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L'expérience Tunisienne en matière de dessalement des eaux saumâtres et perspectives

30 decembre 2003 Paru dans le N°267 à la page 29 ( mots)

La Tunisie, située dans une zone semi-aride, possède des ressources en eau limitées. Le dessalement des eaux saumâtres et de l'eau de mer et la réutilisation des eaux épurées commencent à connaître un essor certain en Tunisie. Ils sont appelés à fournir 7 % des besoins en eau en 2030. La capacité nominale de production des eaux dessalées en Tunisie s'élève à 95000 m3/j fin 2002 assurée par 60 unités de dessalement. Cette capacité a plus que doublé entre 1995 et 2002 suite à la réalisation de trois stations de dessalement pour l'eau potable dans la région sud est de la Tunisie. Elle augmentera remarquablement durant les trois prochaines décennies. C?est à partir de 1983 que les techniques de dessalement commencent à être utilisées pour satisfaire les besoins en eau des îles de Kerkennah dépourvues des ressources douces. Dans le but de rénover la station de dessalement de Kerkennah à travers une réhabilitation progressive, un programme technique ambitieux a été arrêté. Après deux ans de réhabilitation, les paramètres de fonctionnement de la station sont très satisfaisants. La station de Gabès mise en service en juin 1995, et après avoir surmonté quelques difficultés rencontrées durant la première année d'exploitation, affiche actuellement des performances qui sont largement meilleures que celles prévues contractuellement. La conception de la station de dessalement de Djerba est identique à celle de Zarzis. La composition de l'eau à dessaler est dominée par des fortes teneurs en sulfates et en chlorures et caractérisée par une dureté élevée et la présence des sulfures pour Djerba. Ce papier va analyser le rendement de quatre stations de dessalement gérées par la Sonede, discuter les actions entreprises pour améliorer leur fonctionnement et présenter les perspectives dans le domaine du dessalement.


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