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Entreprises

En France, c’est l’équivalent du milliard de m3 du lac d’Annecy qui s’échappe chaque année

20 juillet 2023 Paru dans le N°464 à la page 16 ( mots)
© Ville d'Annecy

Pour ITEA, syndicat professionnel des fabricants du transport de l’eau potable et de l’assainissement en France, les épisodes de sécheresse hivernale et estivale doivent ranimer la question du financement des réseaux d’eau en urgence.

Alors que le gouvernement du Québec a officiellement adopté la création d’un Fonds bleu destiné à financer de manière adéquate, prévisible et soutenue les initiatives visant à assurer la protection, la restauration et la mise en valeur de l’eau, de son côté, le syndicat ITEA veut mettre fin au déficit d’investissement de deux milliards d’euros par an pour les réseaux seuls et demande au gouvernement de prendre des engagements financiers à la hauteur de l’urgence climatique.

Malgré les annonces du plan Eau en mars dernier, « La crise de l'eau en France atteint un niveau inégalé : les épisodes de sécheresse hivernale et estivale, le niveau des nappes phréatiques au plus bas, les inondations de plus en plus extrêmes et concentrées dans le temps et l'obsolescence des canalisations (à l’origine de 20% de taux moyen de fuite d’eau, soit 1 litre sur 5) placent l’année 2023 sous le signe de la pénurie et de la restriction. Chaque année c’est l’équivalent du milliard de m3 du lac d’Annecy qui s’échappe ! » rappelle ITEA dans un communiqué.

Investir dans les réseaux d’eau afin de limiter les fuites n’est donc plus une option. Pour accélérer la résilience des infrastructures et préserver la qualité de la ressource, la solution concrète consiste en la création d’un Fonds bleu tout comme le fonds vert, souligne le syndicat. Et ceci dans un objectif de soutien à des projets très concrets favorisant l’entretien et le renouvellement du patrimoine de l’eau, ou encore la mise en place, là où c’est pertinent, de systèmes de réutilisation des eaux non conventionnelles.