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La climatisation par réseaux urbains : une solution pour la protection de l'environnement

30 avril 1993 Paru dans le N°163 à la page 51 ( mots)

Fondée en août 1990, la société Climespace a été créée pour développer et gérer des réseaux de climatisation urbaine, dont le principe consiste à alimenter des immeubles en climatisation par des réseaux d'eau glacée passant sous la voirie, à partir de centrales de production frigorifiques à vocation urbaine. Depuis novembre 1990, elle développe ce nouveau service dans le cadre d'un contrat de concession qui lui a été confié par la Ville de Paris, prévoyant la construction ou l'extension de cinq centrales de production frigorifique d'une capacité totale de production de 150 MW en phase finale, permettant de raccorder 2 à 3 millions de m2 de bâtiments tertiaires. La majorité des fluides frigorifiques utilisés dans les installations de production frigorifique étant des CFC ou HCFC, ce développement est directement impliqué dans les évolutions réglementaires tendant à limiter, puis interdire, l'utilisation de ces composés en raison de leur action sur la couche d'ozone. Du protocole de Montréal (septembre 1987) à la récente conférence de Copenhague (novembre 1992), on constate un durcissement régulier de cette réglementation, qui prévoit maintenant l'interdiction de l'utilisation des CFC dès le 1er janvier 1996, et, par la suite, une diminution très rapide de l'utilisation des HCFC. Par ailleurs, il est probable qu'une fois la réglementation liée à la protection de la couche d'ozone définitivement mise au point, une nouvelle évolution réglementaire se mette en place à propos de l'effet de serre. Dans ce cadre, Climespace a dû procéder en juillet 1992 à des choix de fluide frigorigène délicats, pour étudier l'extension de la centrale des Halles (7,5 MW), et en décembre 1992 pour la première phase de la centrale de Bercy (11 MW). Dans le premier cas le choix s'est porté sur des groupes centrifuges fonctionnant au R123 (HCFC), et dans le deuxième cas sur deux groupes centrifuges et un groupe à vis fonctionnant au R134 A (HCFC). A partir du commentaire sur ces choix réalisés dans un contexte technique et réglementaire différent, sont analysés les différentes possibilités de choix d'équipements futurs.

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