le relais de la flamme olympique le 21 juillet et serions ravi si ce grand événement se couplait à une annonce bienvenue sur le retour de la baignade en Marne », a notamment déclaré Laurent Jeanne, maire de Champigny-sur-Marne lors de l’inauguration de la station.

« Ici, nous sommes à l’exutoire de ce bassin de 1940 ha étalés sur cinq communes – Champigny, Chennevières, Le Plessis-Trévise, Villiers-sur-Marne et Noisy-le-Grand). Avant que ne soient créé ces ouvrages, toutes les eaux pluviales ruisselaient jusqu’ici sans être traitées », se souvient quant à lui Thierry Michel, responsable de la conception travaux à la direction de l’assainissement du département du Val-de-Marne.