L’Association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement (Astee) fête cette année ses 120 ans d’engagement au service des secteurs de l’eau et des déchets, en faveur du consensus scientifique et technique.
En cette année 2025, l’Association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement (Astee) fête ses 120 ans d’existence. Si, à sa création en 1905, elle avait pour objectif de mieux appréhender le traitement des eaux usées et, donc, la propreté urbaine, l’association a considérablement étendu ses domaines d’expertises et couvre désormais l’ensemble de la gestion durable de l’eau et des déchets.
L’Astee anime une communauté de professionnels experts venant des secteurs public et privé, forte aujourd’hui de plus de 4 000 membres répartis en cinq commissions techniques, douze sections territoriales, un comité de la recherche et un comité des affaires européennes et internationales, sans oublier la publication de la revue TSM (Techniques Sciences et Méthodes). Le rôle de l’association est d’élaborer ou d’améliorer les cadres de référence utiles aux services publics de l’environnement, de l’aménagement et de la gestion durable des territoires urbains et ruraux.
« Nous célébrons 120 ans d’engagement au service des secteurs de l’eau et des déchets, en faveur du consensus scientifique et technique, qui est notre ADN. La parole de l’Astee est sollicitée au sein des deux écosystèmes, notamment pour sa vision prospective enrichie grâce à son comité de la recherche et à l’ensemble de ses commissions scientifiques et techniques », affirme Pierre Hirtzberger, président de l’association.
Étendre la visibilité de l’association auprès d’un public plus large
A l’occasion de son anniversaire, l’Astee a souhaité se doter d’une nouvelle identité visuelle afin de renouveler la forme pour mieux parler du fond. « Les enjeux de transition écologique concernent les élus, les techniciens, les chercheurs, les entreprises et, plus largement, les territoires. Il convient donc de rendre l’information technique et scientifique accessible, intelligible et complète pour sensibiliser le plus grand nombre et en faire un levier de changements de comportement. Ce sera notre défi pour les prochaines années », précise Anne-Laure Makinsky, directrice générale de l’Astee.
En plus d’un logo et d’une charte graphique repensés, ainsi que d’un site Internet actualisé et de la création d’un film institutionnel montrant les missions de l’Astee, le changement passe également par l’adoption de nouveaux outils tels qu’une série de quatre podcasts réalisés par L’ADN Studio et diffusés à l’été 2025. Au programme, des émissions axées sur la vision des déchets comme ressource, la place de l’eau en ville, l’impact des polluants sur l’eau potable… « Ce format s’adapte aux modes de vie moderne des gens et offre une certaine liberté de ton », précise Anne-Laure Makinsky.
Le congrès annuel se tiendra du début juin à Toulouse
Comme chaque année, l’Association scientifique et technique pour l’eau et l’environnement (Astee) organisera son congrès annuel du 2 au 5 juin 2025 au Centre des congrès Pierre Baudis de Toulouse (Haute-Garonne). Cette édition, qui réunira 650 participants (élus, décideurs, scientifiques et chercheurs, ingénieurs et techniciens de l’eau, de l’assainissement, des déchets et de l’environnement), aura pour thème « Accélérer la transition écologique dans les villes et territoires ». Plusieurs temps forts auront lieu sur ce thème : une table ronde sur la gestion territoriale de l’eau et des déchets dans le nouveau régime climatique, la session « From source to sea: how to tackle pollution and waste transfers? », une session « innovation » présentant des projets de recherche primés par l’Astee, la conférence « Décarbonation : quelles voies possibles pour les secteurs de l’eau et des déchets ? », une session de clôture intitulée « Eaux et déchets : quelles relations entre experts et médias ? ».
