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Branchements : priorité donnée à l’agilité et à la formation

09 juillet 2021 Paru dans le N°443 à la page 91 ( mots)
Rédigé par : Pascale MEESCHAERT de EDITIONS JOHANET

Dans un contexte où le patrimoine lié aux réseaux se caractérise par une forte hétérogénéité des matériaux, les fabricants de branchements sont devenus de farouches défenseurs de la polyvalence et la formation.

Si la solution fonte proposée historiquement en France par Saint-Gobain PAM et Electrosteel reste le matériau dominant pour les réseaux d’adduction, depuis près d’un demi-siècle, les tuyaux semi-rigides (PE/PVC) utilisés pour la distribution d’eau potable s’imposent dans les zones rurales selon l’estimation du patrimoine des réseaux d’eau potable réalisés en 2019 par Irstea (devenu Inrae). La raison ? Des qualités spécifiques de ces matériaux qui se caractérisent par leur insensibilité à la corrosion, leur souplesse et leur légèreté. Aucun matériau n’atteint en effet une si faible densité, ce qui en fait un facteur d’économie notable et de rapidité d’exécution des chantiers.

Que ce soit pour la fonte ou pour le PVC, les fabricants de conduites ont été confrontés à des erreurs de jeunesse (la sensibilité de la fonte grise à la casse ou à la corrosion, le relargage de Chlorure de Vinyle Monomère) et se sont employés continûment à améliorer leurs solutions en proposant des gammes plus larges, plus profondes, des nouveaux revêtements, des nouvelles jonctions , des matériaux plus résistants (fonte ductile)... Résultat : « il en ressort un patrimoine des réseaux d’eau très hétérogène, par période de pose, par diamètre et par matériau qui signifie que lorsqu’une entreprise de pose intervient, elle ne sait pas forcément sur quel matériau elle va tomber » introduit, Damien Moine, responsable marché Utilités chez GF Piping Systems France.

Dans les réseaux d’eaux usées, même constat. Les matériaux utilisés sont multiples : la fonte (Saint-Gobain PAM, Electrosteel), le béton (Bonna Sabla, Stradal), le PVC (Dyka, GF Piping Systems, Nicoll, Wavin), le grès (Steinzeug Keramo), ou encore le PRV (Amiblu). Le PEHD est également proposé par GF Piping Systems et Polypipe pour ne citer qu’eux.

Le raccord : un élément déterminant

Fonte, PVC, PEHD, s’il est possible de réaliser un branchement sur n’importe quel type de canalisation, s’il est mal conçu, mal dimensionné, mal posé, il peut entraîner des perturbations hydrauliques susceptibles d’entraîner des fuites, mais aussi des mauvais écoulements, voire l’obstruction complète du tuyau. On estime que 30 % des fuites se situent au niveau des raccords. D’où l’importance de la mission qui leur est confiée : être étanche et résistant. A ces éléments s’ajoutent la qualité de la pose (importance de la formation) et l’évolution du système dans le temps.

Pour optimiser les coûts d’achat et de pose des équipements, la plupart des industriels ont développé toute une gamme de solutions permettant de relier aussi bien des tubes de diamètres et matériau identiques ou différents que de garantir la continuité de l’écoulement dans tous les cas de figure. Devant la diversité de l’offre, le bon choix des branchements implique de conjuguer plusieurs facteurs liés aux contraintes de chantier et à son exploitation future. Un dilemme difficile à surmonter lorsque l’on sait que sur le marché français, le facteur prix est déterminant. « Ce qui est en train de se passer sur le marché français, c’est qu’il y a d’un côté une urgence à renouveler un certain nombre de canalisations liée à la vétusté du réseau et en même temps des donneurs d’ordre qui sont très sensibles au facteur prix, ce qui induit des effets de mode et des vagues successives de matériaux », explique Damien Moine chez GF Piping Systems France. « Sur le marché export, on observer à l’inverse que le Maghreb et l’Afrique en général sont beaucoup plus volontaristes que la France et qu’ils ont la volonté de développer une politique d’infrastructure à long terme qui vise à transformer le tissu économique local et non pas à se focaliser sur les prix ».

Polyvalence et agilité deviennent les maîtres mots

Raccords mécaniques, électro soudables, bout à bout, les technologies sont matures (voir EIN 421, 401, 383), mais on assiste à quelques évolutions conçues pour gagner en polyvalence et en agilité, et surtout pour éviter les pertes.
En ce qui concerne les raccords mécaniques en laiton, Huot, Sainte-Lizaigne, Saint-Germain et Straub, Isiflo ou encore Saint-Gobain PAM sont les fabricants incontournables sur le marché de l’adduction.

Fabricant historique sur le segment du raccordement et des branchements pour les réseaux de distribution d’eau potable et numéro un dans le branchement en France, Huot associe fabrication française sur un site de 23,000 m² dans la Meuse et services étendus en maintenant un stock de 90 jours sur plus de 4.500 références ! Un traitement de la commande par système EDI permet une expédition le jour même de plus de 80 % des commandes du jour passées avant 18h. L’entreprise privilégie la pose facile et sécurisée des produits pour une performance maximale, des joints larges avec de gros volumes de caoutchouc pour une durabilité optimale (joint de bride, de collier, concept REXUO) fabriqués par une filiale de Huot. Les pièces en fonte bénéficient d’une protection contre la corrosion assurée par un traitement époxy de 300 microns.

Depuis 2015, Isiflo utilise le laiton CW625N, non dézincifiable dont la formule chimique a la particularité de ne relâcher ni son zinc, ni son plomb et de garantir jusqu’à 50 ans les caractéristiques mécaniques des raccords. « Avec un taux de relargage de plomb et de zinc le plus faible du marché, les raccords Isiflo préservent la qualité de l’eau potable et apportent une contribution décisive à la protection de l’environnement », souligne Philippe Oddone, directeur technique chez Isiflo. En maîtrisant la fabrication de ses laitons et l’extrusion des profilés, Isiflo reste maître de la qualité de ses produits et s’appuie sur son bureau d’étude basé en Norvège pour concevoir et fabriquer des produits répondant aux situations les plus variées. « Malgré la pression sur les prix des matériaux (voir encadré), nous n’avons jamais rogné sur la matière et en avons même rajouté sur certains diamètres pour offrir plus de robustesse ». L’offre d’Isiflo se caractérise par des solutions monoblocs qui sont tirées des normes les plus exigeantes en gazoduc pour garantir l’étanchéité de l’ouvrage et simplifier les interventions sur le chantier. « Toutes nos solutions sont testées une par une en conformité aux normes DIN 8076, qui est le groupement de 4 normes : ISO 3548 étanchéité à la pression intérieure, ISO 3549 étanchéité à la dépression intérieure, ISO 3501 résistance à l’arrachement, ISO 3503 étanchéité à la pression intérieure avec rayon de courbure du tube ». L’inventeur de la butée mécanique revendique aujourd’hui les gammes de raccords et robinets les plus larges du marché : « nos coudes, manchons, tés, réductions, systèmes modulaires répondent aux besoins les plus spécifiques de branchement et permettent de travailler en AEP du DN 20 au DN110 ». Au rang des valeurs-ajoutée, le souci permanent de faciliter la maintenance : « nos composants ne tombent pas en fond de fouille, pas de démontage du raccord, un repère visuel de fin de serrage de l’écrou, un marquage indélébile de la provenance, du diamètre et de la qualité de laiton CR etc ».

Saint-Gobain PAM a pour sa part, remplacé en 2018 ses robinets en bronze par des robinets en laiton CW625 non dézincifiable, conformes à la réglementation sanitaire Européenne. Cette nouvelle gamme appelée Nexus permet de réduire le risque de fuites grâce à un nouveau joint issu du joint standard employé pour les jonctions des canalisations et des raccords. Elle facilite le montage à l'aide de composants en-clipsés imperdables et permet au poseur de configurer le robinet dans le sens souhaité. De son côté, compte tenu de son implication dans le métier de la distribution de l’eau, Sainte-Lizaigne se positionne en tant qu’expert de solutions complètes pour ses clients en prenant en compte leurs enjeux patrimoniaux. « Nous sommes les seuls à proposer une gamme de branchement aussi profonde car à fonction identique, elle offre des singularités techniques différentes », recadre Pascal Beautour, responsable technique produits chez Sainte-Lizaigne. « Notre collier alphaclic, qui est le premier collier de prise en charge multi diamètres, multi-matériaux à mono boulon, prêt à poser, possède un indicateur de serrage pour l’opérateur et garantit une mise en œuvre parfaitement fiabilisée. Sainte-Lizaigne est par ailleurs la seule à proposer une gamme complète de robinets de branchement en bronze issue de la réglementation européenne 4MS (4 membres States) sur les matériaux en contact avec l’eau potable à destination de la consommation humaine. On retrouve notamment les robinets à tournant conique, qui ont fait l’image et la réputation de l’entreprise depuis plus d’un siècle, le robinet sphérique universel et le robinet à manœuvre déportée ou le multi tours qui amortit les coups de bélier à la manœuvre. Après avoir sorti le premier système de branchement intégré pour l’Écoute Active de Réseau (EAR) et la détection de fuite sur conduites plastiques, le groupe Claire a lancé le Système d’Équipement Numérique de Surveillance et d’Évaluation (Sense), un point d’accès réseau unique, qui est en train de faire du branchement un outil de gestion patrimoniale. Pour ces raisons, qu’il s’agisse des gammes de robinetterie ou de raccordement, notre offre bénéficie d’une technologie d’avant-garde qui permet aux collectivités dans tous les cas de figure de faire avant tout le bon choix ».

Chez GF Piping Systems, les évolutions techniques sur ses gammes de raccords de très grande tolérance MULTI/JOINT et Waga résident principalement dans la déclinaison de sa technologie de jointage pour des nouvelles grandes tailles. Le système d'étanchéité repose sur un anneau flexible (anneau Uni/Fleks ou Uni/Fiks) composé de segments en plastique et d’un joint d’étanchéité. Cette association de pièces, l’une en POM, qui est en contact avec le matériau de tuyauterie, l’autre fabriquée en polyamide, assure l’intégrité de l’anneau et offre ainsi un mécanisme d’étanchéité et de serrage progressif. « Disponibles dans les gammes DN625 à DN825, les nouveaux raccords Big 5 MULTI/JOINT® et manchons de réparation Waga issus des MULTI/JOINT 3000 Plus sont donc plus grands et améliorés. Le système de préhension et d’étanchéité a été repensé et s’appuie sur notre maîtrise parfaite du niveau de l’effort de serrage et la précision avec laquelle il est atteint pour assurer les performances requises », explique Damien Moine.

L’innovation chez GF Piping Systems passe aussi par l’empreinte écologique des produits et plus particulièrement par le revêtement de la boulonnerie. « Initialement en téflon, le revêtement est devenu plus eco-friendly. Parallèlement, les entretoises qui étaient en plastique ont été remplacées par des entretoises en bois ». Visant le même objectif, une nouvelle gamme de vannes papillon a été lancée en début d’année pour concurrencer les vannes métalliques. « Les avantages de passer du métal au plastique sont majeurs : sans corrosion, plus légers, avec une forte résistance chimique et une meilleure stabilité du point de vue hydraulique, le plastique présente une meilleure espérance de vie et un coût de l’installation plus intéressant que le métal, hors contexte Covid », reconnaît Damien Moine.

Plasson, depuis 3 ans, a également développé de nombreux systèmes de personnalisation permettant de faire des dérivations par des selles de branchements électro-soudables, particulièrement sur les gros diamètres. « Un grand nombre de combinaisons peuvent être élaborées à l’aide d’un nombre limité de produits grâce à la facilité de mise en œuvre et la fiabilité des installations en PE », explique Corinne Collas, directeur technique Plasson France. Sur le terrain, il faut offrir des pièces un peu pratiques qui permettent de rattraper ou de faciliter la pose, insiste-t-elle : « il faut avoir des pièces d’adaptation, de transition qui permettent de régler toutes les conditions particulières des chantiers (désalignement, angulation etc..) et d’assurer une étanchéité totale du réseau. L’extension de nos solutions vers des diamètres supérieurs au 500 est la preuve de la bonne durabilité du système dans le temps. On dispose maintenant d’une expérience de plus de 50 ans sur les réseaux enterrés et la durée de vie annoncée par les prévisionnistes en matériaux thermoplastique se situe aujourd’hui autour de 100 ans. Ceci doit, selon nous, continuer à porter la dynamique de l’électro-soudable que nous enregistrons depuis plus de 10 ans autant en réhabilitation complète, qu’en extension ou sur le neuf ».

EIE a aussi axé son offre sur la simplification des interventions. Avec ses manchons de réparation, des déviations angulaires importantes peuvent être obtenues, tandis qu’avec la machine MAP 20/40, il devient possible de percer tous les types de matériaux et de réaliser les branchements de DN 15 à DN 40.

Attentive à offrir des solutions d’intervention sans coupure d’eau, EIE propose également sa machine Mixte brevetée pour remplacer des branchements (colliers et robinets) sur la majorité du réseau. Pour des interventions sur des conduites jusqu’au DN150, le système AirBag Stopper (ABS) consiste quant-à-lui à introduire, via un raccord de branchement, un ballon qui permet de stopper l’eau de façon provisoire. L’ABS vient en complément de sa gamme de vannes 3D qui sont posées en charge sur des canalisations jusqu’à DN600.

Walther Sarl propose de son côté des solutions de connexion rapide et sécurisée pour tuyaux flexibles et tubes rigides : des connecteurs type “push-pull”, des colliers de jonction et réparation Straub, des manchons de sertissage Walpress. Même stratégie chez AVK qui met à la disposition des exploitants son système breveté Supa Lock™. Ces raccords verrouillés mécano-soudés, offrent une connexion 100 % anticorrosion et un maximum de flexibilité. Pour faciliter le perçage et éviter tout risque de démontage accidentel, la rotation est bloquée sur les vannes et les raccords filetés par un système de butées et de rainures sur les bords des connexions mâles et femelles.

Béné Inox propose quant à lui une large gamme d’accessoires et raccords per­mettant d’optimiser les process et de gagner du temps lors des opérations de maintenance. La série 63, entièrement dédiée aux pièces conformes à la norme CLAMP s’adapte sur la plupart des tuyau­teries inox existantes dans le traitement des eaux (avec des diamètres ISO allant du 21,3 au 219,1), ainsi que dans les secteurs de l’agroalimentaire et la chimie (grâce à des joints adaptés). Ces raccords, grâce à leurs colliers de serrage avec un papillon (et sans outil), se démontent facilement. De plus, ils s’adaptent aux raccordements mâle ou femelle gaz pour y visser une vanne ou autre équipement qui le rend interchangeable rapidement.
De son côté, le groupe Fernco commercialise depuis plus de 3 ans la gamme de raccords haute pression pour jonction ou réparation. Cinq modèles de raccords HP composent la gamme, soit en boîtier fermé (HP-Flex, HP-Grip, HP Plast-Grip, HP-Combi- Grip), soit en boîtier ouvert pour la réparation (HP-Rep) et permettent selon le modèle, tous types de raccordements multi-matériaux jusqu’à 40 bars de pression, du diamètre 21 mm à 2 090 mm. Tecofi quant-à-elle vient de lancer une nouvelle gamme d'adaptateurs et de joints Union, pour tube fonte, inox, acier et PVC., simple d’installation et disponibles en stock.

Destinée aux réseaux d’assainissement, la nouvelle gamme de raccords Acaro de Wavin, fabriquée à partir de polypropylène à module élevé (PPHM), se compose de tubes déclinés en six diamètres de 160 à 500 mm, et de raccords série 13,3 aux diamètres identiques (coudes, branchements, culottes, manchons à butée et coulissants, bouchons). Elle est dotée d’un nouveau joint triple lèvre et anti-arrachement monté en usine. En EPDM et fermement positionné dans la gorge, il allie sécurité à l’emboîtement et facilité de montage et démontage. Sa structure multi-lèvres assure l’étanchéité du raccordement.

Parmi ses gammes de raccords souples multi-matériaux et traditionnels pour l’assainissement, Fernco propose deux deux nouvelles solutions de raccordement soit par l’intérieur, soit par l’extérieur des tuyaux. La gamme Icon pour raccorder de l’intérieur tous les tuyaux (plastique, fonte, acier…) ayant le même diamètre intérieur (du DN100 au DN600 selon le modèle) quel que soit leur diamètre extérieur. La gamme Unicon Plus pour raccorder par l’extérieur deux tuyaux de diamètre nominal identique (de DN100 au DN550), quelles que soient les différences de diamètre extérieur, tout en maintenant une tenue pression jusqu’à 2,5 bars et une protection anti-cisaillement.

La formation, l’autre enjeu

Une évidence qui vaut d’être rappelée : le meilleur des systèmes n’atteindra ses performances optimales que s’il est correctement mis en œuvre. Et là, des progrès restent encore à faire. Aussi, chaque fabricant s’emploie à fournir des conseils spécifiques à ses systèmes ou à développer les moyens permettant de garantir la qualité des installations. « On attache une grande importance à faire manipuler nos produits par les poseurs sur les chantiers et on s’oblige à assurer une formation avant leur mise en route pour s’assurer que le bon matériel est utilisé, explique Damien Moine. On a aussi développé un service d’ingénierie en Suisse qui apporte un appui technique pour la définition et la validation des matériaux en fonction des fuites et des contraintes de chantier. L’idée étant d’avoir une vision globale du chantier très en amont pour accompagner l’entreprise de pose de la mise en route du chantier à sa réception ».
Plasson insiste également beaucoup sur les techniques de raccordement, du PE notamment, qui nécessitent des connaissances générales sur le matériau, et a développé des modules de formation en mobilité destinés à toute la maîtrise d’œuvre : poseur, soudeur, chef de chantier, apprentis… « Dans le domaine du soudage, il n’existe quasiment aucune formation pratique. Nous avons donc décidé de construire des modules de formation pour énoncer les bonnes pratiques dans le domaine mais aussi pour permettre d’intégrer les besoins d’un chantier afin de mieux répondre aux appels d’offres, ou en tous cas d’y répondre au juste prix », souligne Corinne Collas. « Développées en mobilité, elles dépassent notre offre de produit et s’appuient sur notre matériel pour permettre de manipuler les produits. Nous privilégions des petits groupes d’1/2 journée et remettons à chaque stagiaire une attestation de formation à l’issue de la formation ».

Du côté de Sainte-Lizaigne, l’espace de formation mis à la disposition des maîtres d’œuvre, collectivités, entreprises de travaux-publics, reflète la volonté du groupe Claire de démontrer sa légitimité à se positionner comme intégrateur de solutions à forte valeur ajoutée. A quelques mètres de l’atelier de fonderie, 300 mètres de linéaires de réseau, dont 100 mètres de fonte, 100 mètres de PVC, 100 mètres de PE et une antenne destinée à la recherche de fuite au gaz sont dédiés au service de formations et de démonstrations des produits. Des ateliers de montage, démontage assurent l’apprentissage des produits. « Le réseau est maillé avec des regards et des installations hydrauliques ( branchement, raccordement, système de comptage..) pour faire de la recherche de fuites. Il dispose d’une fosse bétonnée pour apprendre à faire des branchements en charge sur tous les types de robinets… Depuis 3 ans, nous disposons d’un agrément pour réaliser des prestations de formation professionnelle et on est capable de développer tout type de modules selon les besoins sur nos produits mais aussi sur des technologies tiers ». L’espace de réseau est aussi une façon pour le bureau d’étude du groupe Claire de tester ses produits et de co-construire les projets avec ses clients et prescripteurs. 


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